• Blue Sky Complex de Kei Ichikawa....

    Mangaka : Kai Ichikawa

    Editions: Collection Hana Yaoi

     

    Blue Sky Complex de Kei Ichikawa....Tout ce que désire Narasaki, c'est un endroit où lire ses bouquins tranquillement. Son  vœu est exaucé lorsqu'un professeur lui demande de travailler à la bibliothèque après les cours mais le hic , c'est qu'il n'est pas seul. Il devra tenir compagnie à Terashima, un délinquant dont la réputation n'est plus à faire  au sein de l'établissement. Contre toute attente, les deux jeunes hommes ne prononcent pas un seul mot pendant des heures. Au fil des jours, l'étrange ambiance qui règne va intriguer Narasaki, qui va petit à petit s'intéresser à Terashima. Mais les vacances d'été arrivent et la fin de la surveillance de la bibliothèque aussi. Les deux garçons ne se fréquenteront probablement plus ....à moins qu'un des deux décide de faire un pas vers l'autre.....

     

    Blue Sky Complex de Kei Ichikawa....

    D'un côté, Terashima, le délinquant, et de l'autre, Narasaki, l'étudiant modèle. Après un parcours quelque peu maladroit, les deux lycéens ont enfin commencé à sortir ensemble. Mais voilà que d'autres soucis viennent trotter dans la tête de ce pauvre Terashima. Il a beau tenter toutes les approches possibles, Narasaki refuse de coucher avec lui. De son côté, Narasaki, qui semble imperturbable au premier abord, se sent irrité des relations qu’entretient son petit ami avec un certain barman ou encore avec son ex-copine....

     

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    Petite incursion dans le monde lycéen avec les deux premiers tomes d'une série en cours. L'histoire est  plutôt bateau entre Narasaki : l'étudiant sage, intelligent, toujours plongé dans ses bouquins et Terashima : le pseudo-délinquant, bien moins studieux, un peu bagarreur ....Ils vont être amené à se côtoyer un peu contre leurs grès  dans une bibliothèque que personne ne fréquente.

    Le côté sympa de ce manga, c'est qu'on navigue, au sein de cette histoire, du point de vue de Narasaki au départ pour passer à celui de Terashima ensuite ... J'avais, au début plus  de "sympathie " pour Narasaki et sa quête de tranquillité - juste pour lire - car je me retrouvais un peu dans le perso (même si je suis une fille et plus lycéenne du tout )  pour ensuite découvrir Terashima qui se révèle bien moins superficiel qu'il n'y parait  et qui finit par me faire succomber à son charme un peu voyou et finalement plus tendre qu'il ne veut le laisser paraître...

    On suit, finalement leurs premiers émois amoureux commençant par de tendres baisers puis l'ardeur pointe son nez, après quelques péripéties typiques des shojo pour finir au fond d'un lit en sueur ....

    Les graphismes sont vraiment top, fluides, les personnages sont mignons sans avoir de physique hyper musclé, enfin tout les hyper qu'on peut, quelques fois, trouver. C'est mignon à souhait, ça se lit super bien, l'accent est vraiment mis sur l'amour plutôt que sur le partage de fluide .... Pas de prise de tête, j'attends la suite avec impatience ....Rose Taylor

     

    Blue Sky Complex de Kei Ichikawa....

    Vous les trouverez ici : Tome 01  Tome 02

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  • Résumé :

    À dix-sept ans, Connor travaille dur pour conserver l’image de garçon parfait qu’il s’est créée. Il a les bonnes notes, les activités supplémentaires, les réussites sportives, la parfaite petite-amie, et un travail à mi-temps dans le magasin de son père. Tous ces détails lui assurent les bourses universitaires qui lui permettront enfin de quitter le trou paumé dans lequel il vit. Son attirance pour Graham, un prodige du football qui porte de l’eyeliner, est donc plus que malvenue lorsqu’elle lui fait remettre en question ses choix, ses rêves, et sa sexualité. Mais plus il lutte contre ses sentiments pour Graham, plus Connor se rend compte qu’ils sont incontrôlables.

    Lorsque la pression familiale, la malchance et les rumeurs menacent de faire voler en éclats les plans de Connor, il se retrouve face à une terrible question : ce futur pour lequel il travaille si dur est-il celui qu’il désire ?

     

    Date de parution : 2016           Publié par : MxM Bookmark

     

    Guyliner    de J. Leigh Bailey

     

     Une envie de relecture soudaine qui m'a prise lorsque je suis passé devant ce petit bijou attendant sagement dans ma bibliothèque que j'y revienne. Il faut aussi dire que "Guyliner" était revenu dans des discussion sur internet. Et là : grosse envie de relire ce roman. Et comme toujours, lorsque je me replonge dans un livre, celui-ci m'a encore conquise. Me voilà donc embarquée dans cette rencontre entre deux lycéens dont l'un se doit d'être parfait pour obtenir un avenir meilleur tandis que l'autre arrive dans un nouvel établissement après avoir vécu une expérience horrible. Quel voyage que cette lecture !

     "Guyliner" est un roman qui est loin d'être léger. Les héros en sont deux adolescents. Graham qui a vécu des choses terriblement difficiles et qui arrive dans une nouvelle ville et une nouvelle école. Le jeune homme ne veut plus cacher qui il est vraiment. Puis, il y a Connor dont le père semble attendre beaucoup de son fils et notamment un comportement irréprochable. Celui-ci semble reporter sur son aîné tous ses espoirs déchus. Aucun faux-pas n'est permis à cet étudiant sous menace de ruiner ses chances d'avenir. Une pression énorme repose sur ses épaules. 

     L'histoire peut paraître dure et cruelle. Les personnages sont confrontés à toutes sortes d'épreuves. Peut-être trop lourdes pour leurs âges. Acceptation de soi, regard d'autrui, homophobie. Mais, au final, tout ceci donne une authenticité au récit. On est loin du parcours sans embûches. Ainsi, on attend fébrilement le moment où Connor et Graham trouveront enfin le bonheur qu'ils méritent, tant ce que ces adolescents endurent peut se révéler éprouvant sur un plan physique et moral.

