• Si vous souhaitez du dynamisme plein d'entrain, de la tendresse et surtout beaucoup d'humour, Scorpio Hates Virgo: L'horoscope amoureux, T2 d'Anyta Sunday paru chez MXM Bookmark, sera la lecture parfaite !

     

    Scorpio Hates Virgo: L'horoscope amoureux, T2 d'Anyta SundayLe pitch:

    Scorpion, cette année vous devriez guérir de vos peines de cœur. Il est temps de laisser votre négativité au placard et laisser les autres voir votre vous véritable.

    Percy Freedman ne pleure pas. Non, jamais. Et il est persuadé que vendre la maison de sa tante décédée et quitter ses voisins de toujours est la meilleure des choses à faire. Quelle personne saine d’esprit garderait cet endroit qui sent bons les câlins qu’il n’aura plus jamais ?
    Personne, c’est bien ça.
    Enfin… à part ses voisins. Ils semblent tous penser qu’un peu de peinture et quelques nouveaux meubles l’aideront à surmonter cette épreuve. Tous veulent le voir rester.
    Même Callaghan Glover. Son ennemi juré.
    Surtout Callaghan Glover. Son ennemi juré.
    Et voilà que Percy se retrouve à traîner avec ses voisins plus que de raison. Tout en jonglant entre de nouveaux (et surprenants) échanges avec Cal et son amitié naissante avec Gnomber9, Percy se demande si finalement vendre la maison est une si bonne idée.
    Et oui Scorpion, avec un peu de patience votre chagrin pourrait bientôt appartenir au 

     

    Scorpio Hates Virgo: L'horoscope amoureux, T2 d'Anyta Sunday

     

    Une belle romance, pleine de peps, centrée autour des échanges entre Percy et Cal, deux jeunes hommes voisins et ennemis mais qui sont plus du genre à se titiller sans vergogne pour le plus grand plaisir de l'autre. Un roman qui se déguste comme un petit bonheur bourré d'humour, servi par une plume très actuelle et surtout très dynamique.

     
    C'est un récit à la fois tendre, par cette empathie et cette affection permanente qui règnent entre les gens de ce cul ce sac, drôle car Cal et Percy sont dans une joute verbale quasi constante, d'une vivacité incroyable, et très touchant par les sujets douloureux qui y sont évoqués tout en subtilité et  retenue. On navigue avec beaucoup de plaisir dans cet univers clos de quartier familial où les gens ont su avec le temps créer des liens forts et un puissant sentiment de solidarité. La construction du roman, basée à la fois sur des définitions, des lexiques, différents types de dialogues et de médias, donne un rythme qui ne faiblit jamais et qui, couplée au fil conducteur, nous sert une histoire passionnante sans qu'on ait besoin de plonger dans une intrigue réelle. Un poil de mystère par ci, beaucoup de curiosité par là et toujours cette observation minutieuse de ce que fait son voisin derrière les clôtures de ces gentils petits jardins.
    On a droit à une brochette de personnages secondaires tout aussi intéressante, touchante que pittoresque mise en exergue par une espèce de défi-jeu qui amènera nos deux jeunes hommes à se côtoyer plus qu'ils ne l'avaient fait jusqu'ici et surtout à se prouver la valeur de leur attachement.

    Alors, on ne peut définitivement pas appeler ennemis deux garçons qui n'en sont pas depuis le départ, c'est plutôt une certaine loi de l’attraction qui a construit leur relation depuis une fameuse chute en vélo. Percy est plutôt taquin, espiègle, totalement à l'aise avec son homosexualité quand Cal est posé, calme, placide et terriblement efficace dans ses reparties. L'un ne va jamais bien loin sans l'autre et très vite, l'intensité de ces sentiments encore muets devient un vrai personnage à part entière! Derrière les taquineries se cachent aussi de la douleur, de la peur et beaucoup de questions quand à l'avenir ou l'image de la famille que l'on avait auparavant.
    La relation Cal/Percy est super chaude, faite de provocation et de sensualité très habilement  menées, beaucoup de suggestions, toujours très douces, font monter une tension érotique sans que quoi ce soit de sexuel ne se produise pour autant avant un bon moment. Une auteure qui maîtrise à la perfection le maniement du tensiomètre  avec un couple d'opposés, qui ne l'est pas vraiment, deux signes qui se complètent des qu'ils décident de lâcher du lest avec leur relative adversité.Chacun d'entre eux se retrouve un beau jour confronté au deuil, celui d'un être,cher, celui d'une famille idéalisée, celui d'une jeunesse insouciante qui doit faire son entrée dans la vie et ses grands choix.
    On assiste à la lente évolution des sentiments qui étaient pourtant déjà là, à l'acceptation de la perte et au désir de construire un futur sur les bases d'un passé qu'on n'est pas obligé de fuir. Les thèmes sont simples, quotidiens en quelques sortes, et ils n'en sont que plus touchants par cette approche formelle des ces épreuves qu'on est tous amené à traverser sans forcément tomber dans le piège de l'expansif.

     Une très belle histoire sur l'entraide, la vie quand elle a le parfum de l'esprit communautaire,  de l'amour de son prochain. Le gout d'une certaine nostalgie aussi. Une narration super sarcastique qui sert à merveille une belle histoire d'amour où un T-Rex aux petits bras aura finalement su garder près de lui un grand échalas aux vestes bariolées. Une belle romance sous le signe des astres qui, la dernière page refermée, vous a dessiné une banane d'enfer entre les deux oreilles et remplacé le  cœur par une guimauve à la vanille française parsemée de petits grains de folie et de m&ms. Yop.

    Merci a MxMBookmark pour ce SP.

