• C'est le début des périodes de fêtes et encore plus de celles des nouvelles de Noel, après Isobel Starling, c'est le tour de Johan Fournier de nous faire retomber en enfance avec ces deux nouvelles.

    L'héritier de Noël et L'héritier d'Halloween de Johan Fournier

     Le pitch :

    L’atelier du Père Noël était en ébullition. Cette journée de réveillon se passait à merveille, excepté au poste de garde de la stalactite magique. Elfy, l’elfe maladroit en charge de sa surveillance fit un constat déplorable ; elle fondait. Ceci indiquait que le Père Noël en fonction devait passer le flambeau à Naël, son petit-fils, qui refusait tout lien avec cet héritage. Elfy fut alors envoyé à New York pour le convaincre de revêtir le célèbre costume rouge. Car si Naël n’acceptait pas sa destinée au 26 décembre, la magie de Noël disparaîtrait. Mais sa mission prit un tout autre tournant lorsque leurs regards se croisèrent. Publié en 2016

    Johan Fournier a sans nul doute le sens et le goût de la magie,  ceux de notre enfance et de notre amour des contes de noël dignes de ses comédies américaines ou des Disney d'animation qui nous attendrissent à chaque fois.
    C'est avec une histoire toute en flocons duveteux qu'il nous offre un très joli moment de rêve avec Elfy et son meilleur ami ours Blaise (non n'aies point peur pas de métamorphe dans le coin) chargés par le père noël de retrouver son petit fils Naël pour prendre la succession au pole nord. La magie de noël est en danger et seul un fils Noël peut la sauver en reprenant le flambeau.
    Naëlréfractaire à l'esprit de noël, est devenu un parfait New new-yorkais dans toute sa splendeur, il a atteint son rêve de s'affirmer par la création de son entreprise au sein de la grande pomme et semblait jusqu'ici se satisfaire  de cette réussite. Elfy, le timide, lui découvre peu à peu en quelques heures la chaleur que Naël cache derrière sa nature frileuse et lui fait retrouver le sens de noël, la joie dans les yeux des petits comme des grands et la sensation d'un cœur qui se gonfle de bonheur. Bien des choses qu'une vie faite de succès et d'argent n'est pas parvenue à refaire surgir. 

    Comme dans toute comédie digne de ce nom, nous avons un couple charmant qui se forme sous la plume fantasque d'un auteur qui sait aussi bien se faire plaisir à lui qu'à ses lecteurs, une romance même assez hot pour nous réchauffer un après midi enneigé avec de belles scènes d'amour comme de famille.  Une histoire simple et magique faite  pour rêver, retrouver son âme de gosse et sa libido de prince/princesse où chaque événement se pose comme une parfaite  construction romantique, de celles qui vous laissent ce petit sourire niais avec les lèvres bordées de chocolat et qu'on  rêve de se faire léchouiller à la fin de la séance.
    Johan nous fait rêver  sous la lumière du sapin, nous fait sourire avec son ours Blaise qui est la vraie voix salace du livre et qu'on  apprécie pour l'équilibrage qu'elle apporte à tout ce romantisme certes facile mais Naël c'est noël après tout !  Et on va pas demander à un repas de noël de nous faire perdre du poids  et encore moins à une romance de noël de nous emporter dans les affres d'une histoire compliquée alors qu'on veut juste avoir les yeux qui brillent.

     

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    L'héritier de Noël et L'héritier d'Halloween de Johan Fournier


    Le pitch : 


    Vous souvenez-vous de Naël et Elfy ? Un père Noël récalcitrant à tenir son futur rôle et un elfe, dont la mission était de lui faire accepter son héritage… Eh bien, ils sont de retour…
    Dix mois après leur rencontre, en ce jour du trente et un octobre, alors qu’un événement très attendu s’apprête à chambouler leur vie, une nouvelle aventure totalement imprévue les embarque dans un surprenant voyage. Publié en Octobre 2018

     

     Cette fois, c'est pour la fête d'Halloween que nous allons retrouver nos deux héros toujours aussi amoureux et facétieux. Elfes, père noël et Halloween, curieux mélange me direz vous ! Et bien oui,  curieux mais toujours dans la même veine : avec Amour et Coeur qui peinent à se ménager du temps libre pour se retrouver en couple et surtout  l'arrivée de la petite Becky au sein de leur famille. Une jolie façon d'évoquer toute en douceur le désir d'adopter pour les couples gays et de démontrer que le moteur premier reste le même pour tous, l'amour, la fondation du couple  et le sens de la famille.  

    Elfy et Naël comme tout bons personnages sortis de ces histoires magiques parviennent  avec  beaucoup de facilité à obtenir la petite orpheline le soir même d'halloween. Piégés au retour dans un monde de portails différents, ils finissent à la grande joie de Blaise et de Becky dans le monde du 31 octobre où zombies, sorcières  et autres vampires élisent pour la soirée leur Jack'o lanterne. Celui-ci doit, le temps d'une nuit, les guider chez les hommes pour remplir eux aussi leur fiole des peurs humaines garantissant ainsi la survie de leur propre monde.
    C'est ainsi qu'Elfy passe du faiseur de joie au créateur de phobies, phobies plus ou moins effrayantes selon les cas, nos deux compères réalisent au cours de leur périple le besoin de se rapprocher, de ne pas laisser la vie professionnelle (même si c'est celle du père noël) les séparer peu à peu.
    Encore un joli conte que Johan Fournier nous livre en revisitant à sa façon le monde des citrouilles et des fantômes avec toujours ce regard d'enfant sur tous ces univers de rêves... ou de cauchemars. Les mois de fin d'année  sont parfaits pour souffler et se laisser aller à redevenir des gosses le temps  d'une  histoire qui nous offre toute l'imagerie fantastique nécessaire pour le faire. 
    Et ce sera un plaisir de les retrouver pour lire ce que nous réservent  à nouveau  Naël et Elfy dans leurs prochaines aventures  de Noel. Yop.