     Alors oui, c'est bien une redécouverte. J'avais oublié combien ma première lecture m'avait plu. C'est, de mon point de vue personnel, un livre dont on ne se lasse pas et qui, s'en forcément en avoir l'air, aborde des sujets sérieux et difficiles. Un titre que j'ai adoré et que je vous invite vivement à découvrir.

    Manon

    Vous le trouverez ici : Guyliner

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  • Imaginez vous un instant Jeremiah Johnson reluquer le tombé des colts sur la ceinture de Josey Wales, vous voyez un peu ? Voila une petite idée de l'impact de Outlaws de Léna Shartiaud publié chez Mix Editions en Octobre 2018.



    Outlaws de Lena ShartiaudLe pitch: 

    Colorado, 1860. James Lloyd est un trappeur, autant dire une espèce en voie de disparition dans un Nouveau Monde où s’achève la conquête de l’Ouest. Criblé de dettes et directement menacé par les nouvelles lois fédérales destinées à réguler son activité, il n’a d’autre choix que d’accepter la surprenante proposition du shérif Philips.

    Pour sauver sa peau, James endosse le rôle du chasseur de primes et se lance sur les traces du tristement fameux gang Morrison. On raconte que ces hors-la-loi de la pire espèce ne reculent devant aucune bassesse lorsqu’ils attaquent diligences et convois.

    Les approcher sans éveiller leurs soupçons n’est pas une mince affaire et James se voit contraint de se faire passer pour un fuyard. Proposant de guider le gang à travers les Rocheuses pour leur éviter les ennuis, il découvre très vite que Philips est loin de lui avoir dit toute la vérité.

    Si Morrison et ses hommes sont bel et bien des voleurs, ils ne sont pas pour autant les monstres que l’on se plait à décrire dans les saloons. Petit à petit, James se retrouve happé par cette drôle de famille où il se sent plus à sa place que nulle part ailleurs.

    Du moins jusqu’à ce que la vérité sur son double jeu éclate au grand jour. Rattrapé par le passé et confronté à un futur plus qu’incertain, l’heure des choix sonne pour James. Même s’il n’a plus la moindre envie de livrer le troublant Nathaniel Morrison à son ennemi de toujours, le shérif Philips les attend au tournant.

     

    Outlaws de Lena Shartiaud

     

     Un roman coup de cœur pour son véritable coté western hollywoodien. Un vrai film dans le livre qui nous raconte une histoire palpitante tout en restant dans les règles strictes du genre.
    Nous sommes directement plongé dans la bourgade en plein essor de Blackdale City où James Llyod vient vendre une à deux fois par an le fruit de son activité de trappeur solitaire. James est un homme droit, solitaire et amoureux de sa vie proche de la nature, il craint les hommes et leurs travers et subit de plein fouet une époque nouvelle et fatidique qui annonce la fin d'un monde pour lui et d'un simple métier aux yeux des autres. 
    Acculé par le Shérif retors du coin, il se voit obligé de partir en chasse d'un autre gibier et voit sa quête se transformer peu à peu en remise en question de ses croyances. C'est ainsi qu'il rencontre Morrison, le chef d'une bande hors la loi jugée comme sans pitié et recherchée aussi bien morte que vive.

    James est un homme rustre qui, sous ses couches de daims, cache beaucoup de finesse et de compassion pour les hommes si tant est qu'ils le méritent. C'est un homme entier qui lutte pour sa survie à tout point de vue et qui ne conçoit la vie qu'avec dureté, qu'elle soit celle de la nature ou celle des hommes. Sa rencontre et son voyage infiltré avec la bande de Nathaniel Morrison lui ouvrent les yeux sur un monde criminel qui ne l'est peut-être que par son nom. La lâcheté et l'hypocrisie des "bonnes gens" mettant un sérieux bémol sur le jugement critique que l'on peut porter sur les repris de justice.
    Morrison est un chef de gang, un meneur de troupe, un leader et surtout une mère pour sa bande qu'il protège et projette de mener en lieu sûr pour une retraite tranquille loin de leurs habitudes et de leurs larcins. C'est un homme discret, calme et réfléchi loin des images de violence auxquelles s'attendait James. Son passé et celui de sa bande, lentement exploré au fil des pages, aident à comprendre la psychologie de chaque membre car au delà de l'histoire d'un couple, Outlaws c'est avant tout l'histoire d'une famille reconstituée dans une époque et un contexte politique en plein changement.

    Si nos deux personnages sont quasi parfaits en terme d'image western avec tout ce qu'il faut de brutalité, de retenue virile sur les émotions et de moqueries canailles entre les hommes, ils sont aussi un couple peu probable que l'on aurait eu beaucoup de mal à voir s'enliser dans une pale histoire d'amour. Et c'est là que l'auteur a fait fort, car ce choix précis de rester collé à cette étiquette typique du western rend le tout complètement plausible, les relations, les dialogues, l'humour et les rares moments de lâcher prise qui mènent nos hommes sur un terrain romantique difficile sont toujours très justes. Toutes les scènes s’enchaînent avec bonheur sans aucun temps mort mais sans overdose de bang bang non plus, on est pas à Ok Corral mais dans un monde de montagnes interrompues de villages en devenir et de nature sauvage partagée entre les tribus autochtones et les hommes blancs. 