     

    Scorpio Hates Virgo: L'horoscope amoureux, T2 d'Anyta Sunday

     

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  • Résumé :

    Après la fin de ses études, Dylan, vingt et un ans, décide de reprendre le snack-bar hérité de son grand-père sur la côte Atlantique. Les souvenirs d’enfance vont et viennent dans sa tête, les campings, les forêts de pins et les plages interminables, mais aussi la dune qu’il voyait depuis la fenêtre de sa chambre, et derrière elle l’océan qu’il devinait. Fuyant des parents hostiles à son désir d’indépendance, Dylan a les coudées franches et peut compter sur ses amis Esther et Erwan pour venir l’aider à faire quelques travaux avant l’ouverture. Dès son arrivée, il se sent chez lui et à sa place, avec Marguerite la gentille voisine et Tibère le chien affectueux. Son avenir est là, pour lui c’est certain, il est si fier de son snack face à la dune. Mais son courage et la fidélité de ses amis ne sont pas toujours suffisants pour dépasser et affronter ses parents qui ont le don de toujours piquer là où ça fait mal. En trouvant un jour une lampe qui ressemble à celle du génie, Dylan fait un vœu pour plaisanter : que tous ses fantasmes se réalisent. N’aurait-il pas jeté son dévolu sur Alex, le beau campeur tatoué ? Et si au bout de la route l’amour prenait le dessus ? Mais ce n’est pas si simple…

    Date de parution : Février 2017        Publié par : Editions Cœur de Lune

     

    La route de la dune      de David Mansac

     

     Un récit qui marque l'entrée de Dylan dans la vie qu'il s'est lui-même choisi. Un choix que ses parents ne comprennent pas mais, qui pour lui, est presque salvateur. Il sait ce qu'il veut et où il va. Son projet est pensé et mûri bien que ses parent pensent le contraire. Et tandis que lui et ses amis remettent en état le snack-bar, c'est la vie de Dylan qui prend un coup de neuf. Elle se prépare à un nouveau tournant. On a cette impression que plus l'établissement est nettoyé, rafraîchi, rangé, et plus il en va de même avec la propre vie de Dylan. Son envol devient de plus en plus concret. Sa vie est remise à plat et cela lui permet de partir sur ce qu'on définirait comme de bonnes bases. Et c'est possible grâce à l'héritage laissé par ce grand-père qu'il ne voyait plus et dont il lui reste pourtant de bons souvenirs. 

     On croise beaucoup de personnages dans les pages de ce livre. On aurait pu croire qu'en venant s'installer dans la petite station balnéaire, et sans connaître quiconque, Dylan soit seul et vive en ermite. Pas du tout. Bien au contraire, tant de gens gravitent autour de lui que le seul moyen pour le jeune homme de s'évader un peu est ce jogging qu'il prend l'habitude de faire tous les matins en compagnie de Tibère le husky. Cette impression de foule se traduit par un sentiment de soutien très fort. Il y a la voisine, les amis, les amours, le chien, les vacanciers. Tout ce petit monde est presque comme une famille pour Dylan qui ne se retrouve jamais seul.  

     Bien sûr le roman n'est pas une ballade de tout repos. Certains aspects viennent le pimenter et parfois le rendent plus crédible. Ouvrir un commerce semble vraiment très facile dans le livre. Mais plus que l'ouverture du snack-bar ce sont tous les aléas inattendus qui sont intéressants. Les parents de Dylan qui ne le soutiennent pas, ces instants brefs et sans profondeurs partagés avec Alex, sa rencontre avec Jérémie qui prend des tournures de révélation. Ces aspérités qui apparaissent dans le parcours de Dylan le rendent plus fort.

     J'ai aimé ce roman qui se lit sans être indigeste. Bien au contraire, on ne se lasse pas d'en tourner les pages. Il est simplement agréable de s'y promener et de voir évoluer Dylan. Ce n'est pas le personnage qui change mais le fait de le voir s'affranchir d'une vie passée et de se tourner vers celle qu'il a pu choisir grâce à l'étrange legs de son grand-père défunt. "La route de la dune" c'est le chemin emprunté par son personnage principal vers son propre bonheur. Une prise de décision, difficile à comprendre pour certains, mais qui mène Dylan à son propre bonheur. Et au final, qui mieux que soi-même pour savoir ce qui nous rend heureux ?

    Manon

     

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  • Bienvenue cette fois dans l'openspace d'une station radio où Maxime, l'ancien prof de soutien   de Julien,  nous présente son nouveau quotidien et ses tracas dans Joli Coeur, la suite de Joli Monstre, de Pa Farouche paru en Septembre 2018 avec sa jolie couv !

     

    Joli coeur de Pa Farouche

    Le pitch:

    Lorsqu’il retrouve Julien – quatre ans après l’avoir perdu de vue – Maxime est impressionné par les changements de celui qui fut son élève en cours particuliers. Le garçon timide, complexé et rongé par ses idées noires s’est transformé en un jeune adulte dynamique, entreprenant et beaucoup plus sûr de lui. Au point que celui qui était son professeur a l’impression d’avoir plafonné : éternel célibataire incapable de se stabiliser amoureusement, il s’ennuie depuis deux ans dans un emploi qui ne devait être que temporaire. Julien, au contraire, mène sa vie avec volonté et partage une belle et durable idylle avec Pietro.

    Amenés à passer à nouveau du temps ensemble, Julien et Maxime s’observent avec un mélange de curiosité et de nostalgie. L’histoire d’amour trop vite avortée entre eux il y a quatre ans a laissé des traces. L’ancien élève en veut à son ancien professeur d’avoir disparu trop brutalement de sa vie, tandis que ce dernier se demande si ce n’est pas la peur de s’engager qui l’a fait fuir à l’époque. Sans la présence de Pietro aux côtés de Julien, la tentation serait grande pour les deux garçons de se donner une seconde chance… Plus le temps passe, et plus il leur est difficile de résister…

     

    Joli Cœur de Pa Farouche

     

    Une joyeuse description  d'un univers particulier, car on l'entend souvent mais on ne le voit jamais, où toute une colonie d'abeilles  semblent animer une ruche de l’information passant de l’équipe météo à celle de l'actualité internationale avec ses personnages tour à tour cocasses, sympathiques ou simplement terre à terre.

