• Bienvenu dans le troisième (et dernier ? vraiment ? c'est sûr de sûr ? l'auteur est "soudoyable"? ) opus de cette série déjantée de TJ Klune, Le premier regard, avec Dis moi oui, toujours et encore chez MXMbookmark (qui devrait être attaquable en justice pour cause de ruine du lecteur).

    Dis-moi oui: Au premier regard, T3  de TJ Klune

     

    Le pitch:


    Entourés de leurs familles et de leurs amis, Paul Auster et Vincent Taylor ont l’honneur de vous inviter à la célébration de leur mariage.

     

    Dis-moi oui: Au premier regard, T3  de TJ Klune

     

     

    Clair et concis et bien entendu toujours aussi féroce et halluciné .On retrouve avec plaisir tous nos persos sur lesquels on avait craqué comme des oufs avec cet humour qui ne peut même pas être classifié tellement c'est le binz là-dedans. Je soupçonné fortement Tj Klune d'avoir été allaité par les Monty Phyton (toi là , n'essaie même pas de visualiser le truc )et que ça ait laisse des séquelles irrémédiables (et heureusement d'ailleurs).

    On a un apercu un peu plus precis de la famille de Paul dans son passé et on comprends tout de suite mieux cette preparation de mariage completement folle à laquelle on va assister, le tout dans une emotion toujours petrie d'humour (si tu verses une larme ce sera forcement de rire ).
    Paul et Sandy sont toujours aussi délicieux avec leurs échanges à pousser les plus grands psys au suicide.Un Paul que l'on sent transformé par son amour et son quotidien, un Vince toujours plus épanoui dans son attachement à cette nouvelle famille de substitution, un couple Sandy/Darren toujours aussi survolté et surprenant.On oublie pas un Kory qui se révèle de plus en plus et qui nous offre quelques tranches de rire bien franches ainsi qu'un Daddy qui nous prépare une surprise.

    Il est donc question de mariage, d'enterrement de vie de garçon, de préparatifs sous la houlette de Sandy (oui rien que ca et tu te lèches la langue d'avance, ne nie pas je le sais)  , de vie de famille qui prend son essor et  surtout pour nous, d'accepter l’idée de quitter un couple auquel on s'est tous beaucoup attache.
    Nous retrouvons Paul et ses doutes qui semble enfin avoir trouver sa place au sein d'un couple qui laisse sa personnalité entièrement vibrer. Un couple, ou Vince se reconstruit et trouve l'attente familiale qu'il porte en lui depuis toujours, escorté par leurs amis et famille qui savent à la fois s'imposer totalement dans leurs délires et en même temps les sécuriser dans leurs différences .Nana est toujours (voir de plus en plus ) aussi explosive et perchée (plus ou moins, selon les jours, que son perroquet),une aïeule que l'on aimerait tous avoir dans sa famille et elle nous livre d'ailleurs une scène finale (aka Dirty Dancing) à tomber .

    Alors on pourrait trouver que c'est tout de même un peu moins drôle que les deux premiers (et peut être en partie parce qu'on est habitue à cette dynamique ) ,que le thème mariage c'est trop peu pour nous tenir en haleine et que cet humour impressionnant présent à chaque réplique c'est parfois presque épuisant mais ce serait faux car des la prochaine page tournée on replonge à nouveau dans un éclat de rire et on se rendra vite compte qu'on s'en lasse pas du tout. On est juste comme un toxico à sniffer le moindre mot et si on ne ressent pas comme une espèce d'ode à la différence c'est justement par le talent comique de l'auteur qui réussit le tour de force de normaliser complètement des personnages dits différents en simples personnages à la dimension hautement délirante.

    Un épilogue à la hauteur des deux premiers opus (et même s'il devait y avoir un autre volume -des fois que sous la menace...-on sauterait à nouveau les pieds joints dedans comme un môme dans une flaque d'eau) grâce à la plume de TJ Klune qui caresse doucement l'idée du bonheur. La meilleure alternative au Xanax, Prozac et tous leurs petits frères colorés , des romans qui devraient à coup sur être remboursés par la sécurité sociale. Alors laissez vous encore une fois Freddie Prince Juniorisé à fond  et sans remord vous ne le regretterez pas! Yop.

     

    Dis-moi oui: Au premier regard, T3  de TJ Klune

     

     

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  • Encore un petit roman datant de trois ans publié chez MxMbookmark , Coffee Cake de Kiterie Aine et pas franchement un coup de cœur.

    Coffee Cake de kiterie AineLe pitch:


    Psychologiquement affaibli après une relation catastrophique, Liam évite désormais les hommes, à l'exception d'aventures sans lendemain lorsque ses besoins doivent être satisfaits. Pourtant, Whitney, son dernier coup d'un soir, semble vouloir plus et Liam découvre que l'homme est prêt à employer les grands moyens pour obtenir ce qu'il désire. Mais c'est sans compter sur Liam qui, de son côté, est tout aussi déterminé à chasser Whitney de sa vie et de son magasin avant de tomber amoureux de lui.

     

    Coffee Cake de kiterie Aine


    Bon c'est clair que ce roman ne m'a pas emballé mais il a certainement son public (la preuve en est que ma partenaire de blog Manon a un tout autre avis sur le roman) et c'est plutôt une bonne chose tant le cote unanime des avis sur les livres est parfois rébarbatif.

    J'avais lu certains avis sympathiques sur ce récit j’étais donc peut etre un peu trop sure de mon coup pour en apprécier réellement le contenu mais j'ai au moins perfectionné mes connaissances sur le poussage de langue dans la bouche d'une autre personne ainsi que sur la torréfaction des grains de café issus de toutes sortes de pays plus ou moins lointains.
    Un mm assez bien écrit dans l'ensemble mais dieu que c'est long à se décanter ; on passe les 40 premiers % du livre à voir ce cher Liam fusiller du regard tout ce qui passe sous ses yeux, refuser d'admettre son attirance pour le gentil Whitney (qui est visiblement prêt à le always love you -t'as vu la référence de la mort qui tue ?) et repousser un chevalier servant qui semble pourtant tout avoir pour lui. Trois ans après une rupture difficile je veux bien, mais bon quand même en tant que lecteur on est pas prêt à attendre trois ans de plus pour un dénouement qu'on connait déjà .