    La narration nous offre un rendu très visuel et très nostalgique, comme ces vieux films où les costumes étaient un peu trop propres, et nous renvoie à des codes que l'on connait tous pour facilement s'y plonger comme en terrain déjà connu. Et comme souvent chez Mix Editions, le texte est vraiment parfait, on aime ou pas cette plume simple et directe mais en tout cas rien ne viendra vous vriller les yeux ou même juste vous les faire lever au ciel. Mon départ avec cette narration au présent m'avait un peu surprise mais je me suis retrouvée tout autant surprise de ne plus y faire attention après seulement quelques pages et de la trouver presque indispensable.
    Outlaws, c'est plus un roman qu'un mm, c'est une vraie histoire, classique, avec les rebondissements qu'on attend du western mais surtout avec une pléthore de personnages fascinants tant ils sont à la fois évoqués avec précision et légèreté. J'entends par là qu'ils construisent à eux tous le récit et le nourrissent sans jamais l'alourdir de scènes futiles et que c'est a chaque fois amenés par de petites scènes presque anodines qui complètent peu à peu le puzzle de l'histoire du groupe ou de la ville. Chaque membre de la bande apporte sa part d’émotion et de paradoxe, chaque méchants son morceau de vilenie qu'il soit plus ou moins admis dans la société dont il émerge. Le tout donne un fil narratif captivant et presque artistique où pour une fois, même si l'on est profondément attaché à l’histoire d'amour en général (et rassurez vous il y en a une, et une très belle) on tombe avec un plaisir certain dans une histoire tout court plutôt que celui d'une relation à travers une histoire.

    Ce roman m'a bluffé, pas parce qu'il serait parfait ou super émouvant mais parce que c'est une vraie tranche de légende: celle du Western avec du colt et du stetson, celle de la poussière et du vieux pot à chique dans lequel on laisse son échantillon d'adn avant de savoir que s'en était, celle des balles et des flèches sur un fond noir et blanc colorisé, celle d'un monde particulier où il est difficile d'y placer une romance entre homme sans s’échouer lamentablement sur une vision clichée d'un tas de Village People remuant leur torse huilés sous un gilet en polyester. Outlaws, où comment désormais regarder vos vieux westerns sous un nouvel angle (et jamais je ne dirais que l'idée m'avait effleurée avec Ed Hot Harris et Virgo Sexy Mortensen, non jamais !). Yop.
    Merci à Mix Editions pour ce sp.

     

    Outlaws de Lena Shartiaud

     

    Vous le trouverez ici : Outlaws

      

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  • Coalition 2 : Christophe de Lora Ly.....

    Les membres de l’équipe se retrouvent en Europe Centrale, la deuxième phase de la Coalition peut débuter. Ils peaufinent les derniers détails avant d’être lâchés pour des missions opérationnelles. Ils vont bientôt prouver aux sceptiques les bénéfices d’une telle collaboration.Le sergent Christophe Arrilo est heureux d’être enfin de retour chez lui. Son foyer et sa famille lui ont manqué, mais il est surtout content d’échapper au flirt de l’exécuteur de la meute d’Ambre. Durant ces deux mois, le regard du loup posé sur lui, son sourire charmeur, ses clins d’œil perturbateurs et son langage aguicheur ont chamboulé sa petite vie bien réglée. Mika lui fait éprouver des sentiments sur lesquels il préfère ne pas s’appesantir.Durant quelques semaines, les interactions entre Christophe et lui, leurs discussions teintées de séduction et d’humour, allègent le fardeau de Mika. Au contact de cet homme, l’exécuteur oublie momentanément les actions que son travail exige de lui. Mika ne comprend pas son attirance pour le jeune humain de la Coalition. Il n’est pas son destiné, sinon son loup ne l’aurait pas laissé échapper. Alors pourquoi a-t-il l’impression qu’on vient d’arracher une partie de son âme ?

    Coalition livre 2: Christophe, un roman de  Lora Ly, sorti le 19 Octobre 2018 chez Men Over The Rainbow

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    Purée, c'est Noël.... Je l'attendais avec beaucoup d'impatience car j'avais vraiment adoré le premier volume ( lu, relu, re-relu un certain nombre de fois ). Et là, c'est encore mieux, on retrouve tous les héros de la coalition formée dans le un. Les humains et les métamorphes forment une équipe de choc qui se complètent parfaitement surtout depuis que Vince et Kyle partagent le lien d'âme sœur.

    On suit toujours notre petit couple d' amour  Kyle/ Vince avec des moments complètement barrés, ils sont toujours aussi chauds bouillants -voir plus comme si c'était possible- même si on suit surtout Christophe Arrilo -le "petit " de la bande trop mariole et trop bavard et trop mignon - qui va, petit à petit, tombé sous le charme de Mika - l'exécuteur de la meute d'Ambre , trop grand, trop sensuel et trop sexy. Les 2 protagonistes sont moins souvent ensemble car Mika ne fait pas parti de la coalition, il a une haute fonction au sein de sa meute, donc la relation se fait plutôt à distance au départ.

    En parallèle de la romance, on y découvre des histoires de complots, de rancune, de vengeance qui sont doucement abordés dans le tome un, mais bien plus développés dans celui-ci. Bien que l'histoire se passe plus en Europe centrale, on explore le passé des métamorphes qui sont dotés d'une sacrée longévité par rapport aux humains. On découvre la création de la meute d'Ambre par quatre jeunes loups désirant voir du changement dans leurs traditions, la place de chacun ainsi que  leurs différents rôle dans la meute. Évidemment, l'accent est mis sur Mika : exécuteur, qui a le boulot le plus ingrat, ce qui le ronge de l'intérieur mais sa rencontre avec Christophe va quelque peu changer la donne, le pousser à reprendre du poil de la bête pour conquérir l'hétéro qui lui a tapé dans l’œil sévèrement. Franchement, même si le côté fripon et charmeur de Christophe est touchant, la force et les sentiments de Mika sont encore plus ouahhhhhhhhhh. Finalement, c'est bien Mika que j'aime le plus, il fait tout pour apprivoiser cet autre qu'il veut aimer et faire chavirer pour la vie .....