     Maxime est toujours ce jeune homme à la fois jubilatoire, bon vivant et romantique (qui n'avoue pas trop l’être ) qu'une vie parisienne entraîne dans un dédale professionnel pas aussi passionnant qu'il s'y attendait. Une vie sentimentale dédiée aux appli de rendez-vous qui finissent en plan cul et de petites questions laissées sans réponses . Quand il retrouve julien par hasard (cet heureux hasard totalement contrôlé par les auteurs ) sur son lieu de travail, ce n'est plus le jeune garçon renfermé et craintif qu'il avait connu mais un jeune homme, encore un peu timide certes, plus confiant dans son rapport aux autres. Une certaine maturité  qui crée un désarrois chez Maxime par le décalage entre la réalité et ses souvenirs, décalage qui lui renvoie à la figure toute la complexité de son mode de vie et de pensée et qui donne comme un coup de balais sur ses certitudes d’éternel célibataire convaincu.
    Resté depuis 4 ans dans ce souvenir de relation de maître à élève, cette sensation que c'est lui, le premier amour, qui a fait en quelques sortes naître julien, il est cette fois confronté à ses propres errements,  sa propre retenue qu'il ignorait peut-être avoir . Julien semble réveiller chez lui beaucoup d'émotions assez floues  et Maxime n’était pas forcément prêt à ça. Julien, si jeune et pourtant si mature, déjà casé dans une relation de couple qui semble lui apporter la sérénité et la sécurité dont il a besoin. Julien ,cette émotion d'un passé encore très proche, que Maxime a enfouie sans même le réaliser, qui va doucement s'infiltrer en lui pour donner un sang neuf à un amour auquel il n'a pas su laisser sa chance.

    La rencontre avec d'autres prétendants  semble être un vrai effet miroir de sa vie, de son détachement ordinaire. Un garçon qu'on imaginerait parfait pour Maxime mais qui, au final, lui renvoie peut-être l'image de tout ce qu'il devrait ou voudrait changer aujourd'hui. Maxime sent au fond de lui qu'il est temps d’évoluer, que ce besoin apparaît bien malgré lui et qu'il lutte, d'une certaine façon, pour conserver  cette vision hédoniste de la vie qui lui laisse le champ libre pour flirter, voler et papillonner mais aussi pour atterrir...nulle part. Quand les choses deviennent sérieuses, que les sentiments refont surface pour s'exprimer dans la joie ou la douleur c'est une autre histoire qui démarre entre Maxime et son joli cœur. Une histoire où l'un cherche celui qui fuit, où l'autre trouve des excuses et où chacun, après avoir jouer à la valse des rôles, prendra enfin le temps de faire le point  et de se mettre au diapason.

    On a droit à un petit  cheptel de personnages drôles et très sympathiques comme Eric le présentateur météo désabusé ou Monique la secrétaire superstar. L’écriture est toujours aussi dynamique et jeune, elle réussit le pari d’enchaîner une narration assez sommaire mais très personnelle, on suit encore Maxime, et des dialogues qui sont presque parfois des monologues ayant l'art de glisser avec la facilité d un patineur  sur la glace.
    Pa Farouche est un jeune auteur qui a une plume plaisante et assez bien construite, que l'on reconnait et que l'on prend plaisir à retrouver. Et si quelques scènes me surprennent un peu quand à leur bien fondé  dans le fil conducteur,  d'autres peut-être un poil précipitées (beaucoup d’hésitations de la part de Julien qui fondent d'un seul coup et très rapidement à la fin), le tout respire, comme dans le premier opus,  la normalité, l’émotion simple du quotidien. L'histoire de deux hommes simples et attachants, chez nous en France sans décor sublimé, qui se redécouvrent tout bonnement et pas un récit fantasmé de deux surhommes boostés à la soufritude ou l’adrénaline, qui jonglent entre Beretta, fringue de,marque et service secret sortis d'une bonne vieille vision hollywoodienne (je crache pas dessus mais soyons honnête hein le gay de deux mètres viril comme un poids lourd des fois ça fatigue). Un peu de simplicité, surtout quand c'est bien fait, ça fait drôlement du bien. Yop.
    Merci, Pa Farouche, pour ce sp et ta confiance .

     

    Joli coeur de Pa Farouche

     

     

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  • Résumé :

    Bienvenue à Sutton Station, l’un des plus grands ranch du monde, au beau milieu de l’Australie : si les animaux et la chaleur ne vous tuent pas en premier, c’est votre cœur qui pourrait bien lâcher.

    Charlie Sutton dirige Sutton Station de la seule façon qu’il connaisse ; comme son père avant lui. Bien déterminé à garder la tête sur les épaules et son cœur à l’œil, Charlie jure que la terre rouge et poussiéreuse qui l’entoure (et qui l’isole) coule dans ses veines.

    Travis Craig, un étudiant américain en agronomie, débarque à Sutton Station pour découvrir comment les agriculteurs gagnent leur vie dans l’un des environnements les plus rudes de la planète. Mais ce ne sont pas les paysages arides, brutaux et absolument magnifiques qui le captivent, c’est l’homme au cœur aussi aride que l’Outback.

    Date de parution : 2016          Publié par : MxM Bookmark

    Au coeur de Sutton Sation     -Red Dirt Heart t.1-     de N.R. Walker

    Nous découvrons l’univers de Sutton Station avec l'arrivée de Travis, un étudiant américain venant tout droit d'un ranch texan. Il est fasciné par son lieu de "stage" qui se révèle être un immense ranch australien situé en plein désert. Les conditions y semblent particulièrement éprouvantes : isolement, chaleur, soleil et cette poussière rouge sont les éléments qui  constituent l’environnement quotidien.  