    Leur non relation etait un pitch interressant , on aime bien quand c'est pas tout cuit comme un cupcake depuis le depart dans la romance , mais il y a trop peu en dehors de ca pour capter une attention constante.
    Les dialogues m'ont paru plus d'une fois ennuyeux et répétitifs et même si on a droit à tout le cheptel de vocabulaire pouvant décrire un échange de langue dans une bouche (c'est toujours bien de peaufiner un savoir) un peu trop souvent pour un type qui ne veut pas (mais qui veut bien quand même au fond de lui ) ça n'est vraiment pas suffisant, à mon sens, pour construire une intrigue et ce même pour une intrigue romanesque (tu sais la romance ce fameux genre ou y a rien dedans?).

    Whitney est sympathique (et il veut really to love somebody- c'est lourd hein? je sais mais j'aime ca ) , Liam est chiant mais sympathique , sa copine est sympathique, sa patronne est sympathique, les clients sont sympathiques ...bref voila tout est sympathique et on s'ennuie, moi en tout cas je m'ennuie .Même la scène finale ne nous apporte pas l'excuse nécessaire pour avoir tenu tout le livre malgré des personnages sympathiques (zzzz zzzz zzzz ) et qui sont assez crédibles malgré tout. Mais la dynamique (oui hein? surprenant ce mot quand on s'ennuie) de Liam plombe complètement le roman , la trame n'est pas suffisante pour le format quand celui d'une nouvelle aurait été plus adéquate. C’était long à démarrer , une fois en route on a l'impression d'avoir fait trois mètres et quand le final arrive on a l'impression d’être juste arrivé chez le voisin plutôt que d'avoir fait la belle ballade attendue .

    Conclusion: si tu aimes la langue, le café et la patience , lâche toi c'est open bar pour le Coffe Cake! Yop.

     

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  • Dans la droite lignée des plaisirs qu'ont été Orgueil et Cécité de jade river et le cœur mécanique de JC Lillis ,cette fois j'ai flashé sur Like and subscribe de Jay Bell publié en 2014 chez MxM Bookmark.


    Like and subscribe (Abonne toi) de Jay Bell

     

    Le pitch:


    Rappelez-vous ce gars sexy sur Youtube qui a attiré votre attention. Celui aux pectoraux impressionnants et au sourire de tombeur. Je parie que vous ne pouviez plus arrêter de regarder ses vidéos. Imaginez maintenant que l'on vous donne une chance de le rencontrer, transformant vos fantasmes en réalité. Seule ombre à votre tableau idyllique: son petit ami.
    On dit que l'amour peut tout conquérir, mais l'amour pourra-t-il conquérir l'amour ?


     

     

    Un format court pour un récit très doux, sans sexe ni effusion torride, juste de l’émotion vraie et une écriture douce et sensible.
      Peu de description, on est directement dans l'esprit du héros , Evan, qui se pense amoureux d'un ancien camarade de lycée , devenu une de ces stars youtubeuses et qui vit avec sa coloc Julie priant dans son coin que celui ci puisse un jour s'intéresser à elle (bon nous on est des pro hein, on sait que ça va pas arriver mais on lui en veut pas elle est plutôt sympa).

      Evan donc, pourvu d'un humour agréable et quelque peu timide, se retrouve perdu dans l'admiration sans bornes qu'il voue à Tony, se privant sans s'en rendre compte de toute ouverture sur l’extérieur . Un Evan qui se va vite se trouver en porte à faux face à Orlando le petit ami officiel de Tony et voir peu à peu ce monde parfait créé à coup de vidéo à liker se disloquer pour que chaque marionnette (cf la couv qui est exactement à l'image du roman, simple ,esthétique et parlante )puisse montrer son vrai visage Il est un peu l'archétype de l’antihéros sans trop en faire , situé dans une normalité rassurante au niveau de l'histoire et dans un contexte très actuel sur les réseaux tels que YouTube. On assiste à ses tentatives de prises de contact avec son "fantasme ambulant" et ses lentes prises de conscience sur ses attentes en amour.On passe bien sur par les épreuves humiliantes, les espoirs et les questions en traversant un récit écrit avec un humour assez fin qui ne provoque pas l'hilarité mais nous titille les neurones .En effet, on lit plein de petites phrases truculentes presque clin d’œil (comme aux Alphas par ex ) et l'auteur parvient toujours à conserver cette part de réalité douce amère sans jamais tomber dans le pathos ou la joie surdimensionnée. Rien n'est cliché ni dans les héros, ni dans les sentiments ,pas de type hyper attachant ou de pauvre mec méprisable, on est dans la tiédeur sensible d'un concret qui nous touche plus ou moins selon notre addiction aux réseaux et à l'attachement que l'on accorde à la perception qu'on les autres de nous même.