    Merci à Johan pour ces Sp!!

     

                                                          L'héritier de Noël et L'héritier d'Halloween de Johan Fournier

     

    Vous les trouverez ici : L'héritier de Noël  L'héritier d'Halloween

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  • Coyote : tome 1 de Ranmaru Zariya...

    Mangaka: Ranmaru Zariya

    Éditions: Collection Hana / Boy's Love

     

    Coyote, alias Lili, est un loup-garou : c'est un secret qu'il cache soigneusement à tout le monde, y compris à Marlène, un beau pianiste de bar qui lui fait du charme. De peur que Marlène ne découvre la vérité sur lui, Coyote préfère prendre ses distances; mais lors de sa toute première période rut, Marlène le surprend par hasard avec les crocs et les griffes sortis, et le secret de Coyote se retrouve éventé...

    Pourtant, Marlène n'a pas l'air d'avoir peur de lui : il propose même à Coyote d'être son partenaire le temps que son état se calme, mais entre les meurtres récents dans la ville et les tensions qui grimpent entre les loups-garous et les humains, il serait dangereux pour Coyote d'entamer une relation avec quelqu'un comme Marlène... D'autant que celui-ci a ses propres secrets à cacher.

     

    *********

    Cette histoire se déroule au sein d'un monde mêlant humains et loups-garous. Ces derniers vivent cachés  aux yeux des autres jusqu'au moment où la famille Garland - sorte de mafia locale - en décide autrement afin d'éradiquer les loups-garous. On a l'impression d'être dans un Londres d'une autre époque.


    Coyote : tome 1 de Ranmaru Zariya...



    On vit au rythme de Coyote dont le pseudo est Lili qui passe beaucoup de son temps libre dans le bar où joue Marlène - on note la référence évidente à Lili Marlène dont Marlène le pianiste en fait son archange. Marlène aime Lili, mais Lili lui cachant sa vraie nature, comme au reste du monde, le fuit le plus possible.


    Coyote : tome 1 de Ranmaru Zariya...



    L'arrivée de la pleine lune va entraîner la première période de rut de Coyote qui va se retrouver dans un état pas possible. C'est Marlène qui va le tirer de ce mauvais pas. Il finit par découvrir son secret et l'aider à passer cette période intense. Autant dire que Marlène a tout de même bien profité de l'état de Lili pour assouvir ses fantasmes sans être surpris, ni apeuré, il semble connaître bien plus de choses qu'il n'y paraît à première vue.


    Coyote : tome 1 de Ranmaru Zariya...



    Dés les premières pages du manga, j'ai accroché sévère car on a déjà la chance d'avoir six planches en couleur - ce qui est très rare - d'un graphisme à tomber , avec une histoire complexe et complètement dans l'air du temps, bien sombre avec des rivalités de pouvoir, de richesse dans les bas-fonds de Londres. La mangaka ne censure pas ses œuvres donc les scènes sont explicites que ce soient celles sur la violence, les meurtres et même sur le sexe - ce qui est préférable aux petits rectangles blancs qu'on voit fleurir sur la plupart des yaoi. L'utilisation de pseudo pour ces personnages m'a aussi plus qu'émoustillé, car les deux jeunes hommes se retrouvent affublés de pseudo féminin en total contradiction avec leur physique.

    Coyote : tome 1 de Ranmaru Zariya...


    Lili et Marlène restent au centre de ce premier volume d'une série en cours. On suit chacun des personnages dans leur "famille" respective ainsi que l'attirance quasi inéluctable qu'ils ont l'un pour l'autre. On peut sentir une ambiance digne du parrain de Corleone, avec leurs prises de pouvoir de gangs....

    Tout comme VOID, une découverte magnifique, je suis vraiment impressionnée par la qualité de l’œuvre dans sa globalité tant graphique que scénaristique. C'est un vrai bijou que je recommande et dont j'attends la suite avec une impatience de plus en plus grande....Rose Taylor


    Coyote : tome 1 de Ranmaru Zariya...

    C'était une petite dernière pour vous donner envie , vraiment envie !


    Vous le trouverez ici: Coyote - Tome 01
        

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  •  Premier coup d'essai réussi pour cette incursion de Marie HJ dans le mm avec son With Love -Vadim sorti début Novembre 2018. J'annonce clairement que j'ai adoré mais que je vais mettre aussi des "mais" mais que quand même j'ai beaucoup aimé ...vous voyez déjà l'allure de la chronique !


    With Love- Tome 1 Vadim de Marie HJLe pitch :

    Identité : Adam Paxali
    Surnom officiel : Pax
    Surnom secondaire, mais non moins officiel : Dieu du pieu (ça rime)
    Profession : Journaliste d’investigation pour le canard En Immersion.
    Spécialité : M’immerger (ça tombe assez bien, remarquez)
    Mission pour les six mois à venir : Enquêter sur les retombées du mariage gay… Pénétrer un club homosexuel. M’enfoncer profondément dans le milieu. Caresser le mode de vie des protagonistes. Défoncer leurs barrières et pondre un article orgasmique.
    Problème majeur à l’horizon : Un russe nommé Vadim. Lui n’était pas prévu au programme. Je ne comprends pas cette attirance, mais une chose est certaine… ça va tout compliquer… 
    Armes massives du dit problème : Ses yeux, son accent, son sourire… mais aussi sa tendresse, sa douceur… Il me semblait moins « dangereux » que ses potes… Il s’avère qu’il l’est beaucoup plus…
    Moyen de défense activé : Aucun, je n’ai rien vu venir. 
    Suite présumée des événements : Je ne préfère pas le savoir...