    Travis semble y trouver son compte. Il est émerveillé et curieux de la façon dont s'y prend son hôte pour rentabiliser la terre. Cet homme, nommé Charles Sutton, a la réputation d'être un patron ferme avec ses employés. Le séjour de Travis va bouleverser son monde. Ce n'est pas forcément perceptible pour les autres mais l'américain va briser les barrières protectrices que Charlie avait érigées autour de lui. Il porte en lui la déception et le rejet de son père que celui-ci lui jeta au visage à l'annonce de son  orientation sexuelle. Et peut -être encore plus de ne pas être le fils que son père aurait voulu qu'il soit. Charlie veut être à la hauteur des attentes de ce dernier et lui prouver qu'il a tort à son sujet. Les mots dits ont été terriblement blessants et ont laissé une trace indélébile dans le cœur de l'homme. Il fait tout ce qu'il peut pour être plus qu'à la hauteur de son titre de propriétaire de la station. Charlie est un homme de décisions en ce qui concerne ses responsabilités envers Sutton Station et  tous ceux qui la composent. Pour le reste c'est une autre histoire. On le voit s'épanouir peu à peu au contact de Travis.  

     Le livre n'est pas très long. Il effleure les futures difficultés face auxquelles Charlie, et probablement Travis, devront faire face. Un livre de mise en bouche qui se lit facilement, sans buter sur la découverte de termes nouveaux. Une sorte de prélude à ce qui va suivre et dont on a une vague idée. Le tout semble prometteur. Il me faudra lire la suite pour me faire une idée plus précise.

                                                                                                                                                   Manon

     

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  • Concouuuuuuurs!!
    Oyé! Oyé! Pour ce Premier concours organisé par notre page M/Meninbooks, en partenariat avec Nathaniel Vigouroux, nous vous proposons de gagner un exemplaire broché de son roman "La parenthèse ou le jardin secret d'un garçon ordinaire". Une de nos jolies découvertes de cette année qui est parue dans la collection Freyja chez Evidence Editions. C'est ouvert à tous en France et en Europe et les conditions sont simples :  commentez sous ce post!
    et si le coeur vous en dit likez notre page,partagez et invitez des amis et : hop! Un numéro vous est attribué. Le tirage au sort (chacun aura son numéro ;) ) sera prévu le 19 septembre 2018 à 20h... et l'heureux gagnant, qui nous devra une reconnaissance éternelle, sera annoncé le 20 Septembre 2018!!
    Bien évidemment, toute l'equipe du blog est parfaitement corruptible et nous attendons avec impatience vos propositions de voyages en jet privé, de paniers gourmands divers et variés ou de soirées privées avec votre frère pompier et celibataire... 
    Bonne chance à tous et toutes ! Enjoy!


                                                           C'est ici 

    CONCOURS!!!

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  • La série Marshals de Mary Calmes est sans nul doute ma drogue, ma dope, ma coke, mon crack
    mon amphétamine, ma caroline comme le dirait un autre MC.
    On les attendait donc avec impatience et, une fois plus, nos marshals ne nous déçoivent pas avec ce troisième tome, Destins liés qui sort chez MxM Bookmark  le 26 Septembre 2018



    Marshals - Destins liés: T3Le pitch:
    Miro Jones vit la grande vie : son travail en tant que Marshal Adjoint des États-Unis est excitant et épanouissant, il a une magnifique Greystone dans la banlieue de Chicago, une famille adoptive qu’il adore et, surtout, l’homme qui a capturé son cœur, Ian Doyle. Le problème est qu’Ian n'est pas seulement son partenaire de travail – Ian est un soldat pur et dur. Cet engagement qui l'éloigne souvent de Miro à l’improviste jette une ombre sur ce qui pourrait être tout ce dont celui-ci pouvait rêver.

    Le travail n'est pas le même sans lui. La maison non plus et Miro se retrouve à affronter ses peurs seul... comment tenir le coup au bureau, comment survivre aux menaces du passé qui planent sur lui et, pire que tout, comment continuer à vivre sans la solide présence d’Ian à ses côtés ?
    Sa vie est un vrai sac de nœuds, mais si les dénouer nécessitait quelque chose de plus permanent ? Qu'est-ce que cela signifierait pour Ian et lui ? Miro est coincé entre deux mauvais choix et parfois la seule façon de s’extraire de la pelote de nœuds est de s’accrocher de toutes ses forces au fil conducteur de votre vie et de tirer.

    * * *

    Un tome explosif comme un feu d'artifice tellement il s'y passe toutes sortes de choses, un tome aussi plus sombre et plus introspectif sur la relation de nos deux chouchous qui vont naviguer sur les écueils de leur mode de vie avec beaucoup d'émotions. 

    Le récit que nous sert cette fois l’auteure est une vraie  toile d’araignée construite autour d'une  myriade de personnages que l'on a pu croiser dans les tomes précédents mais aussi dans ces autres romans et ça c'est un vrai bonheur. Encore une fois Doyle et Jones auront à faire front à beaucoup d’adversité que ce soit Ian et ses hommes ou Miro et ses ennemis éternellement accrochés à lui comme son prince charmant. On y retrouve également toute cette constellation familiale et amicale, avec les amies de Miro qui sont toujours aussi déjantées, ces femmes que Mary Calmes a su si bien construire autour de personnalités fortes et pleines d'humour, ce foyer reconstitué dont Miro a plus que jamais besoin.
    Le roman est tout aussi palpitant entre intervention, enquêtes, meurtres et séparations auxquels sont confrontes nos deux marshals mais aussi leur entourage. Ça part dans tous les sens comme une vie qu'on ne maîtrise plus, comme une voiture sans freins lâchée à toute vitesse.  La perte de contrôle, c'est la thématique principale de ce troisième volet. Ce moment où Miro réalise qu'aimer n'est pas si facile ni moins douloureux quand celui qu'il passe son temps à attendre n'est peut-être pas le garant du bonheur qu'il espère. 