      Une histoire très centrée puisqu'on y trouve très peu d’éléments descriptifs laissant la part belle à l'imagination ( je crois que j'aime de plus en plus cette approche) et qui nous renvoie à nos problèmes d'identité, à nos complexes de réussites ou d’échecs qui poussent chacun de nous à travailler son image plutôt qu’être soi même. Un rapport à l'amour par le virtuel exprimé avec des mots simples et pourtant tout est la, en une seule phrase ,tout comme Orlando résume en peu de mots les points communs que chacun ne perçoit pas encore mais qui nous , nous parait presque évident. La thématique du séducteur effréné qui a besoin de sa dose de fan pour se sentir aimé alors que l'image officielle de Tony fait baver d'envie sur un bonheur et une assurance extrapolés est clairement définie. J'ai beaucoup aimé le contexte hyperréel de la présence du web dans la vie d'Evan et la réflexion qu'elle lui amène, l'analyse qu'il en tire pour petit à petit se projeter aussi bien dans une vie réelle qu'imaginaire, son lent travail de tri pour parvenir a ce que l'une puisse rejoindre l'autre .Ce sera en effet par le biais de ces médias trompeurs qu'Evan prendra enfin le risque de se jeter dans la toile pour oser se déclarer après un twist que l'on sent arriver, bien sur, mais qui fait du bien quand même ,on va pas le nier .
      Une belle histoire qui flirte avec le platonique avec une novella composée presque en deux étapes comme une peinture: le croquis d'abords qui laisse apparaître la douceur, la légèreté et la tendresse puis le tableau final qui aplat après aplat laisse émerger la profondeur des choses évoquées. Ces petites phrases anodines pourtant lourdes de sens permettent à l'auteur dans un laps d’écrit assez court d'aborder des sujets très actuels sur l'image virtuelle , l'importance des réseaux sur nos perceptions et nos interactions, l’idéalisation par leur biais d'une personnalité parfaite et de l'insatisfaction de nos propres vies confrontées à un monde illusoire.

      Un petit livre très facile à lire, plein de sous questions qui nous parlent sans jamais nous éloigner d'une jolie romance pour autant ,qui m'a beaucoup touché comme le font souvent les choses simples .Ben finalement j'ai liké! Yop.

     

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  • Encore un auto-édité pour ce début de weekend , avec le Joli Monstre de Pa Farouche (si ça c'est pas du nom de plume !!) un mignon petit récit, de 191 pages ,écrit avec une jolie plume qui nous offre à la fois de la sensibilité et du concret bien masculin (et dans la masse de nos auteures féminines, ça fait du bien je l'avoue d'avoir de temps en temps une vision moins sucrée de la relation.)

    Joli Monstre  de Pa FaroucheLe pitch:

    Lorsqu’il commence à donner des cours particuliers à Julien, un adolescent de 17 ans, Maxime découvre un élève extrêmement timide et réservé, qui très vite commence à l’intriguer. Il comprend que les problèmes scolaires du jeune homme sont surtout liés à son manque de confiance en soi, et aux moqueries dont il est victime au lycée, principalement en raison de sa petite taille. 

    Prenant conscience de la noirceur de l’état d’esprit de Julien, et de ses pulsions suicidaires, Maxime tente de l’en détourner par tous les moyens. Il essaye de l’aider à retrouver une meilleure estime de soi, et à cesser de se considérer comme un “monstre”. Et pour cela, l’appel de la chair se transforme en un allié précieux… Une relation sensuelle mais compliquée se met en place entre le prof et l’élève, avec des enjeux de plus en plus pressants…

     

    Joli Monstre  de Pa Farouche

     

      Un récit qui nous présente une initiation sexuelle à la fois sensuelle et torride entre un jeune prof de soutien Maxime et un jeune homme de 17 ans, Julien. Un sujet qui peut prêter à débat mais qui, ici, est traité avec une attention constante portée sur le respect de l'autre, de ses désirs et de ses attentes .Maxime, en effet, au vu de l'attrait qu'il exerce sur son jeune élève ne voit plus que cette solution pour faire gagner à julien cette dure bataille de l'acceptation de soi et de ses complexes , de cette souffrance construite sur une image erronée qu'il a de lui même. Une relation toute chevillée d'amour/amitié s'instaure entre les deux hommes .Une lente excursion dans la mise en place d'une découverte où les rôles qui paraissaient clairement définis ne le sont pas pour autant, où chacun observe cette part de l'autre qui les révèle à eux même.

      Maxime est un jeune homme très entreprenant et très sur de lui, doux et séducteur à la fois dotée d'une capacité d'observation qui fait de lui depuis le début de l'histoire un personnage que l'on aurait plaisir à côtoyer tout autant qu'on pourrait vouloir s'en méfier. Un jeune prof qui parait presque, pour un lecteur sensible, parfois un brin sadique à bousculer son jeune élève timide dans ses retranchements, qui nous paraîtrait carrément exhibitionniste et pas mal joueur dans les débuts de son histoire avec Julien. Mais c'est sans compter sur sa nature sensible et empathique et surtout sans compter sur l'impact qu'aura ce même Julien sur la remise en question des goûts et des désirs du dit prof de soutien.
    Sans parler de chamboulement total pour Maxime, sa brève aventure et le bonheur naissant de Julien le pousse à réviser ses optiques sur le couple et sur ses motivations à aider le jeune élève en difficulté.

      Julien ,lui , est un jeune homme comme tout le monde, beaucoup trop enfermé dans une vision drastique de lui même et des autres , qui peine à prendre son envol et à se tourner vers l'age adulte. Un personnage qui se révèle timide maladivement et  cependant  sûr de lui quand le contexte s'y prête , un paradoxe qui l’enchaîne à des tourments très sombres qui pousseront Maxime à agir comme il le fait .

     Peu ou prou de personnages secondaires, si ce n'est le jeune Pietro , à l'opposé de Julien sur bien des points, qui est la véritable touche d'humour du livre.Un petit personnage pas si anodin que ça ,qui donne prétexte à de délicieuses tirades et que je voudrais suivre avec plaisir dans une suite avec Julien.