     

    Si vous avez capté l'originalité du résumé vous avez déjà un sérieux avant goût du contenu qui est du même acabit : c'est à dire surprenant, drôle, chaud et en même temps novateur d'une certaine façon !
    With Love est un roman qui se lit d'une traite, c'est une excellente romance mm qui check quasiment toutes les attentes qu'on pourrait avoir de ce genre de livre. C'est fin tout en étant parfois très cru sans jamais tomber pourtant dans le vulgaire (en tout cas pas dans ma définition de celui-ci), une écriture plurielle qui sait jongler avec les mots et les émotions pour chaque situation, qui sait s'adapter à l'instant T du récit et lui apporter la touche d'humour, de tendresse ou de profondeur nécessaire sans jamais perdre la constance de son style ultra-dynamique. On ne craint pas l’excès d'humour car il est parfaitement dosé, encore moins celui de la tendresse, de la peur et de bien d'autres émotions. 

    On a clairement affaire à une auteure qui sait manier son rythme et le distiller toujours à bon escient, certaines fins de chapitres sont un pur bonheur et ça fait un bien fou de se préparer mentalement à passer une nuit blanche car, faible mmiste, c'est ce que tu vas faire crois moi ! Certaines vannes et trouvailles sont juste hyper actuelles y compris dans cet espèce de regard cliché qu'elles posent sur le monde gay !
    La narration percutante sait s'adapter à chaque personnage pour leur donner une vraie personnalité, que ce soit dans l'humour débridé d'Adam et de ses joutes avec sa collègue de travail, l'humour plus cliché mais tout aussi appréciable (et oui je le dis, des fois savoir utiliser le cliché avec talent ça s’apprécie) de Jo le colloc de Vadim. Marie HJ aborde un sujet plus que d’actualité par sa trame de base, le mariage pour tous et l'homophobie recrudescente, chez nous comme ailleurs, à travers l’enquête d'Adam, journaliste d'investigation, qui provoquera sa rencontre avec Vadim.

    Les personnages sont à la fois emblématiques du mm et à la fois assez particuliers, on a une histoire basée sur un GFY agréable avec l'image du pur hétéro obsédé par tout ce qui est nibard. Mais en parallèle, ce même type est d'un humour tout aussi fin que salace et à la,recherche d'une certaine stabilité au milieu d'une vie amoureuse chaotique. Un profond besoin d'échange et de partage se fait ressentir sans qu'il puisse trouver la solution à ce besoin ni mettre les mots sur son malaise. Adam se révèle très vite etre quelqu'un de tendre mais aussi  tenace, assez pour etre celui qui va chercher l'autre malgré ses peurs.
    L'approche psychologique de Vadim et de ses travers amoureux est aussi subtile que persuasive, comme ceux d'Adam, son mec super-hétéro boosté à l'égo sexuel. Les questions et les révélations sont justes, sont douloureuses et désespérées sans jamais devenir poussives pour le jeune russe. Sa douceur évidente émane d'une masculinité assumée, d'un homo qui est un homme et pas une psyché fantasmée de gay en souffrance. Cet homme sensible vit sa rupture comme tout être, homme ou femme, dévasté par la trahison mais rassuré par la résilience des sentiments qui donnent l'impression que le souvenir vous raccroche à ce que vous avez perdu. 

    Vadim était à deux doigts d'y être, le bonheur, le couple, la vie à deux pépère loin de cette recherche perpétuelle de l'autre, de l’âme sœur. Anéanti par l’échec de son rêve, il croise Adam . Une rencontre simple dans un bar gay qui, sous couvert d'immersion, va les plonger dans une histoire d'amour moins naïve qu'elle n'y parait, dans une quête de l'autre  et de la maîtrise de ses peurs. Adam découvre un univers en même temps qu'un homme et surtout qu'un amour qu'il n'espérait même plus.Un monde nouveau qui s'ouvre pour deux hommes persuadés d'avoir déjà pris la bonne route avant de découvrir un nouveau sentier beaucoup plus passionnel. Vadim découvre que la trahison soulève parfois des problèmes bien plus personnels que celui d'avoir été lésé et que se remettre en question n'est pas toujours évident.
    On assiste surtout a une très belle histoire d'amour faite de patience, de découverte et de petits pas torrides, une histoire qui taille un  peu le costard à certains clichés tout en restant pourtant parfaitement dans les clous avec les codes romantiques. L'auteure crée un bel ensemble de personnages secondaires qui n'en sont plus vraiment tant on leur devine vite un avenir dans les tomes suivants. On a l'icone du pote gay efféminé, fan de bear, la pote de travail et de rime lesbienne qui m'a l'air totalement badass et quelques autres placés ça et là avec intelligence. Chacun d'eux permettant de mettre un peu plus nos deux héros sous des lumières différentes,  et abordant également, sous couvert d'un sujet politique et social, ce questionnement sur l'image de la création d'un foyer, l'obtention d'un ciment qui serait le garant d'une histoire durable et affirmée par le schéma familial traditionnel 1+1= enfant.

    Abordons le chapitre des mais !
    Mon premier "mais" arrive car si je veux bien observer effectivement des différences entre les couples gay ou hétéro, baser l'édifice d'un couple, son avenir, sa fiabilité, le réduire à une espérance de vie liée à la présence d'enfant ou de mariage me semble en revanche un peu houleux (même si je suis sure que l'argumentaire a sa raison d’être et qu'il est interpellant, je ne le pense pas systémique). Les mariages hétéro aujourd'hui ne durent pas plus avec ou sans enfants (ou avec bien peu de différence dans le temps).Les piliers de notre chère France (travail, famille , patrie ) se cassent un peu la figure depuis quelques années déjà mais c'est un autre débat).  La théorie sur le sens de la fidélité n'est pas forcement propre au genre du couple mais bel et bien aux personnes et leur éducation  et parfois plus souvent leur libre arbitre ou leurs pulsions et bien des couples hétéros sans enfants ont eu aussi ce questionnement et cette impression d’être hors normes, sont ils moins fidèles pour autant?