    Le temps des remises en question est arrivé pour l'un comme pour l'autre et l'auteure nous livre des chapitres sombres et angoissants sur la suite de leur histoire. De ceux qui nous font vibrer et se ronger les ongles en suivant l'introspection de Miro qui semble arriver à bout. Un Miro que l'on retrouve avec encore plus de plaisir car sa perfectitude s'effrite pour nous laisser voir un homme déchiré et sensible; qui a grandi sur des failles trop profondes pour les combler sans la présence de son partenaire. Miro qui souffre, qui se fragilise et voit ses relations aux autres complètement changer. Les ennemis ne sont plus clairement définis, les amis peuvent parfois vous trahir et votre pire cauchemar peut se révéler plus troublant qu'on ne le croyait. L'impression  que tout tourne autour du marshal Jones est naturelle puisque la narration, depuis le début de la série, lui est consacrée, mais ici on souhaiterait vraiment être l'épaule dont il a besoin. Ian semble passer en second plan et pourtant il est, encore et toujours, l'axe autour duquel tourne l'avenir de Miro, l'ancre qui lui est fondamentalement  vitale pour continuer. 
    Le récit est plein de tout un tas d'événements, de personnages divers et pourtant c'est bel et bien cette exploration de leur couple qui est présente à chaque page et je dois bien dire que j'ai adoré ce fouillis organisé et replonger à nouveau dans leur univers. On apprécie aussi l'humour caustique bien plus présent grâce cette pluralité de personnages et l'évolution de la plume qui semble moins redondante dans ses dialogues (même si moi, je peux les lire se dire je t'aime pendant des lustres ! ).

    Tout les personnages de cette série sont une pièce de puzzle importante à sa cohésion et à la puissance de son addiction. On est accro à Ian et Miro ou on passe son chemin. C'est un des couples de la littérature mm les plus impactants (en ce qui me concerne) par leur amour sans bornes et leurs différences qui risquent de mettre à mal leur relation.
    Ici Mary Calmes va vous faire frémir à coup de séparation qui se suggèrent douloureusement, de reconquêtes de l'autre toujours aussi intenses, de larmes jamais en trop car elles sont rares et précieuses, de jalousie difficilement maîtrisée mais ô combien jubilatoire et de ce terrible sentiment que la vie c'est parfois plus fort que simplement s'aimer beaucoup.

    Un tome qui laisse aussi présager beaucoup de nouvelles donnes surprenantes et peut-être même dérangeantes dans une suite qu'on va attendre encore pendant un an en se traînant comme des âmes en peine. Décidément, cette série est, pour moi, une des plus réussies de Mary Calmes, dont je suis déjà très fan, regroupant tout ce que je demande à un bon shot de tequila: du peps en perfusion, des yeux qui se brouillent, un cœur qui palpite déraisonnablement et des jambes qui tremblotent. 

    Alors quand on me dit :
    - Oui mais, ne penses-tu pas que la dichotomie de la relation laisse un peu à désirer quand à l'essence de la thématique amoureuse?
    Je réponds juste: 
    - Bordel mais ferme-la ! Y a Ian qui retourne Miro sur le ventre là !

    Pour finir : foncez, bavez et serrez les dents, un tome 4 nous attend. On a une raison de plus de vivre ! Yop.

    Merci à MxM Bookmark pour ce SP.

     

    Marshals - Destins liés: T3

     

     

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  • Résumé :

    Jeremy est jeune, beau, volontaire et un brin sarcastique.

    Nathaniel est sombre, grognon et un brin directif.

    La rencontre ne pouvait être qu’explosive ! Mais parfois, il faut que les carapaces explosent pour révéler les fragilités qui se cachent dessous.

    Cette nouvelle fait partie de l’appel à texte « Contes et Légendes » version homo-romantique par MxM Bookmark.

    Date de parution : 2016        Publié par : MxM Bookmark

     

    Sweet and Sour   de Reru

     

     

     J'avais ce petit roman qui traînait dans la bibliothèque. Un petit titre que j'ai acheté parce que je voulais le lire et quelque part j'en redoutais la lecture. J'avais un peu peur de ce que pourrait donner une adaptation et je n'avais aucune envie d'être déçue. Et puis finalement, le moment d'ouvrir ce petit livre est venu et, en vérité, j'en ai encore les yeux qui brillent. 

     Je suis une grande fan du conte de le Belle et la Bête. Cette histoire me fascine et me transporte à la fois. J'ai retrouvé dans "Sweet and Sour" l'émerveillement, le rêve, une certaine euphorie ... pratiquement les même émotions ressenties quand j'ai découvert ce conte pour la première fois. Un pur délice ! 

     Bien sûr, on s'amuse de quelques comparaisons comme la redistribution de certains rôles tout de même mythiques et qui me semble très bien choisie dans la finesse de leur adaptation. L'auteur transpose l'univers du conte pour le moderniser. Et c'est particulièrement réussi. On y est et pourtant ce récit réussit à s'affranchir de l'ombre de son aîné. C'est un sacré tour de force car on aurait eu vite fait de tomber dans le piège d'une pâle copie de l'histoire que nous connaissons tous.  

     On retrouve au fil de notre lecture des éléments de l'histoire originelle qui nous font nous réjouir tant les références sont bien placées. Elles vont  jusqu'à si bien nous surprendre qu'on en oublie l'original à la lecture de la version de Reru. Parce que son récit prend son propre envol et nous subjugue pour être lui-même tout simplement. 

     J'ai peut-être attendu trop longtemps pour lire ce fantastique roman mais, au final, cette attente était probablement nécessaire pour savourer cette lecture. Je parle souvent de l'instant choisi pour lire un livre et je dois dire que celui-ci était tout simplement parfait. Autant vous dire que cette adaptation, qui au final ne m'en semble pas une, devient l'une de mes romances préférées. 