      Si certaines choses m'ont parues juste effleurées et trop laissées en surface, cela peut être un choix d'auteur de ne pas forcement chercher à fouiller ses personnages ni à en fournir plus de  secondaires (qui ici auraient je pense amenés un peu de souffle à l'ensemble) et je sais que pour certains lecteurs, la légèreté est parfois privilégiée dans la quête d'un bon moment de lecture. Pa Farouche nous livre donc un récit court mais charmant muni de quelques scènes torrides comme celle de la webcam, réussie et sans vulgarité,juste un vrai truc de mecs entre eux qui se font plaisir. Le tout est assez bien écrit avec une plume qui, sans faire dans le poétique ou le romanesque, nous présente toutefois un sens de l’écrit à la fois masculin et féminin parvenant à un juste milieu assez harmonieux. Une narration en parfaite adéquation avec le propos de son roman, une écriture bien gérée qui sait maintenir le cap sans temps mort et sans mauvais gout , qui nous préserve de mièvrerie et parvient à nous faire partager avec plaisir les exaltations de ses personnages . Yop.

     

    Joli Monstre  de Pa Farouche

     

     

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  • Dans la série "faut se détendre du slip " j'ai beaucoup aimé (et surtout j'ai vraiment beaucoup rigolé) le très drôle Jardin secret du bibliothécaire de Z.Allora paru chez Dreamspinner Press en 2018.

     


    Le pitch:Le jardin secret du bibliothécaire de Z.Allora

    On dit que les opposés s’attirent, mais est ce qu’il est intelligent de céder à cette attraction ?
    Le bibliothécaire Tristan Cooper n’arrive pas à rester à l'écart de Phillip, motard rebelle et sexy – l’homme est splendide –, mais Phillip le trouve forcément studieux et ennuyeux, comme tous les petits amis de Tristan. Pourtant, il rêve d’explorer son côté sauvage, cette part de lui même qu’il ne s’autorise à vivre que dans ses fantasmes, et peut être que Phillip le débauché est exactement la personne qu’il lui faut pour se sentir libre.
    Phillip, coiffeur, et sexuellement expérimenté, croit aux fins heureuses plutôt qu’aux fins heureuses jusqu’à la fin de ses jours. L’expérience lui a appris à ne pas espérer plus, jusqu’à ce qu’il rencontre le doux et vulnérable Tristan, qui semble sincèrement s’intéresser à son cœur. Mais Phillip ne se fait pas suffisamment confiance pour être l’homme que Tristan voudrait plus d’une nuit.
    Avec l’aide d’un couple de grands pères cupidons, Tristan et Phillip pourraient trouver le courage de sortir de leur zone de confort pour découvrir ce qui leur a manqué toute leur vie.

    Le jardin secret du bibliothécaire de Z.Allora

      Warning!!! Si tu n'aimes pas le verbe sucer et le mot bite , passe ton chemin et trace ta route vers d'autres pages !!

      Ce jardin secret , je dois prévenir qu'on en verra pas trop la verdure et que l'on va tout de suite basculer dans un roman à la plume pétillante (limite explosive ) , pleine d'humour et pour certains lecteurs accro à leur anthologie de la prose combat ,probablement trop vulgaire;ce qui nous emmène dans les amoures chaudes , très chaudes de Phillip et Tristan.
    Le style est aussi drôle que parfois surprenant de "crudité" ,on oscille sans cesse entre fou rire et métaphore géniale et on a presque l'impression d'avoir à faire à une auteure hyperactive complètement obsédée (elle s'en explique d'ailleurs très bien en fin de livre ).
      Une romance classique dans son contenu avec un long "mais non c'est trop duuuuuur je peux pas t'aimeeeeeeeer et je te meriiiiiite pas" et très rafraîchissante par son contenant qui forcement procure l'addiction habituelle à ce genre de m/m et honnêtement là j'ai succombe lamentablement à cette addiction.
    Une drôlerie ultra présente (oui moi j'avoue j'ai un humour gras à mi chemin entre Kaamelott et Bernie mais là franchement c’était vraiment bon de rire presque à chaque page) ,un humour qui te scotche un sourire goguenard tout du long et ce avec un vrai début en fanfare!

    L'histoire, une fois de plus, de deux hommes que tout oppose mais pas tant que ça en fait , et qui refoulent chacun de leur cote rêves et fantasmes.

      Quand le sexy-coiffeur-motard-rebelle et extraverti mené par son gout du sexe, dans un rapport aux hommes plutôt glauque, cache ses envies d'amour durable et de routine domestique, le discret bibliothécaire qui est justement plombé dans une vie morne, lui rêve, de ruelle sordide et de corps bousculés dans la moiteur d'une étreinte torride.
      Leur attirance est bien entendu immédiate et le rapprochement pour une fois n'arrive pas trop vite nous délectant d'un quotidien, il est vrai, plutôt calme pour Tristan et complètement déjanté pour Phillip et ses amis Chris et Monique (qui eux aussi vous reservent un panel de bonnes répliques).
    Des personnages secondaire plus ou moins présents selon, mais qui sont tous comme une goutte d'eau supplémentaire dans cet océan d'amour, d'amusement et de sexe.

      Deux univers qui se percutent avec délice et donnent vie, aux choix, à des scènes  drôles et d'autres bien plus tendres , que ce soit l'un ou l'autre on a l'envie immédiate de les serrer chacun dans nos bras et bien qu'on lira surement des critiques sur le langage utilisé il serait vraiment dommage de s’arrêter à ça et ne pas reconnaître la dimension tendre et comique de ce récit.

      Le rythme ne faillit presque jamais et pourtant la fin, un poil bâclée je pense, perds de cette dynamique qui m'avait tant réjouit depuis le début du livre pour tomber dans un mode plus guimauve qui ne ressemble pas du tout à l'ensemble du roman.On a donc droit à notre happy-end sous forme de bouffée d'air chaud à l'odeur de barbe à papa qui nous donne envie de lécher tout ce qui passe à proximité (perso y avait que mon chien dans les parages je me suis donc abstenue...)
    Un roman qui n'a d'autres buts que de nous divertir (et c'est franchement le cas ),qui navigue entre sexualité débridée ,même si ça reste toujours soft, et gros moments de tendresse tout poisseux comme du sirop .