    Second "mais" : si l'histoire est d'une séduction terrible  par l'alchimie des deux hommes, il y a une légère surabondance de sexe  (oui je sais moi, j’écris ça j'en crois pas mes yeux moi-même ) pas forcement nécessaire à l'essor du récit. Elle rend pour le coup l'approche d'Adam d'une sexualité inconnue plutôt facile même si encore une fois les choses sont faites pour que ça passe toujours bien (on a pas non plus un jeune bleu du sexe qui tombe dans la megaperformance gay). La sensualité est un des points forts de ce roman, on ne va pas le nier, et elle est encore plus forte tant elle est construite plus sur les sentiments que sur l'attraction pure. 
    Un autre "mais" serait l'absence de cette enquête d'immersion poussée dont on n'aura pas au bout du compte les développements. Peu d'intervention de ce monde gay concerné par le mariage si ce n'est par la présence de la meilleure amie lesbienne mais c'est trop léger à mon goût et c'est vraiment dommage. Son poste de journaliste, le but même de son enquête étant une des ficelles tactiques du scénario,  le développer vraiment aurait été un pari très tentant. 

    Abordons enfin le chapitre du "mais" du "mais" :
    Avec une vision du couple plus profonde qu'il n'y parait, tout ça empaqueté dans un univers gay aussi bien estampillé clubbeur que normalisé par la vie commune rangée, ce roman a vraiment su dégager une ambiance toute personnelle. Si je lui trouve des "mais", l’honnêteté me pousse à crier haut et fort que ceux-ci, on s'en cogne royalement car je n'attends pas après une romance pour m'informer d'un événement sociologique, politique ou culturel, j'ai bien d'autres cercles littéraires pour combler ce besoin d'informations et le trouver d'une façon plus sérieuse et poussée.
    Il y a aussi le "mais" qui pourrait concerner une couverture qui en librairie n'aurait pas forcement accroché mon regard, quand sa quatrième en revanche annonçait à elle seule la très bonne surprise qu'on allait y trouver dans les lignes.

    Et pour finir, allergiques au manque de variété lexicale fermez vos douces paupières, car je vais citer toutes une série de mots à bannir des chroniques d'aujourd'hui (je vous épargnerai la fluidité car le style ne mérite quand même pas ça !)
    Ce bouquin est une réussite aussi bien dans ses défauts parfaitement contrôlés que dans ses qualités et son originalité, il a le mérite de mettre en avant le choix amoureux des personnes plutôt que celui des genres, de nous faire rire dans une actualité pas toujours drôle à vivre et de prouver qu'un auteure M/F peut encore me surprendre ! Yop

    C'est parti !!! 
    #pépite #coupdecoeur #jaiadoré #regalezvous #cestpasparfaitmaisonsencogne #lirecarimeavecplaisir

    Merci Marie HJ pour ce sp, on attend avec impatience l'histoire de Jo!!

     

    With Love- Tome 1 Vadim de Marie HJ

     
     
     
     
    Vous le trouverez ici :With Love
     

     

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  • Aliento de vida de Mayday MC

     

     

    Dans le brouhaha cosmopolite de la capitale péruvienne, Juan est l’archétype du parfait célibataire, enfermé dans une routine qui peine à se substituer à ses désirs les plus profonds. Entre sexe, boulot, jogging et boîtes de nuit, il cherche l’étincelle qui lui redonnera le goût de vivre.

    Déçu par sa dernière relation, il enchaîne les aventures sans lendemain avec des femmes et des hommes qu'il ne connaît pas, ou peu. Puis un jour, au détour d’une exposition où il ne pensait trouver qu’ennui, il rencontre Atawanka et c’est la foudre qui s’abat sur lui.

    Malheureusement pour Juan, rien n’est jamais simple. Atawanka est un Quechua, descendant direct de l'ancienne civilisation inca... et c'est aussi un homme. Or le Pérou porte encore aujourd'hui la marque de longs siècles de discriminations ethniques et sexuelles.

    Freiné par les déceptions passées, Atawanka se montre froid et méfiant, réticent à s’engager avec un homme d’origine espagnole. Il faudra de la persévérance à Juan pour surmonter les réticences du bel Indien. Tout autant que du courage afin de se remettre en question pour espérer séduire l’homme qui, il en est sûr, tient son bonheur au creux de sa main.

     

    ********

    Direction l'Amérique du Sud et plus particulièrement le Pérou, à Lima pour suivre Juan, jeune homme d'origine espagnole qui tente de survivre à sa rupture avec Carlos, son premier amour mais aussi l'homme qui l'a traité comme un moins que rien. Il souffre et pour tenter de passer à autre chose, il enchaîne les coups d'un soir, tout en menant sa vie et protégeant son cœur, qu'il a entouré d'une énorme carapace protectrice. Lors d'un vernissage, il tombe sur un indien inca, jeune, magnifique, et photographe talentueux qui va faire repartir son cœur de façon incontrôlé malgré l'attitude froide de ce dernier.

    Même si l'histoire débute comme beaucoup d'autres romances, elle va plus loin car elle pointe du doigt la difficulté pour les personnes, attirées par le même sexe , de vivre dans une société encore très archaïque sur l' acceptation des différences. La religion pour beaucoup, y étant encore omniprésente, semble régler la vie des gens notamment le mariage, les enfants, la bienséance ...sinon c'est passage direct en enfer. On  a l'impression que malgré la modernité, les vieilles traditions sont encore tenaces et qu'elles marquent profondément la vie des habitants et leurs croyances, d'où cette impression de faire un bond en arrière lorsqu'on compare cette société à d'autres en Europe.

    Elle parle aussi du racisme exacerbé entre les espagnols descendants des colons et les indiens incas qui sont considérés comme des "sauvages" dans les villes, qui se font molester, insulter et cataloguer. Elle  montre la pseudo-supériorité que les "blancs" pensent avoir sur les indiens et sur la terre de leurs ancêtres juste parce qu'ils ont plus d'argent, de pouvoirs et les lois pour eux.