    Ce volume est bien plus complet, on passe de rebondissements en rebondissements très bien amenés. L'écriture est fluide, pas brouillonne du tout, on suit leurs péripéties parfois franchement dures mais décrites avec talent, le cœur s'emballe autant de crainte, de hargne, de palpitations et de bonheur devant toutes les épreuves qu'ils éprouvent. J'ai eu envie de secouer, quelques fois certains personnages -je fais souvent ça, même devant les films ( je supplie chaque fois Frodon de ne pas se porter volontaire pour aller, en Mordor, jeter l'anneau de pouvoir dans la Communauté de l'Anneau , mais il ne m'écoute jamais !!) - pour qu'ils se sortent la tête de là où vous savez !!!

    Donc, je pense vous avoir fait comprendre que j'avais adoré tout de bout en bout, je suis fan de cette meute, de la coalition car tous les personnages sont attachants, on cède facilement à leur charme... Un chouette moment de lecture qui me laisse un sentiment bizarre une fois la dernière page lue et le livre refermé avec une grosse envie de plus, toujours plus ....Rose Taylor
    Merci à MOR pour ce sp.

     

    Vous le trouverez ici : Coalition, tome 2

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  • Apres le coup de cœur que j'avais eu pour Par-delà l'océan, je m’étais jetée comme une affamée sur deux trois autres du même auteur. C'est donc, cette fois, dans le froid et la neige que j'ai retrouvé avec plaisir la plume de Keira Andrews dans Passion en Arctique publié en 2016.

     

    Passion en Arctique de Keira AndrewsLe pitch:

    Quand deux étrangers sont piégés par une tempête de neige, la chaleur monte.
    Hanté par ce qu’il a perdu en Afghanistan, le Capitaine Jack Turner se retrouve à la croisée des chemins. Même si le dernier endroit où il veut être, c’est l’Arctique, la mission de routine le sort au moins de son nouveau bureau. Parti du mauvais pied avec le Ranger Canadien qui le guide à travers ce territoire interdit et dangereux, Jack aurait voulu être n’importe où ailleurs que dans la tente qu’il partage avec le Sergent Kin Carsen. 

    L’Arctique fait partie de l’âme de Kin, et il n’arrive pas à laisser la toundra derrière lui. Il aurait voulu vivre en tant qu’homme ouvertement gay, mais le Nord n’est pas aussi tolérant que le reste du Canada. Bien qu’il soit seul, il aime son travail de Ranger, patrouillant dans ce vaste territoire qu’il connait si bien. Toutefois, il est en terrain inconnu lorsqu’il s’agit de Jack, et quand ils se retrouvent coincés ensemble par une tempête de neige, un désir inattendu commence à s’enflammer. Bientôt, luttant pour survivre, tout ce que ces deux étrangers ont, c’est l’un l’autre.

     

                                                                 * * * * * * * *

      Après le soleil, la chaleur et l’océan c'est le soleil, le froid et la neige qui seront le théâtre d'un nouvel isolement forcé pour deux hommes qui ont aussi peu envie l'un que l'autre d’être là (enfin si quand même un peu hein)....


     Autant dire qu'on sait déjà que Keira va de nouveau nous échauffer les esprits et ça malgré l'ambiance glaciale de son roman comme de son Capitaine Turner (qui à l'image d'un bon Damart est froid dehors et chaud dedans). On aime toujours  la manière subtile de l'auteure de marier le passé et le présent de ses personnages ainsi que l'alternance de leur point de vue.
    Kin, sombre et sarcastique, nous plait déjà beaucoup et on sent de suite que le taciturne Turner  va méchamment se faire séduire par le ténébreux canadien aux yeux gris grâce à  l'univers Star Wars qui crée un trait d'union entre les deux hommes.
    La beauté des paysages isolés emporte toute possibilité d’être autre chose qu'eux-même, l'un envers l'autre, forçant chacun à montrer sa vérité sans plier sous le poids de la présence de qui que ce soit ou d'une obligation sociale . Kin est à l'image de son environnement, brut, simple et sincère, de cette façon charmante qu'ont les hommes qui se suffisent à eux-même et qui apprécient la vie comme on leur a donnée. Quand l'aurore boréale leur livre un spectacle grandiose qui réveille leurs sens chacun à leur façon, Jack redécouvre les beautés du monde simplement, avec les yeux d'un homme qui ne voyait plus que ses cauchemars et Kin, amusé et séduit, lui, observe Jack comme une victime du syndrome de Stendhal le ferait avec une oeuvre d'art. Jack est blessé, un peu mort au fond de lui et il n'attendait que la petite étincelle de Kin pour s'ouvrir à nouveau.

     Avec Keira Andrews, il est souvent question de cet amour salvateur, de cette tendresse qui aide l'autre à dépasser ses peurs, ses traumas et à s'en guérir sans jamais tomber dans quelque chose de douloureux. Et même si ce roman m'a moins interpellé que son histoire de crash, il n'en reste pas moins tissé sur la même trame à un degré bien moindre toutefois. On passera rapidement sur la couverture plus représentative du catalogue automne-hiver de La Redoute que de l'histoire  et on  se concentrera sur ce charmant duo tout en charme charismatique ( là je pense qu'on comprend bien hein! ).
    Son écriture toujours précise, claire et sobre sait, comme à chaque fois, aller à l'essentiel et si cet opus est un peu plus expéditif, la recette fonctionne toujours aussi bien révélant une fois de plus une très jolie romance. Keira Andrews sait toujours alterner ses moments de tendresse et de doute, où ses héros se révèlent, à ses moments tellement chauds où deux hommes redeviennent juste les acteurs de leurs désirs. Une fois de plus, l'auteure, avec ses mots justes et ses hommes assez tendres, a su faire fondre la glace de deux passés douloureux qui peuvent enfin calmement se rejoindre sous les lumières boréales. Yop.


    Passion en Arctique de Keira Andrews

     

    Vous le trouverez ici: Passion en Arctique
     

     

     

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  • Brother auto spot de Noici Micuro....