    Une plume complètement boostée à ...je ne sais pas à quoi tourne l'auteur en fait mais ça fait de l'effet...matinée de graveleux au ton complètement actuel, un mm qui sent bon le pur mm, la romance entre mecs vu par un esprit féminin déchaîné pour des lectrices qui le seront tout autant en terminant ce livre. A lire sous un bon ventilo pour éviter les coups de chaud et bien s’équiper d'un second degré qui fait tant défaut ces derniers temps. Yop.


    Note pour l'auteure: un tee shirt en résille ça n'est sexy sur personne en fait , le truc aurait juste du mourir dans les années 80 !

     

    Le jardin secret du bibliothécaire de Z.Allora

     

     

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  • Résumé:

    Jehan McBride a renoncé à beaucoup de ses rêves pour pouvoir adopter Jacy, le fils de son meilleur ami défunt. Le bambin demeure le seul éclat de joie dans la grisaille d'un quotidien qui persiste à l’étouffer. À chaque décision, ses conséquences. La vie s'est chargée d'enseigner cette leçon à Jehan. Prisonnier de ses peurs et bloqué dans l’illusion d’une vie parfaite aux côtés de son compagnon, il se sent comme un oiseau dans sa belle cage dorée.

    Il a beau lutter, s’agiter, il ne parvient qu'à resserrer les mailles du filet qui l’étouffe. Jusqu’au jour où il comprend enfin que pour apprendre à voler, il ne faut pas avoir peur de tomber. Et que s’il est possible de faire des erreurs, il est aussi possible de les réparer. De tout recommencer, ou presque.

    Date de parution: Février 2017       Publié par: Mix Editions

    J'existe    de Elea Cain

     

    "J'existe" fait parti de ces histoires que j'affectionne. Celles qui s'élèvent peu à peu et de monochrome deviennent rutilantes de couleurs. Ces récits à la saveur fade qui s'enrichissent d'arômes au fur et à mesure des avancées des personnages pour offrir une exquise saveur finale.

    C'est la non vie de Jehan qui nous saute au yeux au premier abord. Il est prisonnier d'une routine, d'une vie rangée où sa seule amie n'en est pas vraiment une et son couple est au bord du gouffre. Jehan s'efforce de sauver ce mariage parce que c'est la chose à faire. Pourtant, le jeune homme a conscience  de l'inutilité de ses efforts. Il sait s'être perdu quelque part en chemin et ne parvient plus à se définir. Son seul rayon de soleil est son fils adoptif Jacy. Un enfant dont il est devenu le tuteur légal à peine adulte à la mort des parents de celui-ci. Et c'est le petit garçon qui, involontairement, va pousser Jehan à entreprendre les changements qui le mèneront à un renouveau et, surtout, à se retrouver lui-même.

    Voila un récit qui parle de deuxième chance, de ne pas baisser les bras. Une histoire qui montre que chaque petit pas fait permet d'avancer vers le bonheur. Une narration à la première personne nous offrant les tourments, découvertes et joies de son personnage principale, comme une délicieuse et profonde immersion dans l'univers de ce dernier. 

    Parti d'un monde terne et gris, Jehan nous emmène avec lui dans une réalité plus lumineuse et vivante. 

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  • Ce que j'aime beaucoup chez les autoedités c'est les bonnes surprises qui vous bondissent dessus sans crier gare, ces petits romans passés presque inaperçus et qui sont en fait une poignée de gravier dans les rouages trop souvent bien huilés de l'édition M/M.
    Tel a été le cas avec le roman d'Huguette Conilh Un Mal entendu. Un récit surprenant et très intense qui en a malheureusement rebuté plus d'un/une juste à cause de sa couverture jugée certainement trop paillette et c'est vraiment un grand tort. Je ne suis pas la dernière à jauger les bouquins par leur couv mais pas à refuser une lecture quand le résumé me glisse doucement l'idée d'un livre qui sort des sentiers battus.

     

    Un mal entendu d' Huguette ConilhLe pitch:
    Ils lui ont tout pris. Ils ont voulu faire de lui un hétéro normé, bien lisse, bien sage, avec femme et enfants, dans une vie vie bien rangée. Il a fini par s'oublier pour leur obéir.
    Ils savaient tous que je ne serais pas le petit garçon sage, le mec viril, officier de la France et père de famille. Ils voulaient tous que j’adhère à leur norme, sauf que la moitié d’entre eux m’empêchait d’y entrer : les sales vicieux, les pervers, les fonctionnaires, prêtres, notables qui voulaient juste se taper un mec en cachette. Toute cette pourriture qui n’aimait pas ce que j’étais, mais qui en redemandait. Ils ont été les premiers à abuser de moi, et pourtant ils m’ont brisé en m’obligeant à être ce que je ne suis pas, au nom de la morale, de Dieu, de la bienséance et de toutes ces conneries dont ils me rebattaient les oreilles.
    Être soi ou s'effacer au profit des rêves des autres. Toute sa vie, Christophe s'est appliqué à jouer le rôle que l'on attendait de lui. Il ne voulait blesser personne. De malentendus en mal entendu, un seul souhait a guidé sa vie : être enfin un mâle entendu.

    Un mal entendu d' Huguette Conilh

     

    A la première page, j'ai eu comme un léger doute en tombant sur une narration  au présent, et  ce n'est pas ce que je préfère d’ordinaire mais cela s'est transforme très vite par une sensation de voix off à la Eric Rohmer que j'ai trouvé très agréable.

     On découvre immédiatement une plume lyrique assez complexe complétée par une poésie un poil sombre, le tout pouvant paraître parfois lourd pour qui n’adhérerait pas au style mais qui moi, m'a complètement séduite et offert un vrai changement dans un genre littéraire  assez normé.

