• 3 questions à Angie Le Gac

    3 questions à Angie Legac

     

     

    3 questions à Angie Le Gac J'ai 47 ans, je vis dans un petit village près de Marseille. Je travaille à être heureuse mais je suis mal payée.
    Je lis beaucoup, je bois du café ( en réalité du cappuccino de chez nescafé et je suis même pas subventionnée pour le citer) je fume ( des Royale Menthol Green), je cultive des tomates bio et des courgettes (mais l'an prochain je me mets au Tabac !).
    Suivant la saison, je regarde passer les mouettes, les hirondelles, les canards sauvages ou le héron. J'habite au bord de la rivière.
    Je glande sur Facebook, je Tweette ( c'est très récent), je joue à des gentils jeux vidéos bien abrutissants.
    Je consomme anxiolytiques et anti-dépresseurs (pour contrer les effets du café et de la clope) et j'ai même un anti-cholestérol.
    Je suis accro au chocolat et au gingembre confit, et au chocolat au gingembre confit.
    J'aime la mer (de près), les bateaux (de loin).
    J'aime l'humour, noir ou en couleur.
    J'ai plein de phobies, de vraies phobies handicapantes : le dentiste, les hôpitaux, les autoroutes, les escaliers, les ascenseurs, les avions, les grands espaces et les tout petits, la montagne. (Oui je connais Monk, on est de la même famille)
    Ma première histoire d'amour avec la littérature m'est tombée dessus à 7 ans, c'était la série Alice de Caroline Quine.
    Vous en savez presque autant sur moi que mes amis, pour le reste, demandez et je vous répondrai.

    Auteur de "Coming out" et "A.D.N", "la Panne et Autres Désagréments..." et de "Close Up" suite de Coming out, d'"Une Coccinelle dans le Coeur" et quelques autres.
    Depuis 2017, j'organise un salon de littérature LGBT, à Auriol (13), intitulé Des Livres et Des Hommes et participé à l'écriture de plusieurs recueils de nouvelles au profit de l'association Le Refuge.

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    3 questions à Angie Le Gac

     

    MIB : Considérant la mauvaise presse faite à la romance en général, quelle place lui accordez-vous dans la littérature ?

    ALG :J e ne me suis jamais considérée comme un auteur de romance. Je n’en respecte pas suffisamment les codes, happy end, scènes de sexe, descriptions approfondies des sentiments. Du coup, je ne me sens pas concernée par la question.

     

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    MIB : Un débat qui revient souvent et qui nous intéresse en tant que blogueuses est le rapport de l'auteur à la critique. Comment vous positionnez-vous face aux commentaires Amazon, aux chroniques et la critique en général ?

    ALG : Ce qui est plus facile à dire qu’à faire : accepter la critique et s’en servir pour progresser. Après, quand elle est subjective, par exemple une lectrice qui voudrait réécrire l’histoire car la tournure prise par les évènements ne lui convient pas, où elle aurait préféré une autre fin, j’ai envie de dire « c’est moi l’auteur, c’est ce livre-là que j’ai choisi d’écrire, cette histoire là que je veux raconter… Ce n’est pas forcément la meilleure, mais c’est la mienne. »

    Mon seuil de tolérance va dépendre de mon humeur… Si je suis en plein doute par rapport à mon travail, une mauvaise critique m’atteindra davantage qu’en temps normal.

    Je déteste par-dessus-tout le spoil… Sinon oui les lecteur/chroniqueurs sont libres de dire qu’ils n’ont pas aimé, encore heureux, on n’aime pas tous la même chose, il y a d’excellent romans que je n’arrive pas à lire simplement parce que l’histoire ne m’intéresse pas. On n’a pas tous les mêmes centres d’intérêt, ni la même sensibilité, ni le même humour, la même empathie. Un commentaire qui m’a un peu énervée, c’est le dernier reçu sur La Panne, une étoile, pour dire que la personne n’a pas accroché, c’est tellement subjectif… J’ai plein de livres que je n’arrive pas à lire car je n’entre pas dans l’histoire est-ce que pour autant ça en fait de mauvais livres ? Je pense que c’est juste une histoire de rencontre ratée, ce livre n’est pas fait pour moi. Je passe à autre chose, par contre s’il est bourré de fautes, et que c’est vraiment du foutage de gueule, ou un non respect du lecteur, je laisserai un mauvais commentaire.

    Concernant l'aspect lgbt ou erotique, ce n’est pas un problème. Mes amis et ma famille savent ce que je fais, en même temps à mon âge, je n’ai pas vraiment besoin de l’aval de mes proches pour faire ce que j’aime…
     Je répondrai simplement que si je faisais ça pour la gloire ou pour l’argent, j’aurais cessé décrire après mon premier roman. La seule gratification ( outre la satisfaction du travail accompli) c’est le retour d’un lecteur qu’on a réussi à embarquer, qui a pris du plaisir à nous lire et qui en redemande.

     

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    MIB :  Avez-vous choisi de vous éditer seul ou de passer par une ME ?

    ALG : Choix et non choix. Etant de la vieille école j’aurais rêvé être publiée par une grande ME. J’ai testé les petites. Ça me bride, en fait. J’ai simplement aimé le travail éditorial, mais pas le fait de laisser certaines de mes prérogatives. J’aime la liberté de l’auto-édition, j’aime moins son manque de visibilité. Mais comme de toute façon, pour être signé en ME il faut déjà avoir un public, c’est le serpent qui se mord la queue, à moins d’être hyper populaire, chanceux ou vraiment méga talentueux, il est difficile de percer. Par contre pour ce qui est de l’autoédition, je dirais qu’il faut vraiment savoir s’entourer afin de proposer un livre qui frôle la perfection (Corrections, mise en page etc…). Il n’est pas question de faire de la cheap-littérature, un livre bas de gamme sous prétexte que de toute façon le lecteur n’est pas très exigeant, (vu ce que publient et arrivent à vendre certaines maisons d’éditions). Je pense que c’est à nous, auto-édités, de nous montrer exigeants quant à la qualité de notre travail et continuer à prouver qu’on a de la considération pour nos lecteurs. Si l’autoédition a une meilleure réputation, c’est bien parce qu’on y trouve à présent des livres de qualité et que les auteurs se sont professionnalisés.

     

     

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    La question lecteur/trice: 


    Quel projet pour l avenir ???

    ALG : J'ai une muse capricieuse... Il peut s'écouler plusieurs années entre ses visites. Là elle a pris un aller simple pour une contrée lointaine. Je ne suis pas certaine de la revoir cette année. Plus sérieusement j'ai des romans commencés, des squelettes d'histoire dans des fichiers, mais... Manque le déclic pour me replonger dans le travail.

     

    Merci Angie Le Gac !!!

                                                                            

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    Un de ses derniers romans sur Amazon 

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