    Juan vit caché de part sa sexualité. Atawanka, lui, subit en plus  le rejet à cause de sa couleur de peau, ce qui explique ses hésitations à faire confiance à cet espagnol qu'il juge comme les autres. Ça en fait un roman très introspectif parce qu'on suit tous les sentiments de Juan, qui se sent bafoué, rabaissé par son premier amour et qui lui ont fait perdre le peu de confiance qu'il avait en lui. On sent, dés le début, qu'il lutte contre la souffrance, la perte d'estime de soi due à sa relation malsaine et à tout son passif familial. Après ce coup de foudre, il recommence à batailler, contre sa raison, pour ouvrir à nouveau son cœur, réaliser ses rêves d'une vie meilleure, de bonheur au sein d'une société pas très ouverte. Et de l'autre, on suit Atawamka qui doit affronter la société pour s'épanouir professionnellement, personnellement et protéger sa famille....

    L'auteure décrit magnifiquement toute la palette de sentiments allant de la colère, la révolte, l'amitié, l'amour, le sexe dans un roman poignant, intense dont les sujets traités sont plutôt lourds mais sans en altérer le cœur qui reste une magnifique histoire d'amour....Rose Taylor
    Merci à Mix Editions pour ce sp !

    Vous le trouverez ici : Aliento de vida

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  • Résumé :

    À vingt-six ans, les jours de Gordon sont comptés. Du moins, il espère qu’ils le sont. Lassé de la culpabilité et des regrets qui découlent d’un horrible accident de voiture, deux ans auparavant, dans lequel un homme a perdu la vie, il se réveille chaque matin avec des pensées suicidaires. Alors que la loi l’oblige à travailler pour expier ses péchés, sa rédemption personnelle est beaucoup plus difficile à trouver.

    Puis Minus – un simple sans-abri qui a sa propre croix à porter – sauve Gordon d’un terrible destin. Une nuit, non seulement Gordon trouve une lumière à suivre, et peut-être même un but à sa vie, mais aussi la possibilité que l’amour l’attende au bout du tunnel.

    Il n’aurait jamais imaginé qu’il découvrirait un moyen de se pardonner et, qu’en le faisant, il ouvrirait suffisamment son cœur pour gagner l’acceptation et l’amour de la personne qu’il a le plus blessée.

    Date de parution : novembre 2016            Publié par : Dreamspinner Press

    Collision    de John Inman

     Un livre qui débute sur un prologue assez saisissant. Quelques pages qui expliquent comment trois vies ont été brisées parce que l'un des concernés a bravé tous ce que nous savons ne pas être de bonnes conditions pour prendre le volant. Ces trois premières pages vous prennent aux tripes par leur réalisme. On voit clairement ce trajet dangereux assorti de SMS écrits par un conducteur aviné alors que celui-ci est au volant. Cette histoire commence par le rappel de cette collision. 

     Le premier personnage que l'on rencontre est Gordon. Il s'agit d'un ancien présentateur météo promis à de grands succès. A présent, il vivote et subit les tourments de son passé qui viennent le hanter. Puis vient sa rencontre avec Minus, un jeune homme blond, dont on sait peu de choses. C'est à travers leurs comportements et leurs actes que le lecteur apprend petit à petit à les cerner. Leur rencontre est comme une seconde collision. Alors que la première a provoqué la fin d'une partie de leurs vies et les a plongés dans une léthargie dont les deux hommes semblent s’être accommodés, la seconde fait office de réveil. Celui-ci n'est pas brutal, le temps recommence à s'écouler et les conduit à revivre. Leurs mondes recommencent à tourner. 

     Ce changement se perçoit au fil des pages tandis que l'histoire défile. On a l'impression que la nuit prend fin et que le jour se lève de nouveau. Le personnage de Gordon devient plus gai, il reprend sa vie en main, fait des projets. Minus lui aussi décide d'avancer en acceptant de le faire aux côtés de l'homme qui lui est venu en aide. Parce que c'est de ça aussi qu'il s'agit : deux personnes, qui ne se connaissent pour ainsi dire pas, s'entraident à revenir à la vie. Il y a presque quelque chose de magique, et peut-être d'innocent, lorsqu'on s'attarde sur ce sentiment de confiance presque instantané qui s'instaure entre les deux hommes. La simplicité de ce fait nous le rend encore plus important.   

     Même si le roman n'est pas des plus joyeux, on peut s'amuser de quelques comparaisons et images bien placées qui nous font tout de même sourire. Ce roman-là a un petit goût de "reviens-y". Une histoire qui démarre en nous donnant l'impression que ces personnages vont droit dans le mur et qui d'une certaine façon devient salvatrice pour eux. Une lecture que j'ai appréciée et qui m'appelle déjà pour un autre passage. 

    Manon

    Vous le trouverez ici : Collision
      

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  •  

    Gun a sauvé la vie de la Reine, et sa récompense sera son propre esclave, choisi parmi tous ceux disponibles sur le marché. Mais il ne souhaite pas avoir un esclave ordinaire, il en veut un qui soit beau et fort. Mais le plus important est que ce soit un esclave qui ne soit pas déjà soumis et obéissant – il veut un homme qui a besoin d’être discipliné…
    Quand il aperçoit Maddox, il se rend compte immédiatement que c’est le genre d’esclave qu’il recherchait. C’est celui qu’il veut. Par chance, la Reine est prête à dépenser n’importe quelle somme pour le rendre heureux…
    Maddox avait été capturé et réduit en esclavage seulement deux semaines plus tôt, et il n’oserait jamais se soumettre sans se battre, mais tandis qu’il apprend à connaître son nouveau Maître, quelque chose en lui change, et peut-être que la liberté n’est pas la seule chose qui compte…
    Deux hommes forts qui doivent apprendre à se connaître et se respecter trouveront un terrain d’entente et une compréhension mutuelle…

     

    ********

    L'histoire se déroule dans un monde fictif mais à une époque similaire à la notre. Il y a de la technologie de pointe, mais aussi des esclaves et même des rangs à l'intérieur de cette caste. On se retrouve au sein d'une royauté régie par une reine, plutôt bienveillante, ayant sous ses ordres tout un bataillon d'hommes qui forment son harem mais dans laquelle elle n'a tout de même pas droit à l'erreur.....Ça peut sembler un peu ambivalent le rapport technologie - esclave - harem - reine, mais ça fonctionne vraiment très bien, on a vraiment l'impression d'être dans un autre monde comme un univers parallèle.