     Une histoire découpée dans le temps, presque en tranches de vie, qui a semblé dérouter quelques lecteurs alors que la formule fonctionne plutôt bien sans jamais laisser de blancs ou de bonds incohérents. On navigue dans la vie de Christophe en même temps que lui, on le suit dans son parcours qui sans être une quête s'apparente plus à une découverte de son vrai moi. Qui y a t-il derrière ce papillon? Qui est vraiment Christophe et surtout comment peut il parvenir à réellement se chercher et s'accepter?

     Son histoire  débute par sa rencontre avec sylvain dans une boite où Chris se livre corps et âme à son double maquillé pour tenter d’être ...ce qu'il pense être vraiment. Une relation ou le jeune Sylvain qui paraissait si timide se révèle en fait plus dominateur et parfois incontrôlable amenant à notre personnage phare son lot de douleurs et d'amour contrarié. Une histoire d'amour pour l'un, une attirance et un besoin pour l'autre qui est toujours amenée avec un bon goût sans faille, qui nous évite tout le panel de vocabulaire érotique de la romance avec une auteure qui sait trouver ses propres mots pour décrire avec justesse une vision de l'amour entre homme plus masculine et moins rose bonbon que ce que l'on lit encore trop souvent. Christophe sans même le réaliser se retrouve peu à peu dans la même mécanique que Sylvain et sa vision d'un passé et d'un amour idéalisés, un paradoxe qui lui demandera beaucoup d'années avant de le comprendre. Les passages au cœur des chasseurs alpins sont extrêmement précis sans peser sur l’histoire et j'aime assez quand le réalisme du contexte prend le pas sur l'aspect romancé des événements, preuve en est que l'on a pas besoin d'enfariner les choses pour leur donner de l’attraction .

     Christophe Delcourt est un personnage atypique dans sa forme littéraire ,on ne nous parle pas de corps parfait et de courant électrique qui transcende la moindre caresse, encore moins de  surhomme accompli ou de mec blessé par la vie à jamais, on nous parle d'un homme profondément amoureux dans les affres d'une relation à peine réciproque puis dans ceux d'un remord constant le poussant dans un mariage de convenance par désespoir. On nous montre un homme qui sans cesse se cherche, sans jamais oser se mettre en avant de peur de blesser les autres, un homme qui se pourvoit dans une seconde vie qui le sauve en même temps d'une normalité qui ne lui convient pas sans savoir encore que le croisement de ces deux chemins va, pas à pas, l'amener à cerner qui il est. Un homme qui traverse sa propre vie et qui papillonne de point de repère en point de repère avant de réussir à faire la paix avec les deux parties de son être pour laisser un nouvel homme sortir de sa chrysalide.  Un nouveau papillon qui serait le fruit de ses obligations et de ses interdits toujours vécus dans la clandestinité de la nuit.

     La seconde partie du roman semble par instant s'essouffler avec la succession de boulots qu’enchaîne Delcourt mais en parallèle  l'homme nouveau ne se construit pas en un jour et la chrysalide ancienne ne libère pas la nouvelle espèce en quelques minutes. Expérience après expérience, deuil après deuil, Chris se libère lentement de ce papillon, de cette double vie qui n’était là que pour rendre la première supportable.

     Un roman au parfum des années 80 et 90, où le gayfriendly n’était pas encore de mise, ou s'assumer et se montrer demandait presque de l'inconscience dans une France où l'homosexualité sortait doucement d'une législation discriminante, où l'homophobie n’était pas encore punissable et se retrouvait associée lourdement à une maladie mortelle qui mettait toute une partie de la population dans une quarantaine sociétale.

     L'histoire biographique d'un homme qui, malgré les mensonges qu'il s'est infligé par respect des conventions, de sa famille, de l'amour inconditionnel qu'il portait à certains comme sa sœur Melissa et la méfiance et la peur qu'il ressentait face à d'autres, a su laisser éclore la douceur qu'il portait en lui depuis toujours. L'histoire d'un homme simple qui s'est construit presque avec surprise, persuadé depuis toujours qu'il ne pourrait pas s'accorder le droit d’être juste Christophe.
     Un très beau roman, vous l'aurez deviné, qui m'a beaucoup touché par sa réalité vécue et par son écriture très riche et très soutenue qui nous réserve, cerise sur le gâteau, une fin très douce, toute en poésie qui nous frôle le cœur d'un battement d'ailes. Yop

     

    Un mal entendu d' Huguette Conilh

     

     

     

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    Service presse

     

     

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  • Il est temps d'aller faire un petit tour du coté de la jungle Colombienne avec Eva Justine et son dernier livre à sortir Sur Ta Trace, un roman à la fois m/m et m/f déjà publié mais l'auteur vient de lui offrir une version papier de son cru en prenant à nouveau le risque de se couper de l'un des deux lectorats (ce qui serait bien dommage mais on sait que les addicts sont comme ça et moi la première parfois tant le m/f me rebute ces dernières années).

    Sur ta trace d'Eva Justine

    Le pitch:

    Capturé par des guérilleros lors d’une mission de reconnaissance, le pilote d’hélicoptère Ian Mantilla se voit contraint de traverser la jungle Amazonienne pour rejoindre leur camp de base. Son but sera de s’échapper, afin de ne jamais y parvenir. Au cours de son périple, il trouvera des alliés imprévus pour l’aider à déjouer les plans des rebelles et affronter la plus ténébreuse des ennemies : la jungle. Dès lors, une course-poursuite palpitante s’engagera.
    Découvrez vite Sur ta trace, un roman haletant et déroutant où rien n’est figé.