    Seina, tatoueur professionnel, reçoit un jour la visite dans son salon d'un étrange client, Jin, qui veut lui laisser une liberté totale pour le design de son tatouage. D'abord décontenancé, Seina est finalement flatté par tant de confiance, d'autant plus que Jin est bien plus attentionné qu'il n'y paraît. Une amitié naît alors entre les deux jeunes hommes, mais elle pourrait vite être menacée par le secret de Jin....

     Mangaka : Noici Micuro

    Éditions : Taifu comics

     

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    Ayant été séduite par la couverture en premier lieu , je me suis laissée tenter par le résumé, j'ai pas de tatouages mais en fait , ça me démange beaucoup depuis quelque temps ....Et je trouvais que ça changeait un peu de thème par rapport aux lycéens, aux yakuzas, aux étudiants ... Donc je l' ai saisi au vol....

    On découvre Jin qui entre dans un salon de tatouage sur les conseils de son meilleur ami, pour cacher des marques sur son dos , il laisse alors la totale liberté au propriétaire du salon quand au dessin. Seina, tatoueur talentueux, d'apparence fragile, effacé, un peu solitaire est doué d'un certain talent, il profite donc de cette opportunité pour se lâcher sur le dos de Jin. Mais on voit très vite que Jin n'est pas tout à fait là par le fruit du hasard et qu'il se retrouve un peu coincé dans une situation qui le déconcerte car il commence à beaucoup s'attacher à Seina.

    L'histoire est mignonne -vous allez dire que je répète ça souvent - mais c'est le cas, pas de tragédie, c'est tendre, on n'a pas affaire à des gros durs mais plutôt des gros tendres. Les dessins sont surtout concentrés sur les personnages, il y a peu de décors mais ça marche quand même.C'est vraiment Seina qui m'a le plus plu parce que je l'ai trouvé vraiment beau , les autres un peu moins.

     

     

    Brother auto spot de Noici Micuro....

     

    C'est un one-shot donc pas d'attente interminable pour connaître la fin !!! Et ça, quelques fois, c'est génial car j'aime pas bien attendre .... Rose Taylor

     

    Vous le trouverez ici :  Brother Auto Spot

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  • Si comme moi t'es fan de lycra, de capes et de mâchoires carrées arrogantes alors voici un des derniers bébés de MXM Bookmark : Comment sortir avec un super héros quand on est un super vilain d'Alex Gabriel publié le 10 Octobre 2018. Bien sûr, je me suis jetée dessus comme n'importe quel fan lécherait les pieds de Loki !

     

    Comment sortir avec un super héros quand on est un super vilain d'Alex GabrielLe pitch:
    Appartenir à la famille d’un super méchant n’est pas très important aux yeux de Pat West. Peu importe que sa mère essaie occasionnellement de prendre le contrôle du monde. Tout ce que Pat veut, c’est terminer l’université et devenir urbaniste. Qu’il se transforme en un serviteur du mal de temps en temps à la nuit tombée ? Simple tradition familiale.
    Jusqu’à ce que Pat couche accidentellement avec le super héros Silver Paladin, également connu sous l’identité du billionnaire solitaire Nick Andersen. C’est un simple malentendu. Pat n’avait jamais eu l’intention de se faire passer pour un prostitué, honnêtement. Mais rapidement, Pat est dedans jusqu’au cou, et est en train de tomber amoureux du pire mec possible.
    Lorsque sa mère revient pour mettre le monde à genoux, Silver Paladin fonce pour l’arrêter... et tous les secrets de Pat menacent de lui exploser au visage. Comment pourrait-il concilier le fait d’être un serviteur du mal avec celui de désirer un super héros ?

     


    On a droit à une histoire bourrée d'humour et fort bien écrite, une plume très actuelle en partie grâce aux dialogues de son héros principal, Pat, le fils de la super vilaine qui veut régir le monde !
    Pat est un jeune homme parfait : un humour digne des stand-up les plus dingues, une compassion pour les autres adorable et surtout une vision de la vie portée sur le beau et le bonheur de la communauté à travers sa passion sur l'urbanisme.
    Chacune de ses interventions est un petit délice de rigolade qui vous redonne une vague idée du bien-être. Sa rencontre fortuite avec le super gentil Le paladin d'argent nous permet de le découvrir sous tous ses aspects, ses doutes, ses désirs et toujours cette vision optimiste (et moqueuse, beaucoup moqueuse) de l'autre. C'est un pur fan des vilains. Bon sang ne saurait mentir. Mais surtout adulateur de tous ces hommes et femmes qui se battent pour leurs idéaux plus ou moins justifiés et un peu aussi pour leurs corps parfaits et de leurs capes et aussi de leurs regards noirs et aussi de leurs supers phrases clés...bref Pat est un vrai fan.

    L'auteur nous entraîne avec une écriture vivifiante dans un monde de comics où Marvel et DC ne cesseraient de rivaliser (ah bon c'est déjà ce qu'ils font ?) à coup de capes, de costumes moulants, de super-pouvoirs ou de technologies fantasmagoriques. Les vilains sont tout sauf vilains et les gentils sont, comme bien souvent, trop parfaits, tout en traits dessinés au rotring et donc pas mal ennuyeux avec leur déversement de morale pas très évoluée. Cet aspect là est assez plaisant car on ne tombe pas dans la facilite binaire du genre, les vilains au contraire ont plein d'idées, beaucoup de personnalités, pleins de disciples tout aussi farfelus et rusés que peut l’être Pat lui-même et un sens de l'humanisme assez particulier mais qui se discute.
    Pour le coup, on en vient à regretter une image un peu trop lissée des gentils, qui ont à mon goût bien peu de charisme, et du coup peu d'impact, le rapport me semble donc déséquilibré (à moins d’être complètement voulu par l'auteur) et on s'attache beaucoup plus à cette communauté de super vilains.