    Manon

     

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  • Raptor ce n'est pas le dernier bébé échappé du parc jurassik mais la trilogie particulière de Catherine Epfel sortie en 2015 chez Éditions Amalthée. Une série de trois tomes donc, qui réussissent à nous vriller à la fois le cœur, le cerveau et les yeux !

     

     

    Trilogie Raptor de Catherine EpfelRaptor - Rencontre improbable - Tome 1

     Deux ans. Deux putains d’années. Qu’il est sorti du Centre. Qu’il tue. Encore et encore. Des gens qu’il ne connaît même pas. Des hommes. Des femmes. Il a refusé les enfants. Il ne pourrait pas (…)

    Il est tueur à gages, il est flic. Il est solitaire, il est marié et père de famille. Voisins dans le même immeuble, au hasard d’une lettre glissée sous une porte, ils vont se rencontrer. Sous pression dans son métier de flic et sa vie auprès d’une femme trop parfaite, Kévin est intrigué par cet homme différent et sauvage, auprès duquel il va trouver refuge pour quelques instants d’évasion. De son côté, Yann se laisse tenter par cette compagnie inattendue, qui l’aide à repousser ses démons. Mais qui est réellement Yann ? Quel secret se cache derrière ce personnage décalé et mystérieux ? Quand Kévin prend conscience du danger, il est déjà trop tard…

     

     

    Trilogie Raptor de Catherine EpfelRaptor - Tome 2 - Amour interdit 

    (…) je ne veux pas, je t’en empêcherai, cet autre, je l’arracherai, je sais moi que tu n’es que douceur, amour (…) Kévin ne sait plus envisager de vivre sans Yann. Malgré l’angoisse que Yann ressent à l’entraîner dans son enfer, il ne peut renoncer à Kévin. Mais Kévin parviendra-t-il à se séparer d’Agnès, qui est depuis toujours la femme de ses rêves ? Yann réussira-t-il à convaincre Max de l’aider à retrouver sa vie ? Sur le présentoir de leur église à Berck, les bougies luttent pour ne pas s’éteindre, mais Raptor impose sa présence de noirceur et de violence. Kévin saura-t-il arracher chez Yann cet « autre », certainement le plus terrible obstacle à leur amour interdit ? Sans oublier que dans l’ombre, le Centre veille… « Mes personnages ont une vie propre, qui m’échappe bien souvent, sans compter mes petites mains, ces coquines, qui m’entraînent parfois vers des chemins insoupçonnés… » L’aventure continue dans ce second tome, où Catherine Epfel emporte les lecteurs, comme Yann et Kévin, dans un tourbillon d’émotions, à travers un récit plein de surprises inattendues.

     

     

    Trilogie Raptor de Catherine EpfelRaptor Tome 3- Ultime combat.

    Tu as tué. Tout le monde ne tue pas à 20 ans. Tu étais mauvais. Et la vie s’est vengée. Tu l’as mérité. Sa main tremble une fraction de seconde. Sur le fusil. Des gouttes de sueur. Viennent se noyer sur son front maculé. Rigolent lentement. Jusqu’entre les sourcils. La tête commence à douter. Il ne sait plus. Kévin aux mains du Centre, Yann va devoir prendre la décision la plus difficile de sa vie. Pourra-t-il encore compter sur Max pour se libérer de ses chaînes, et surtout, parviendra-t-il à se délivrer de

    Raptor à jamais ?
    Au plus profond de lui, son coeur devra se débattre avec ses démons, pour livrer l’ultime combat vers la rédemption et la liberté. Auront-ils, un jour enfin, le droit de s’aimer pour devenir les Anges de l’éternité ?

     

     

     *********

    Ces trois tomes sont une sorte de condensé de deux fanfics : l'une axée sur le film Nikita de Luc Besson et l'autre me semble inspirée de deux des personnages de la série Les bleus, Kévin et Yann.

    Selon que l'on accepte ou non d'accorder le même crédit à une fanfic qu'à un roman, on appréciera donc de manière différente la portée de cette histoire. Si le fil général reste tout de même assez proche du pitch originel, l'ascendance que les héros finissent par prendre développe une attraction certaine à coups d’émotions fortes et de personnalités non moins enivrantes.

    L'histoire de deux hommes qui vivent à quelques étages l'un de l'autre, dans le même immeuble, et qui finissent, grâce à une lettre perdue, par se croiser autour d'Alain Delon et de beaucoup de jus d'oranges (trop de jus d'oranges!!). Deux mondes qui ont tout pour s'opposer, le crime et la justice, qui se percutent  avec la puissance des silences et des sentiments nouveaux. Deux vies qui vont radicalement changer pour chercher désespérément une issue possible pour un amour extrême qui les frappe de plein fouet.

    D'où vient la vrille me direz-vous ? Et bien, de l’écriture tout simplement ! Une vraie torture pour le cerveau, les yeux  et le cœur, la torture pouvant être plus retorse qu'il n'y parait.

    Les yeux.
    Une écriture surprenante voire dérangeante qui abuse du point et oublie trop souvent la virgule. Une succession de phrases courtes qui frôlent tout autant le charme de la surprise que l'agacement de la langue martyrisée. On aime ou pas, il ne peut y avoir de demi mesure sur ce choix, ce style, cette plume.
    En ce qui me concerne, j'ai souvent navigué entre la fatigue visuelle, presque cérébrale, et les clignements de paupières ébahis par les émotions décrites. Nos yeux habitués à une typo normée, peinent à s’accommoder du procédé mais pourtant ils le font peu à peu. Ce qui était un problème, une difficulté au départ devient alors un genre propre et on parvient enfin à s’empêcher de reconstruire les phrases pour les accepter telles qu'elles sont.