     

     

    Sur ta trace d'Eva Justine

     

     Une des grandes qualités d'Eva Justine c'est son écriture toujours claire et précise, une plume qui coule réellement comme un filet d'eau et vous permet une lecture rapide ,pour moi qui lit beaucoup c'est un vrai plus de ne pas avoir à relire quinze fois une phrase pour en saisir le sens ou traquer l’incohérence qui va me bloquer.


      On plonge donc à la fois dans l'enfer de la jungle Amazonienne et de l'un de ses nombreux groupes révolutionnaires, à savoir les Farc et dans celui de trois héros plus ou moins distincts dont les destins se voient radicalement changés.

      On attaque par Ian et son enlèvement suite à son crash d'hélico et sa rencontre avec La jeune Néha: une attraction toute douce qui se met en place au cœur d'une jungle tantôt accueillante par ce petit village paisible ou vit la jeune fille et à la fois hostile par le sort que lui réserve le groupe de guerilleros. On prend le temps de faire connaissance avec une Néha pas si naïve, férue de savoir, qui retient ses aspirations pour rester avec un père aimant qu'elle ne saurait abandonner pour vivre sa vie comme il le lui enjoint si souvent. Xaver, ce père soucieux et attentionné , soumis à l’entêtement de sa fille unique, un vieux filou qui semble percer les gens avec beaucoup de facilité et auquel on s'attache très vite.
      Felipe le jeune cousin de Néha, un brin androgyne n'est pas sans nous rappeler le facétieux Mikado du Musher, poète à ses heures, jeune homo perdu dans un milieu qui ne favorise pas du tout son avenir sentimental même si en revanche il vit en adéquation complète avec sa forêt.
     
      A leurs cotes, Sebastian le frère de Ian sera la partie m/m (ah ben oui hein aucune chance que je retombe dans un m/f s'il y a pas un poil de m/m dans le coin) du livre. L'histoire d'amour de Ian et sa belle colombienne étant plus simple et plus aisément acquise c'est donc sur celle de Felipe et Sebastian que l'intensité romanesque va s'accentuer avec une contrariété bien vite mise au rebut pour le plus grand bonheur de nos deux hommes .Et en bonne addict (moi je partais déjà en délire sur un Ian tombant sur un sombre guérillero mais non) c'est donc bien sur, celle ci qui m'aura le plus attiré même si l'autre comblera sans nul doute les attentes des aficionados du m/f.

     Un troisième couple de personnages, qui n'en est pas un puisqu'il s'agit là purement d'amitié, est celui constitué de John et Adriel et c'est curieusement par ces deux personnages que j'ai été le plus convaincu. Le drame qui se joue pour eux est poignant, encore plus pour Adriel et l'amitié qui naît au milieu de la souffrance est une éclaircie sur une part du livre qui est très sombre. Leur histoire est tragique au possible et parfois même un peu lourde à supporter (ça reste, bien sur un gout personnel, on a tous nos propres limites face à ce qu'on aime lire ou pas ) créant chez moi un arrière gout de malaise quand à la violence évoquée (une violence, je vous rassure, qui ne tient pas à des scènes d'horreur sans nom, Eva Justine est bien plus subtile que ça!).

      Un livre servi par une narration parfaitement maîtrisée et complètement axée sur l'action immédiate dans la jungle, qui nous plonge dans une puissante immersion pleine de moiteur et de danger , dans le quotidien d'une mission de sauvetage périlleuse et hasardeuse.
    Un récit assez court (un peu plus de 200 pages ) qui se lit d'une traite tant on veut le fin mot de l'histoire qui m'aura cependant laissé quelques points de perplexité.

      L'histoire du mouvement des Farc est profondément ancrée dans la politique du pays et encore plus dans une géo politique internationale et les cantonner à un rôle de sauvages sans vergogne me semble un peu dommage et surtout réducteur. L’ambiance glauque dégagée par cette violence des Farc (même si je ne la nie pas dans la réalité ) m'a pas mal dérangée, déjà car elle m'a ,je pense ,empêché de tomber vraiment sous le charme d'une romance et d'autre part l'impact malsain du drame que vivent John et Adriel, et au passage un malheureux soldat, laisse une idée d'injustice totale quand à la reconnaissance de leur souffrance. J'ai un peu eu l'impression que tant que les deux frères avaient leur romance et bien le reste n’était pas si important, que ce  grand criminel qu'est le chef des guérillero n’était pas tant recherché que ça au bout du compte et que l'armée américaine était plutôt laxiste, au point de lancer en guise de commando quatre soldats et deux guides ce qui semble tout de même très léger pour solutionner une prise d'otage.
    Au milieu de ces quelques points,  je sais pertinemment qu'une romance est une romance et pas un documentaire et de ce point de vue la, une fois de plus Eva Justine réussit son pari avec brio. Yop.

     

     

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  • Le lycéen Jeremey Samson n’a qu’une envie, se terrer sous sa couette et dormir jusqu’à ce qu’il puisse entrer à la fac. C’était sans compter l'arrivée fracassante dans sa vie d’un ouragan appelé Emmet Washington. Le major de promo en maths et informatique est non seulement magnifique, hardi, incroyablement intelligent - et intéressé par Jeremey - mais également autiste.

    Mais Jeremey ne s'en soucie pas. Il est bien trop occupé à se blâmer, tout comme ses parents qui ne croient pas que la dépression puisse être une véritable maladie. Quand il atteint le point de rupture, Emmet le sauve et l'accueille comme colocataire à Roosevelt, un établissement atypique pour personnes dépendantes.

    À mesure que Jeremey reprend doucement pied, Emmet commence à croire qu’il peut être aimé au-delà de son autisme. Mais avant de lui faire suffisamment confiance pour se laisser aller à l’aimer, Jeremey doit trouver la force de croire en ses propres mots, de croire que l’amitié soigne l’âme et que l’amour peut surmonter tous les obstacles.