    Dans ce tome un, on suit l'histoire de Gun, un dieu blond aux yeux verts, premier concubin de la reine qui se voit offrir Maddox, jeune noble capturé et mis en esclavage quelques semaines auparavant. Autant dire que ce dernier a du mal à accepter cette condition toute nouvelle pour lui qui le prive de sa liberté et de son libre arbitre. Il tente donc de se rebeller contre cet état de fait -et on le comprend bien - mais se retrouve, sans pouvoir rien y faire, sous la coupe de Gun. Gun est lui aussi un esclave, mais c'est le haut du panier car la reine l'adule, le comble de tout et il possède même beaucoup de pouvoir  par rapport à son statut.

     Le mode "dressage" de Maddox par Gun nous le fait appréhender en temps que maître, un maître relativement tendre et qui s'attache très vite à son jouet, en plus de sa position, son rôle où lui-même est confronté aux règles de l'esclavage qu'il ne peut éviter. Il se retrouve souvent tiraillé entre son statut, sa place et ses désirs.

    L'accent est mis sur la psychologie des deux personnages - l'opposition esclave / non esclave est bien pointée du doigt,comme sur le fonctionnement des rangs d'esclaves et un peu sur la politique de ce royaume dominée par une reine. Le côté BDSM est présent mais reste léger et émoustillant - enfin surtout pour le lecteur - car les fesses de Maddox ne seraient peut-être pas du même avis. En général, je ne suis pas une très grande fan du genre mais là, j'ai bien aimé le style de l'auteure,elle aborde le sujet de façon sympa - j'avais presque envie d'y participer, explicite mais sans vulgarité ni mots crus, ça donne presque - j'ai dit presque - envie d'essayer on se laisse bien porter par l'histoire. On découvre  un Gun en maître plutôt attentif et tempéré, un Maddox très rebelle au départ mais qui va, petit à petit, découvrir des choses sur lui-même et sur le monde nouveau qui l'entoure. Ils sont assez fougueux ensemble et ça marche bien, très bien sur moi ....

    Ce fut une bonne découverte qui va me faire attendre le 2nd volet avec une certaine impatience  .... Rose Taylor

    Je remercie beaucoup l'auteure Taylor Kinney pour ce SP.

     

     Vous le trouverez ici : Maddox

     

     

     

     

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  • Neon Amber Sign d' Ogeretsu Tanaka...

    Mangaka: Ogeretsu Tanaka

    Editions: Yaoi Taifu

    Souvent incompris à cause de son visage inexpressif, Ogata n'en reste pas moins un beau jeune homme qui travaille comme hôte de salle dans une boîte de nuit. C'est dans cette dernière qu'il fait la connaissance de Saya, un Gyaru-o - homme aux cheveux blonds et à la peau bronzée - connu pour enchaîner les conquêtes féminines. Malgré des caractères diamétralement opposés, les deux hommes vont pourtant tisser des liens et se rapprocher peu à peu. L'issue de leur relation dépendra cependant d'une chose essentielle: leur capacité à faire face à leurs sentiments ....

     

    *********

    Comme à mon habitude, le charme a commencé avec la couverture qui est d'une beauté (en vrai encore plus qu'en photo), je crois que j'aurais craqué rien qu'avec elle .... Et puis le résumé m'a intrigué aussi, mon naturel curieux a fait le reste ...Et ma faiblesse aussi ...Enfin tout quoi ! C'est le premier manga de cette mangaka que je lis mais ce ne sera pas le dernier puisque j'ai déjà craqué et lu Yarichin Bitch Club tome un -ce sera pour une prochaine chronique- mais revenons à nos moutons ...

     Ogata est un jeune homme qui bosse dans une boîte de nuit mais dont le visage ne laisse transparaître aucune émotion, à son grand regret. Ça lui vaut un bon nombre de râteaux auprès de la gente féminine sans qu'il ne puisse y faire grand chose...

    Neon Amber Sign d' Ogeretsu Tanaka...

    Mais cela change quand il rencontre Saya qui passe ses soirées à avoir des déboires avec des filles. Très vite, Ogata est intrigué par Saya de part son physique particulier mais aussi de part son aptitude à décrypter toutes les nuances de son visage. Ogata se retrouve, un jour à aider Saya et ce dernier, en échange, lui concocte des petits plats après son service de nuit, dans son restaurant familial. Petit à petit, Ogata va prendre de plus en plus de plaisir à ces petits moments partagés auprès d'un Saya qui sait parler à son estomac. Ils vont partager de plus en plus de temps ensemble, ce qui trouble profondément Ogata mais aussi Saya : Ogata parce qu'il est hétéro et qu'il trouve Saya du tonnerre et Saya parce qu'il ne s'accepte pas comme il le devrait.

    Neon Amber Sign d' Ogeretsu Tanaka...

    On suit donc l'histoire de ces deux jeunes hommes face à leurs dilemmes internes. L'un essaye de comprendre pourquoi son corps réagit à celui d'un homme et il a bien du mal à s'y faire. L'autre qui se rejette lui-même en pensant qu'il n'est pas "normal" et qu'il est dégoûtant. On souffre beaucoup de la manière de pensée de Saya car il se dévalorise tellement qu'on a de la peine pour lui, qu'on voudrait le secouer pour lui dire qu'il est beau, qu'il est gentil et surtout qu'il mérite le bonheur quelque soit le chemin qu'il prend.

    Neon Amber Sign d' Ogeretsu Tanaka...

    Après maints petits tourments qu'ils s'infligent tous les deux , ils finiront sur la même longueur d'onde  et trouveront le bonheur ...