    Le cerveau.
    Un récit qui ne laisse pas le lecteur simplement gober les mots pour enregistrer l'histoire tant on se force, d'une certaine manière, à ré-encoder les choses pour suivre. Une lecture que l'on ne qualifiera pas de doudou car tout ici est noirceur et claustrophobie. La vie de Yann est un enfer pour lui et pour les autres. Une vie qui nous étouffe autant que lui, qui nous pousse à trouver tolérable ce qui ne l'est pas. Un amour né dans des conditions difficiles et troubles, qui justifie beaucoup de choses pourtant pas très honorables pour l'un comme pour l'autre.

    Le cœur.
    Certains ressentiront une gêne, un essoufflement, je dirais, à suivre ce flot arythmique, d'autres seront boostés comme sous ecsta par l’enchaînement passionnel et létal des événements. On respire par à-coups sur cette romance assez noire et on a quelques moments de répit avec les interventions familiales des deux hommes. Le flot émotionnel est ultra présent et même trop à mon sens ! Tout est exacerbé, à fleur de peau et même là où les hommes devraient être blasés.

     
    Yann vit seul depuis des années avec les exutoires de ses peurs et de ses remords. Kévin vit en famille, depuis des années, avec ses habitudes déjà toutes tracées par une femme parfaite à laquelle il a laissé les commandes entières de sa vie et de ses choix. Yann croise un jour le bleu des yeux de Kévin qui se noie dans le vert des siens. La flamme est désormais allumée, inexorable. Le jeune capitaine de police sera celui qui sortira Yann de sa vie à jamais gravée sous le signe de la mort quand celui ci sera le nouvel horizon que Kévin ne pensait même pas vouloir. L'histoire d'un amour lancinant, d'un amour fou, d'un amour tendre, passionnel et inconditionnel.

     

    On rentre difficilement dans l'histoire car l'auteure ne nous facilite pas la tache mais on y tombe cependant bel et bien... ou alors on renonce aux premières pages. L'ambiance sourde générée est à la fois pesante et envoûtante, pénible comme le flot de larmes constant que l'on y trouve à chaque page et lyrique comme les envolées amoureuses éclairées à la lueur d'une tv bloquée sur la filmographie de Delon.

    Les personnages  secondaires ont tous leur aura de mystère parfait, que ce soit dans le rôle de la femme solaire, aimante et directive de Kévin ou de l’éminence grise, sombre et sexy qu'est Max (#tcheckykaryoforeversexyman ), le "créateur" de Yann. Deux personnages contre-poids qui heureusement raccordent une part de réalité qui nous sauve un peu de cette ambiance surréaliste. Deux ombres du passé et du présent qui vont, malgré elles et grâce à des ficelles scénaristiques que l'on approuvera ou pas, devoir s'effacer pour laisser une chance à un futur ensoleillé de naître dans un coin du Pérou.

    Raptor, c'est sombre jusque dans les sentiments amoureux, c'est étouffant comme une passion qui détruit tout mais qui n'existe que pour elle et c'est flamboyant comme un phœnix qui renaît sur les cendres du corps des autres. Une trilogie, dont l'apogée laisse des traces, de celles qui font qu'on se souviendra de ne pas avoir été capable de choisir entre l'adoration, le rejet ou le simple trouble mais dont on saura parler à nouveau. Yop.

    Trilogie Raptor de Catherine Epfel

     


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  • Une jolie romance sur le thème du sport et du monde étudiant avec L'homme de l'année de Sarina Bowen, qui est le tome 3 de la série Ivy Years (composée d'autres tomes M/F) publié chez Rennie Road Books en 2017.

     

    Le pitch: L'homme de l'année (Série Ivy Years t. 3) de Sarina Bowen
    Ce qui se passe au lycée reste au lycée. En théorie… Il y a cinq ans, Michael Graham a trahi la seule personne qui l’ait jamais vraiment connu. Depuis, il est passé maître dans l’art de cacher son orientation sexuelle aux autres et de se mentir à lui-même. Imaginez sa stupeur quand son passé fait irruption dans les vestiaires de l’Université de Harkness, avec un sac de hockey et ce petit sourire qui a toujours fait chavirer Graham. Pour lui, il n’y a qu’une seule réaction possible : la panique la plus totale. Il suffirait d’un mot de la part du nouvel ailier gauche de l’équipe pour détruire la vie que Graham s’est construite. John Rikker se retrouve dans le rôle du nouveau. Encore. Et cette fois, c’est pire que d’habitude, car les médias ont décidé de s’intéresser de près au seul joueur de hockey de première division ouvertement gay. Les fourgons de télévision ont pris racine sur le trottoir devant la patinoire, au grand dam de ses nouveaux coéquipiers. Un joueur en particulier semble très mal à l’aise chaque fois qu’il entre dans la pièce. Certes, Rikker se doutait bien que l’accueil ne serait pas chaleureux, mais il ne pensait pas se heurter à une attitude aussi fuyante. Ancien meilleur ami, ex-copain ou relation d’adolescence, peu importe ce qu’il représente à ses yeux, une chose est sûre : Graham ne va pas bien. Il boit trop et a du mal à se concentrer pendant les entraînements. Les deux garçons les plus solitaires de l’équipe vont finir par s’autodétruire sous la pression qu’ils subissent, à moins qu’ils ne parviennent à se retrouver malgré leur histoire douloureuse. Ce ne sera pas facile, mais il en vaut la peine, l’homme de l’année.

     

    L'homme de l'année (Série Ivy Years t. 3) de Sarina Bowen

     

    Pas celle de l'année, mais une romance toute douce sur deux bogoss sexy empêtrés dans la problématique récurrente du sport (le hockey comme pour toute la série) et de l'homosexualité. Un récit entièrement axé sur leurs retrouvailles et sur le rapport de chacun face à cet écueil du "coming out ou pas".