    Un univers par contre très inspiré bien sûr du monde comics sans être englué de surhommes et de gigahéroïnes figés dans une capsule de botox, on surfe entre Megamind et No Heroics (cette super mini série de 2008) grâce à cet humour et cette dérision présents à chaque page.
    Si vous avez besoin de décompresser et de vous amuser, c'est le roman parfait en ce moment. Les quiproquos entre le super milliardaire qui brille de partout et le jeune aspirant urbaniste au cœur tendre vont vous régaler. Je me suis moi même beaucoup amusée et j'avoue que c'est un bon moment de détente sans prise de tête comme le veut l'humeur de ce début de siècle. Un récit un peu barré, qui redonne un petit coup de lustre au genre avec un univers encore peu évoqué, des personnages loufoques à foison et une dynamique exclusive centrée sur son personnage phare.

    Si l'humour de ce monde héroïque est assez prenant, en revanche la romance est totalement en second plan alors qu'elle est pourtant bien présente dans l'histoire. On aime le monde que Pat fait découvrir à son Paladin et l'inaptitude sociale de celui-ci à se mêler aux autres ou simplement voir la vie telle qu'elle est. Je suis du genre à vraiment aimer l'humour et à le pratiquer souvent (plus ou moins avec bonheur, pas besoin de préciser) mais du coup dans cette histoire le rire efface quasiment tout le reste, peu d’émotions restent vraiment présentes et j'avoue avoir eu du mal à saisir l’étincelle émotionnelle entre ses deux hommes. J'ai bien capté les sentiments un peu perdus de ce jeune Pat, son attirance quasi charnelle pour un super homme idéalisé mais le jeu de leurs sentiments reste vraiment trop flou et écrasé par la drôlerie, tout comme le coté fantastique du roman d'ailleurs. L'aspect comédie est vraiment l'axe principal et même les personnages secondaires ne sont pas suffisamment présents pour combler ce manque d'autres émotions qui pourtant peuvent passer même par le rire. Le paladin est assez creux, sorti de sa moue constante et de sa surprise sur la vie de tous les jours, on ne peut pas dire que ce soit un personnage très étoffé (à part le lycra de son costume bien sûr). En ce qui me concerne, ça manque énormément car leur relation est tout de même mise beaucoup en avant sans avoir la portée émotionnelle qu'elle devrait mais je me suis consolée avec les sœurs badass de Pat qui à elle seules valent bien trois kilomètres de super héros les bras tendus.

    Qu'on ne se méprenne pas, ce roman est vraiment sympa, déjanté et en quelques sortes un peu nouveau, à l'image de ses collègues cinématographiques et on y prend beaucoup de plaisir mais (ben oui les chroniqueuses on est chiantes avec nos mais) le savant dosage entre humour et romance m'a un peu manqué je l'avoue. En tout cas, amoureux du comic, lancez vous si vous souhaitez enfin connaitre le secret de l'emplacement caché des fermetures éclairs de tous ces costumes moulants et éclatez vous bien ! Yop.
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     Comment sortir avec un super héros quand on est un super vilain d'Alex Gabriel

     

     

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  • Les cavaliers de l'apocalypse, un roman de Rhys Ford qui va vous plonger dans un monde ténébreux (et c'est le moins qu'on puisse dire, vraiment) qui sortira  fin Octobre 2018 chez MxM Bookmark.

    Cavaliers de l'apocalypse de Rhys FordLe pitch:

    Kismet Andreas vit dans la peur des ombres.
    Pour le jeune tatoueur, les ombres retiennent plus que l’obscurité.Il est certain de sa folie parce que l’obscurité retient les créatures et les choses rampantes que lui seul peut voir - des monstres qui chassent les faibles pour manger leurs esprits et leurs âmes, ne laissant derrière eux que des coques vides et le désespoir.

    Et s’il y a une chose que Kismet craint plus que d’être traqué, c’est la folie qui reste dans son sillage. Le voile d’ombre est la maison de Mal. En tant que Pestilence, il est le plus jeune - et le plus inexpérimenté - des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, des manifestations immortelles ressuscitées pour servir et réformer l’humanité. Invisibles à tous sauf aux morts et aux fous, les Quatre existent entre le Voile et le monde mortel, liés à leur destin presque éternel. Craint par d’autres immortels, les Cavaliers vivent dans la quasi-solitude mais Mal aspire à en savoir plus que la Mort, la Guerre et la Famine.

    Mal aspire à être... plus humain. Pour interagir avec quelqu’un d’autre que les fous ou le défunt. Quand Kismet sauve Mal d’une attaque ténébreuse, Pestilence est soudainement poussée dans une guerre vicieuse - où l’humanité est le prix, et le seul qui croit en Mal est l’humain que les autres Cavaliers pensent destiné à mourir.



    Comme convenu, on a un super résumé qui nous promet les ténèbres d'un monde en décomposition, de cavaliers puissants au service de l'humanité, qu'elle le veuille ou non, une histoire entre un jeune tatoueur et l'un de ces immortels et un désir impétueux d'immortalité qui pousse la vertu au vice.

    Et bien de tout cela, il ne reste que les ténèbres !
    Les ténèbres d'un univers qui était tellement alléchant que j'en attendais peut-être trop. Et le trop je l'ai eu. Trop de confusion, trop de spectres qui sortent de tous les cotés, trop de personnages amenés les uns à la suite des autres sans avoir une réelle présence, trop de noirceur tout le temps, quasi étouffante ... Et pourtant il y a vraiment de quoi triper avec cette idée, les vices et les vertus des hommes personnifiés, les calamités et les fléaux représentés sous un nouveau jour, j'attendais vraiment beaucoup de la vision de Rhys Ford sur un tel univers. Soit ce premier tome est vraiment uniquement une introduction et c'est dommage de ne pas l'avoir rendu suffisamment prenant pour qu'on s'en contente, soit il y a vraiment de grosses lourdeurs dans ce récit et trop de ténèbres à force ben...on y voit plus grand chose.