    Finalement, le thème est bateau mais les dessins sont magnifiques et rendent tellement bien les émotions qu'on craque pour Ogata et Saya. Saya reste mon personnage préféré pour sa fragilité et son parcours personnel, il arrive à ce dépassement de soi qu'on espère tous avoir quelque soient nos obsessions, nos complexes .... Donc un vrai coup de cœur à dévorer...vite... Rose Taylor

    Vous le trouverez ici : Neon Sign Amber

        

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  • Hang out crisis de Owal...

    Mangaka : Owal

    Éditions : Collection Hana /Boys'love

     

    Véritables tombeurs de ces dames, Jôsei Tsubakiya et Motoki Sakurai sont des stars de leur université. Pourtant, après une soirée ratée et un peu trop arrosée, les deux jeunes hommes finissent ensemble dans un love hôtel. Bien que tout soit parti d'une simple blague, la situation ne laisse pas Jôsei de marbre et Motoki se voit contraint de le soulager avec ses mains....avant de se retrouver lui-aussi dans une situation inconfortable! La curiosité et le plaisir étant plus forts que la raison, les deux garçons se lâchent et les choses dérapent très vite!

     

    ******

    Hang out crisis de Owal...

    On suit les aventures de deux étudiants chauds lapins : Jôsei et Motoki qui font parti d'un club loufoque. Ils sont en dernière année et profitent de la moindre occasion pour faire la fête avec des filles jusqu'à ce qu'une soirée tourne court faute de filles leur plaisant vraiment. Un peu ivres, ils finissent par faire des tas de galipettes ensemble pendant toute une nuit dans un love hôtel. Même si Jôsei semble ne pas changer, Motoki affronte bien des tourments internes face au plaisir qu'il a ressenti dans les bras de Jôsei. Il va remettre en cause sa vie sexuelle.

    Hang out crisis de Owal...

    Et après maintes interrogations, il va finalement se rendre compte qu'il n'y a que Jôsei qui lui fasse vraiment de l'effet et pour qui il commence à éprouver beaucoup de sentiments. Il se retrouve en plein dilemme car il pense que Jôsei, de son côté, a juste pris ça pour un jeu... Jusqu'au moment où Jôsei va vraiment ouvrir les yeux ...

    Hang out crisis de Owal...

    C'est le premier yaoi que j'ai lu donc en plus d'être génial -à mon humble avis- il a une place un peu particulière dans mon cœur....J'adore le style graphique,je suis tombée en amour du coup de crayon de l'auteure, les personnages sont beaux même si quelques fois les cases sont un peu fouillis...C'est une petite histoire à croquer, je suis fan de Motoki et vit avec lui les différents tourments qui l'assaillent, je peste contre Jôsei, et le supplie d'ouvrir les yeux et surtout son coeur à Motoki.

    L'histoire de Motoki et Jôsei est un one-shot dans lequel on trouve deux autres petites histoires : .Monsieur le salaryman est un véritable pervers:

    Hang out crisis de Owal...

     

     

    Petite histoire entre un businessman timide, coincé voulant s'adonner à des jeux un peu pervers avec un escort boy qui lui a tapé dans l’œil

     

     

     .La Belle et la Bête:

    Hang out crisis de Owal...

     

    Le conte de fée revisité en mode gay qui aurait dû s'appeler le Beau et la Bête.

     

     

     

    J'espère vous avoir fait un peu craqué parce que moi c'est le cas .... Rose Taylor

     

    Vous le trouverez ici: Hang Out Crisis

     

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  • Tokyo Boy Meets Country de Yuri Takayoshi....

    Mangaka : Yuri Takayoshi

    Editions : Yaoi Taifu

    Chiaki, un jeune citadin, s'est vu confier la réalisation d'un "grand projet" dans la sous-préfecture de Tokachi de l'île d'Hokkaido. Malheureusement, à son arrivée, il se retrouve au beau milieu de la campagne avec seulement des champs et des vaches à perte de vue!

    Son patron, qui n'est autre que son grand-père, lui annonce alors qu'il devra suer sang et eau pour payer son billet retour et devenir enfin un homme responsable. Désespéré, Chiaki n'a d'autre solution que d'accepter ce nouveau challenge.Toutefois, notre citadin n'est pas au bout de ses peines; sa rencontre avec l'impressionnant Sôichirô, un fermier de la région, le désarçonnera encore un peu plus.

     

    **********

    Typiquement, dans ce one-shot, c'est le choc des cultures entre un citadin pur jus et un poil hautain, sûr de sa propre importance et un campagnard, immense, esseulé et renfermé, et qui vont devoir composer l'un avec l'autre ....

    Tokyo Boy Meets Country de Yuri Takayoshi....

    Tokyo Boy Meets Country de Yuri Takayoshi....

    On fait connaissance avec Chiaki, jeune diplômé qui bosse dans l'entreprise de son grand-père. Il estime qu'il n'a pas à commencer au bas de l'échelle du fait de ses connaissances et de son statut social, ce qui va obliger son grand-père à le remettre dans le droit chemin. Croyant partir en mission d'une très haute importance, il se retrouve les pieds dans la bouse avec ses louboutins et son costume haute-couture face à Sôichirô, un paysan faisant fi des convenances... Chiaki se rend vite compte qu'il n'aura pas d'autre choix que de travailler aux côtés de Sôichirô pour pouvoir se payer son voyage de retour en ville.

    Tokyo Boy Meets Country de Yuri Takayoshi....

    Chiaki, malgré l'image qu'on a de lui dés le départ, s'avère vite appliqué et impliqué dans les tâches qu'on attend de lui auprès d'un Sôichirô, solitaire, plutôt beau gosse mais mal vu par ses voisins parce qu'il est gay.

    Tokyo Boy Meets Country de Yuri Takayoshi....