    Date de parution: 2017       Publié par: MxM Bookmark

     

    Ayant terminé ma troisième relecture de ce roman, dont je me délecte à chaque fois, il est temps de vous en parler. Il n'y a pas de raison particulière qui me le fasse tant apprécier. C'est un roman qui fait juste du bien, un bien fou!

    Il se lit facilement, les mots s'enchaînent aisément et font de cette lecture un vrai plaisir. Il y a bien, quelques passages un peu plus complexes puisqu'on y aborde un jargon médical, simplifié, pour comprendre d'un point de vue clinique la maladie. Ces passages ne sont pas indigestes. Ils nous aident à comprendre ce que peuvent ressentir les personnages principaux d'un point de vue détaché. 

    J'ai aimé suivre Emmet et Jeremey. J'ai aimé les voir avancer et s'émanciper. Les voir s'affranchir de règles qu'on leur impose et dont ils ne veulent pas. Ces deux-là sont porteurs d'espoir. Le livre leur donne tour à tour la parole. Chaque chapitre prend, à tout de rôle, son axe autour d'un de ces deux jeunes adultes. Ils ne se battent pas pour la même chose mais Emmet et Jeremey s’équilibrent l'un et l'autre.

    C'est une histoire qui émeut profondément et qui apporte avec elle tout un panel de bons sentiments. Un roman qui se lit et se relit. Un livre qui apporte du bonheur à son lecteur.

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  • Pas d'actualité du tout (quoique si on jette un œil dehors on se demande !! ) mais quand même un bon moment. J'avais déjà beaucoup aimé Et plane la mort du même auteur, j'ai donc pas hésité une seconde avec ce court récit (181 pages) De l'amour au pied du sapin de David Lange publié en 2014 chez Harlequin.


    De l'amour au pied du sapin de David Lange.

    Le pitch:
    L’amour, Aaron a laissé tomber. Pourquoi s’acharner à trouver l’homme idéal si c’est pour finir systématiquement par souffrir ? Très peu pour lui, merci, il a déjà donné. Pourtant, les fêtes de fin d’année lui rappellent cruellement la réalité : il est seul. Certes, il y a sa famille, et surtout son inimitable cousin Jamie, mais il n’empêche que ses nuits, il les passe tout seul dans son grand lit. Alors, en cette veille de Noël, il s’autorise un souhait. Un souhait un peu fou, un peu naïf et complètement impossible : rencontrer son prince charmant. À son réveil le lendemain, un inconnu est étendu à ses côtés. Il s’appelle Ryan, il est plus sexy qu’un mannequin pour sous-vêtements et Aaron n’a aucune idée de ce qu’il peut bien faire là. À moins que… ?

     

     

    De l'amour au pied du sapin de David Lange.

     

      Un petit roman qui surfe du coté de Dickens et son Chant de Noel, amenant une légère touche fantastique dans une histoire plutôt sobre au départ. Une écriture qui m'a tout autant séduite que dans ma précédente lecture avec un humour très présent auquel personnellement (ben oui l'humour c'est quand même très perso quoiqu'on en dise) je suis très sensible et toujours cette narration pleine d'images toutes plus délicieuses les unes que les autres .

      En place donc : Aaron , héros plutôt hésitant et maussade après sa dernière rupture et toujours en quête d'un amour durable, prêt à vivre un Noel solitaire à San Francisco.
      Comme dans tout bon téléfilm de Noel un brin magique à la sauce M6, notre Aaron au cours d'une virée shopping dans le centre commercial du coin soupire et fait un vœu .
    Père Noel, clin d’œil ,paillettes pouf pouf! Le fil est lancé, c'est simple ça mange pas de pain et pourtant ça marche très bien!
    Une histoire de perte de mémoire? De vie parallèle? En fait on ne sait pas très bien mais c'est franchement pas le problème, on se retrouve donc dans une relation de couple qui n'en est une que pour l'un des deux (ouep je sais ma phrase est zarbi mais je rame comme une dingue pour ne pas spoiler quoique ce soit donc soit indulgent et remercie moi avec respect!!). Une relation qui devient presque au fil des jours comme une espèce de reconquête, une sorte de recommencement pour Aaron et ce mystérieux Ryan (beau et mystérieux ai-je vraiment besoin de le préciser?). On peut également le prendre comme une sorte de test de compatibilité avec ses désirs et ses rêves pour Aaron tant son vœu semble être devenu réel.

      Un Aaron toujours très sensible, très tendre, un poil prude ( mais ça peut se comprendre si t'es pas du genre à sauter sur tous les services trois pièces que tu croises) heureusement aidé par son cousin assez loufoque Jamie, un personnage assez détonnant et que l'on adopte d'emblée. Grace à lui il y a de l'humour partout autour de la tristesse d'Aaron et ça aide beaucoup le personnage principal à ne pas être qu'un héros tristounet qui nous aurait plombé l'ambiance. David Lange a l'art et la manière d'explorer le fonctionnement amoureux de son héros avec beaucoup de précision et de tendresse, le tout toujours cerné, bien sur, de dialogues bien sentis et j'ai franchement ri à plusieurs reprises.
       Le beau Ryan (tu sais celui qui est mystérieux et beau et mystérieux aussi ...) apporte la touche de mystère (eh ben oui forcement ) et de fantastique qui crée l'accroche nécessaire pour embarquer son lecteur. Et enfin, un joli final/épilogue qui nous laisse deviner un renversement des rôles plutôt amusant .Aaaarghh il est en fait difficile de dire quoique ce soit sur ce roman sans en révéler le contenu et c'est assez frustrant!!


    Une jolie petite histoire magique et de deuxième chance habilement construite, à mi chemin entre Mr Scrooge et Marty mc Fly qui se réveille dans le lit de sa mère (ouaaaaais je sais j'ai trop de la culture en fait !!) qui nous scotche un sourire presque niais tout au long des pages .Yop.

     

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