    Rikker a fait son coming out très tôt et s'est toujours pris en charge face aux diverses réactions sur son orientation. Depuis tout jeune, il a appris, au sein même de sa famille, que le chemin ne serait pas pavé d'arcs en ciel étoilés mais plutôt de rencontres plus ou moins agréables.
    Son premier amour, Michael, lui, a moins bien vécu cette adolescence commune. Pris sous le joug d'une éducation scolaire religieuse, de la peur du regard et du jugement, plus lâche que son jeune ami, il a décidé de cacher ce qu'il était pour devenir un autre que tous pourraient accepter. Quand le drame les sépare et qu'il laisse délibérément la vie l’éloigner de celui qu'il aime pourtant, il essaie juste d'oublier et de poursuivre son chemin sur la route plus rassurante de l'hétérosexualité. Quelques années et le destin suffisent à les pousser à nouveau l'un vers l'autre. Le parcours est difficile, pour l'un comme pour l'autre, quand chacun marche d'un pas différent et que leur relation est entièrement basée sur le bon vouloir de Mike à nier ou accepter ses sentiments.

    On prend vite le pli de plaindre ce pauvre Rikker qui a subi et subit encore et de l'enjoindre en râlant de laisser tomber cet homme qui ne le reconnait même pas aux yeux des autres. Mike, sans être un type détestable car c'est un garçon correct en dehors de ça, n'encourage pas du tout notre sympathie de prime abord.
    Je dis bien de prime abord car l'on comprend très vite que le chemin adopté par l'auteur est celui du double jeu, qu'il n'y a pas tout le temps qu'une seule victime dans une rupture et c'est aspect du livre qui est vraiment le moteur le plus intéressant. En soulignant la souffrance et la culpabilité enfouies de Mike, elle soulève cette sensation moins certaine que l'on ne peut se contenter de juger à brûle-pourpoint le jeune hockeyeur sur son attitude. Ce choix subtil et appréciable est malheureusement trop peu exploité et nous renvoie donc sur une romance somme toute assez classique même si elle reste très bien construite.

    Comme trop souvent, tout s'arrange trop vite et trop facilement : fi de l’animosité qu'auraient pu créer ces années de rejet, fi du propre orgueil de Rikker qui ne le  pousse même pas à être autre chose que celui qui attend le moindre signe pour démarrer au quart de tour. C'est un peu frustrant, ça dynamite un peu la tension et le rythme, même si, bien sûr, le chaos émotionnel n'est pas forcement indispensable à une bonne histoire. 
    On a un très bon point avec l'originalité de chaque début de chapitre où un parallèle entre la technique de jeu et le contenu est mis en place avec beaucoup d'inventivité. Le roman se lit très facilement car il est assez sobre dans son traitement, va à l'essentiel et évoque assez peu la vie d’étudiant, le coté sport étant beaucoup plus mis en avant. L’écriture est sans particularité et sans faille non plus, toute au service de l'histoire et si on ne lui trouve pas de charme spécial, elle assure une bonne narration qui alterne entre les deux héros donnant tour à tour la part belle à leurs sentiments et leurs questions.

    Une lecture conventionnelle qui ravira le lectorat et qui nous offre de beaux moments de tendresse, quelques jolies surprises et beaucoup de ces émois que le premier amour, revenu au goût du jour, apporte toujours. Yop.


    L'homme de l'année (Série Ivy Years t. 3) de Sarina Bowen

     

     

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  • Résumé :

    Il est parfois difficile de s’accepter tel que l’on est et de donner un sens à ses émotions, car pour cela, il faudrait au préalable se connaître et pouvoir se comprendre.

    Théo, un trentenaire à l’enfance compliquée, est doté d’une sensibilité à fleur de peau. Il partage à mi-temps une vie de couple avec Christelle, une amie de lycée. Mais un jour, il croise par hasard le regard d’un inconnu sur une ligne du métro parisien, et voilà ses émotions qui explosent. Théo saura-t-il mettre des mots sur l’attirance qu’il éprouve pour cet homme et accepter d’aimer autrement ?

    Le jeune homme, troublé par le désir, et empêtré dans les doutes qui l’assaillent, voyagera de Paris à Milan à la recherche de cet inconnu dont il ne sait rien. Il parviendra pourtant à connaître son prénom : Giacomo…

    Les deux hommes finiront-ils par se rencontrer ?

    Date de parution : Mars 2018                            Edité par : Evidence Editions 

    La parenthèse     de Nathaniel Vigouroux

     

     Un livre qui nous entraîne doucement mais sûrement dans cette tranche de vie que nous raconte Théo tandis qu'il la vit. On a l'impression d'y respirer dans le même espace que son personnage principal et il étrangement quasi impossible de se détacher du récit tant on y discerne un côté hypnotique.

    Théo est pétri d'indécision, de décisions finalement prises mais déjà rendues inutiles par le temps qui passe. On devient témoin de son introspection et quelque part elle devient la nôtre. On chemine avec lui  à travers toutes les pensées qui lui traversent l'esprit. Ainsi, une grande partie de notre lecture suit le rythme de sa propre horloge. On a tendance à se calquer sur ce temps dont elle donne le tempo et de le savourer en même temps que le récit. 

     Lorsqu’on en vient à Giacomo, c'est autre chose. C'est un homme plus vif que Théo qui, par facilité, laisse glisser sa vie sans heurts véritables. Giacomo dit que l'impatience est l'un des traits de son caractère et c'est ce que nous, lecteurs, ressentons. Les passages concernant le franco-italien sont plus toniques et décidés dans leur écriture.Cette différence de tonalité, ressentie selon que l'un ou l'autre des personnages devienne narrateur, est pour moi une des forces de ce roman. 

    C'est une recherche passive de ce que l'on est véritablement et à laquelle il me semble aisé de s'identifier. Théo essaie d'avancer mais cela se révèle moins que facile de se défaire des ancrages du passé. Ici ce qui compte, plus que la destination, c'est le parcours qui fait que le choix final s'impose finalement de lui-même. 

                                                                                                                                                   Manon


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    La parenthèse     de Nathaniel Vigouroux   (second avis)

     

     

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