    Contre toute attente, ces deux-là vont s'entendre et développer de l'amitié jusqu'à ce qu'une confrontation avec le voisinage change la donne ainsi que la visite surprise d'un ami citadin -lui aussi- de Chiaki qui sèmera la zizanie ....

    C'est un joli petit manga sur les différences de culture que l'on peut trouver entre la ville et la campagne sans critiquer ni l'un ni l'autre. On y trouve des personnages attachés à leurs racines, voulant juste vivre leur vie de façon paisible en accord avec leurs sensibilités. On vit les tourments de Sôichirô qui est seul, isolé et surtout semble triste de ne pouvoir accéder au bonheur dont tout le monde rêve, ça le rend attachant car on aimerait qu'il y croit , que son tour viendra...et ceux de Chiaki qui passe d'un statut de tête-à-claques à celui d'un petit mec tout mignon prêt à tout pour défendre celui qu'il apprendra à aimer....

    L'histoire change un peu car elle se passe essentiellement à la campagne, on y apprend la culture des oignons, la passion de la bonne cuisine simple mais efficace, on a l'impression de prendre le temps de vivre sans tout le stress urbain. Franchement, un moment de lecture paisible qui change et qui amène à se recentrer sur l'essentiel ... Rose Taylor

     

    Vous le trouverez ici : Tokyo boy meets Country

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  • Première découverte de la plume gracile de Jae Akahone avec Mue-Birdy tome 1 sorti le 1er Novembre 2018 en auto-édité.


    Mue (Birdy t. 1) de Jae Akahone

    Le pitch

    La routine ronge Kirill depuis de nombreuses années et aucune opportunité ne se présente à lui pour la renverser.

    Dépité de devoir travailler pour Noël, il brave le froid et la neige pour retrouver le maigre confort de son petit appartement, ne s'attendant absolument pas à tomber sur le grain de sable qui enraiera sa routine bien trop huilée.

      

                                         * * * * *

    Une jolie histoire assez poétique, assez naïve dans le sens artistique  du genre, ou un jeune homme aide un presque adulte à se trouver et à se construire.

    Un Jasper sorti de nulle part et tombé d'un nid assez douloureux  et qui vient doucement, peu à peu  nicher dans le petit appart de Kirill. Le jeune garçon grandit au fil des semaines, s’épanouit et surtout se remplume nourri par l'affection et l'attention que lui porte son sauveur jour après jour. Quand on croit que c'est l'innocent qui retrouve (ou trouve tout court) goût à la vie, on se rend compte que Kirill lui y renaît aussi peu à peu tel un phœnix endormi depuis trop longtemps. Le quotidien qui permet de retrouver la joie et la plénitude d'observer un détail, la satisfaction d'un sourire ou de la simple pensée d'un foyer qui n'est plus vide.
    Kirill renaît et Jasper mue, Jasper apprend et Kirill redécouvre : deux apprentissages sur un même  plan qui se frôlent toujours tout en douceur. Une relation surprenante, déroutante pour le jeune célibataire perdu dans sa routine, perdu dans une vie monotone et qui malgré lui redonne le gout d'entendre les cris d'oiseaux qui brisent les détails du silence. Kirill retrouve ses sensations perdues, noyées sous les poids des années passées et des angoisses qu'il a su enfouir oubliant ainsi la perte de sa famille.
    Jasper pose un regard curieux et tellement rafraîchissant sur cette vie et sur cet homme qui fait tant pour lui, il volette gracieusement et discrètement autour de Kirill et finit toujours par se poser comme un oiseau lentement apprivoisé avec amour. Mais le petit prince nous a bien montré que l'on apprivoise que ce qui se donne et les leçons s’apprennent dans les deux sens. Kirill par la liberté qu'il offre à Jasper et Jasper par les nouvelles perspectives qu'il offre sans le savoir à son sauveur. 

    Si j'aime assez cette douceur hivernale parsemée au fil des chapitres, j'ai un peu plus de mal à saisir la nécessité de ces scènes d'affrontements (qui n'en sont pas vraiment) entre Jasper et Kirill qui angoissent énormément ce dernier. Ces quelques scènes pèsent sur le rythme et même si on comprend leur présence et leur logique - la peur et la crainte liées à l'âge et l'innocence de Jasper - il me semble que les répéter n’était pas indispensable. Elles dégagent une lenteur préjudiciable en fin de roman.
    C'est aussi l'histoire de ce quotidien loin des vies trépidantes, ce quotidien auquel on cherche tous plus ou moins à s'échapper bien loin des personnages de romans qui réveillent plus le fantasme que le romantisme. Ce canapé et ce chez soi qui signifient la fin d'une journée sans grand intérêt, cet attrait pour le petit confort suffisant d'un sourire qui attend derrière la porte, ce petit confort si discret et pourtant si important qu'il peuple cette même journée de la plus charmante des façons jusqu'à la rendre radicalement différente et totalement irremplaçable.

    C'est comme un conte chaste et romantique où l'on explique plus l'éclosion de ce bien-être qu'apporte la proximité et la découverte de l'autre,  ce cote rassurant qui permet aux sentiments,  à l'amour de naître et de s’épanouir et cela au delà des genres, un amour naissant avant tout entre deux personnes avant d’être homme ou femme. Kirill est un personnage qui fait intuitivement penser à la demi sexualité et peut-être même à la pan sexualité par sa vision très large du sentiment amoureux. Son histoire et le mystère qui rodent autour de Jasper sont une petite ode discrète à la confiance nécessaire pour aimer l'autre, à la douceur d'un simple baiser comme gage aussi puissant qu'une sexualité torride. Un récit  où la tendresse ne nous met pas a l'abri des questions sur les mésaventures de Jasper et qui nous laisse présager un deuxième tome qui je l’espère apportera toutes ces réponses. Yop.
    Merci à Jae Akahone pour sa confiance et ce sp !

     

    Mue (Birdy t. 1) de Jae Akahone

     

     

    Vous le trouverez ici : Mue (Birdy t. 1)
      

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