    Les ténèbres de personnages annoncés comme principaux et qui n'en sont pas vraiment, ce brave Kismet est vraiment mignon mais à part morfler dans ses crises de manque, des visions à tendance médiumniques, et apporter pas mal d'emmerdes aux quatre cavaliers, quel est son intérêt ? Quid d'une quelconque personnalité ? Ce brave Mal (dont on attend toujours le développement de ses aspirations d'ailleurs) qui s'en amourache plus ou moins (à moins qu'ils soient juste meilleurs copains pour la life, j'sais pas), qui passe son temps à vouloir le sauver et Kizzie qui ne fait que partir pour à nouveau donner l'occas d’être sauvé... Une synergie inexistante pour un couple qui n'en est pas vraiment un (bon ça encore c'est un pur choix, on aime ou pas) au sein du foyer des quatre cavaliers de l'apocalypse. Deux hommes donc, tout gentils tout mignons, avec si peu de personnalité, que j'aurais du mal à les définir autrement que par ennuyeux. Passons et disons-nous qu'on va trouver notre bonheur ailleurs dans ce cas et regardons de plus près les autres personnages et pas des moindres.

    Les quatre cavaliers de l'apocalypse, vous voyez, pas n'importe qui hein, quatre gugusses quand même assez balaises puisqu'ils protègent notre monde des horreurs cachées derrière le voile protecteur de l'autre coté. Et encore une fois, ténèbres mes amis, celles de l'ennui encore (la dernière prise de bec de mes voisines au loto du quartier était plus épique que les batailles de ce quatuor), l'ennui fait de scènes confuses, et embrouillées de spectres mutants sans fins, où ça se bat dans une ruelle, dans un garage, dans un vestibule et où on ne sent jamais vraiment cette puissance surnaturelle des quatre colocs vu qu'ils passent beaucoup de temps à se prendre des balles et des raclées ! Le cafouillage omniprésent d’événements qui s’enchaînent, sans avoir un fil conducteur suffisant pour porter une intrigue forte, rend le tout complètement nébuleux et me fait penser à une sorte de série z qui enfile, les unes après les autres, les batailles mal filmées sans autre scénario que " vas y là tu tombes, là tu te relèves, là tu saignes, tu retombes eeeeeet coupez ".
    Le seul point de lumière dans tous ces personnages peu aboutis, c'est Ari ou Guerre, l'un des plus vieux cavaliers, et c'est aussi sa relation avec Mort qui est le plus intéressant, le plus clair et le plus compréhensible. Ari semble avoir un vrai caractère travaillé avec des facettes, des aspects et des particularités. Bref, tout ce qui peut donner naissance à un personnage et pas juste à un rôle. Et je dois bien avouer que c'est ce seul aspect qui m'a poussé à finir cette lecture tant elle m'a été pénible par le traitement de son texte.

    Les ténèbres de l’écriture de ce roman sont surement pour moi son plus gros point noir, au point que je pense sincèrement qu'il a complètement éteint l’éclat qu'il y a pu avoir à un moment ou un autre dans l'univers tenté par l'auteure. C'est  vraiment étrangement écrit et je ne saurais dire où se situe le problème entre le texte originel, la traduction ou les autres étapes mais ce qui est sur c'est que moi, en tant que lectrice, j'ai fonctionné à coup de doliprane pour le finir. On passe par des phrases vraiment bancales comme des "soudains hurlements" ou "soudains jets" et des expressions à la limite du non sens comme un "arc en ciel nocturne", on croule sous les participes présent et les gérondifs toutes les deux phrases qui pèsent lourd sur la fluidité. J'ai bien conscience qu'il n'est pas toujours aisé de traduire certaine plumes, certaines langues aux règles différentes des nôtres (et peut être même que certains romans ne sont pas forcement à traduire non plus) mais ici ça a été une des rares fois où j'ai failli ne pas finir le livre. Seule l'envie de savoir où cela menait m'a poussée à continuer et j'avoue que je n'en suis pas ressortie plus satisfaite pour autant.


    Bref, ce roman a été une grosse déception, en plus de m'avoir presque fatiguée, et il y a fort à parier que je ne tenterai pas ma chance sur la suite. Que cela ne vous arrête pas pour autant si l'univers vous tente, une chronique reste toujours un avis subjectif ne l'oublions pas. Yop.

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    Cavaliers de l'apocalypse de Rhys Ford

     

     

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  • In these words de Jun Togai & Narcissus....

    Mangaka: Jun Togai & Narcissus

    Editions: Manga Taïfu

     In these words de Jun Togai & Narcissus....

    Katsuya Asano est un profileur pour la police de Tokyo, qui nuit après nuit fait le même cauchemar: un homme dont il ne voit pas le visage le retient prisonnier et le torture tout en lui murmurant à l'oreille qu'il l'aime.

    Chargé d'obtenir les aveux d'un tueur en série, il voit le frontière entre rêve et réalité s’effondrer brutalement ...

     

     

     In these words de Jun Togai & Narcissus....

     Qui aurait pu élaborer un tel plan à part toi....

    Alors que Katsuya se retrouve avec Shinohara, son cauchemar devient réalité? Tandis que les abus sexuels se poursuivent, ses souvenirs ressurgissent et plus il pense se rapprocher de la vérité, plus elle lui échappe.....

     

     

     In these words de Jun Togai & Narcissus....

    Alors que la collaboration entre Shinohara et Katsuya touche à sa fin, le meurtrier s’empresse d'achever sa dernière victime car la nouvelle proie qu'il vient de rencontrer l'obsède bien d'avantage.

    La chasse est ouverte.Il suffit parfois d'un instant pour passer de traqueur à traqué...

     

     

     *************

    La première chose qui m'a conquise dans ce manga est incontestablement la beauté des couvertures - il m'a été conseillé lors d'un salon - et je n'ai pas été déçue.Il est superbe tout au long des pages, les corps sont magnifiquement dessinés. Un régal de réalisme, on tombe sous le charme immédiatement malgré le fait qu'il soit très sombre et assez déroutant dés le départ.

    On suit Katsuya Asano (ouh là là qu'il est beau avec ses lunettes et son corps de rêve), un profileur froid et imbu de lui-même embarqué pour tirer les vers du nez d'un tueur en série qui opère toujours de la même façon et qui l'a expressément demandé. Le rapport entre Katsuya et le tueur m'ont rappelé Le silence des agneaux quand Clarice Starling interroge Hannibal Lecter tellement l'ambiance est lourde et presque malsaine. Le tueur va autant vouloir entrer dans la tête du profileur que l'inverse. Comme tout se fait dans une maison isolée à l'abri des journalistes, il y a peu de monde qui sait où sont les protagonistes, jusqu'au moment où ce qui devait arriver, arrive et le tueur reprend la main et malmène Katsuya et lui fait revivre ses cauchemars.

    Il est difficile de ne pas spoiler l'intrigue car on se rend compte dans le second tome que tout n'est pas aussi clair et net qu'il n'y parait .C'est là que réside la force des auteurs... En fait, les deux tomes suivants sont plutôt un gros flashback sur la progression d'une enquête sur vingt mois avec l'inspecteur Shinohara, sur leur relation commune - Katsuya n'admet pas vraiment avoir le même type de relation que Shinohara voudrait -   et le lien du profileur avec le  tueur en série.....

    On suit surtout l'approche psychologique de Katsuya pour débusquer ce tueur, son boulot conjoint avec l'inspecteur Shinohara, leurs relations sexuelles intenses (avec des scènes très chaudes et non censurés comme dans beaucoup de yaoi en général) ainsi que l’enlèvement de Katsuya et son désir de ne pas céder aux désidératas du tueur .....

    Autant dire que ces trois volumes sont des coups de cœur, ils sont superbes, on en prend plein les yeux à chaque page, l'histoire est génialement structurée, surprenante et l'utilisation du flash-back rend l'histoire attrayante et on n'a qu'une envie : ne pas lâcher la lecture ....Le seul vrai problème, ça va être de devoir attendre très longtemps pour le prochain tome...Rose Taylor

     

    In these words de Jun Togai & Narcissus....

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  • Un YA à découvrir encore chez MxM Bookmark, avec Sept larmes au creux de la mer de CB Lee publié en Septembre 2018 sous le label Teen Spirit.


    Le pitch:
    La mer cache bien des secrets...
    Kevin Luong a le cœur brisé le jour où, marchant au bord de l'océan, il se souvient de l'ancienne légende que sa mère lui avait racontée. Il laisse alors tomber sept larmes dans l'eau tout en formulant son souhait : "Je veux être heureux et amoureux... Juste un été..."
    C'est ainsi qu'il se retrouve à sauver un mystérieux garçon du Pacifique, un garçon qui plus tard apparaît sur le pas de sa porte en lui déclamant son amour. Ce qu'il ne sait pas, c'est que Morgan est un selkie et qu'il est là pour exaucer son souhait.
    À mesure qu'ils se rapprochent, Morgan est tiraillé entre les dangers du monde humain et son héritage au sein de la communauté selkie vers laquelle il doit revenir à la fin de l'été...

     

     

    Une histoire très jeune et qui vise les très jeunes avec une belle approche de la différence, de la découverte de l'autre et de ses premiers émois sexuels et sentimentaux.
    Une belle romance aux parfums de contes de fées et de légendes qui nous entraîne dans le monde des Selkies, ces êtres doués de la capacité d'exaucer les vœux des humains désespérés, de leur magie et de leur influence sur quelques hommes et femmes qui croisent leur route ou plutôt leurs vagues.

    Kevin est un jeune homme tout frais sorti de son coming out et d'une déception sentimentale, qui, bercé par le souvenir d'une belle histoire racontée par sa mère, laisse sept larmes s’échapper pour tenter le vœu d'un bonheur retrouvé. Morgan arrive, par magie, avec sa seule peau de phoque sur les épaules et toute la chaleur de son amour et de son âme pour réconforter le jeune garçon et partager avec lui un été sous les auspices de la joie d’être ensemble.
    Une romance juvénile, qui saura à merveille toucher les jeunes cœurs et peut-être même rassurer les jeunes esprits en plein questionnement. Oui, l'amour c'est l'amour et pas autre chose que l'on soit homme, femme ou selkie. Une gentille découverte sur le monde des hommes par le biais de Morgan, tout émerveillé de chaque nouveau pas posé à côté de celui qu'il est sensé combler. Une sorte de rencontre inter-espèce qui nous montre nos travers sous les aspects les plus divers : le côté sombre et cupide des hommes, l’éveil à la sexualité et la bizarrerie de nos pratiques aux odeurs de myrtille, l'humour de l’innocence, du jamais vu que Morgan ne cesse d'explorer...

    C'est une histoire qui me touche peu car elle est vraiment trop young pour moi mais elle me semble parfaite pour des ados, toute en sensibilité sans jamais rendre les choses trop édulcorées mais plutôt en les éclairant sous la lumière d'un certain romantisme. Une vision parfois mignonne, peut-être pas assez percutante pour nos jeunes d'aujourd'hui mais complètement calquée sur la magie de la fantasy ou du fantastique. Un roman servi par une belle narration, une très bonne facture sur laquelle on ne relève pas de défaut majeur mais qui manque toutefois d'un peu de palpitant pour vraiment emporter son lecteur. C'est bleu et c'est rose à la fois, c'est mouillé et très chaste, c'est très fleur bleue et ça conviendra parfaitement pour les âmes sensibles qui aiment lire avec leur doudou (le mien est depuis bien longtemps bardé de lanières de cuir !). Yop.
    Merci à nos partenaires MxM bookmark et Netgalley pour sp.

     

     

    Vous le trouverez ici : Sept larmes au creux de la mer
     
     

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