• 15/30/45 c'est pas une partie de tennis c'est l'excellent roman de Claire Some qui sort bientôt chez Mix Editions et qui est un vrai coup de cœur estival pour moi.

     

    15/30/45 de Claire SomeLe pitch:
    Jules a toujours aimé la maison de vacances de ses parents. La Provence y a un goût d’enfance avec sa cabane dans les arbres, le chant des cigales le soir au bord du lac et les souvenirs qu’on y dépoussière avec des sourires attendris.
    Mais cette année-là, tout est différent. Jules a trente ans et, dans deux semaines, il se mariera avec Marc, son compagnon. Il descend donc en Provence pour y préparer la cérémonie et retaper le vieux kiosque du jardin.
    Ses parents sont là, ainsi que les Delestre, des amis de la famille accompagnés de leur fils, Eric. Eric que Jules avait presque oublié, même si le revoir lui donne l’impression de retrouver l’insouciance de leur première rencontre. Entre souvenirs d’adolescence et bricolage, la vie leur offre quinze jours pour tenter de rattraper quinze années de silence. Un arrêt sur image avant le grand saut.
    Deux amis d’enfance, l’été en Provence, une famille, le cap de la trentaine, la vie qui s’écoule au rythme des ratés de deux cœurs qui se croisent et s’entrecroisent, se cherchent sans vraiment savoir quel sera le bon moment pour se trouver.

    15/30/45 de Claire Some

     

      La belle couv, avec son petit coté Marcel Marlier, m'avait déjà bien alléché il y a quelques temps et c'est donc avec joie que je me suis jetée sur ce sp de la maison d’édition MIX.

      Je dois dire que je suis tombée en pâmoison sur cette narration  instaurée comme un long plan séquence qu'on imagine facilement avec la douce voix de Dussolier sur un Amélie Poulain. Un récit d'une incroyable douceur, aux parfums d'une sieste dans le sud avec des rapports humains délicatement mis en valeur saupoudrés de dialogues fins et ciselés dignes de notre cinéma plus ou moins indépendant.
      Une histoire que Claire Some nous déroule comme les lentes caresses de deux amants qui se découvrent la première fois et une plume complètement contemporaine, complètement nouvelle vague et surtout complètement craquante. C'est un gros Wahou pour moi et je sais que j'ai carrément craqué comme on envoie péter son régime devant un chocolat liégeois. Il y a trop de bonnes choses dans ce livre pour ne pas tomber sous le charme: les mots choisis que l'on peut presque respirer, le style qui sait maintenir jusqu'au bout une fine tension, l’atmosphère d’été qui exsude une chaleur que l'on capte à chaque page...

      Claire Some où l'art de nous faire partager les émotions lentement dénouées de ses deux personnages, cette douce amitié d'autrefois qui se tisse à nouveau, pour n’être toujours qu'une amitié d'été plus adulte, mais encore baignée de leurs souvenirs. Ajoutez à cela les notes d'humour très subtiles qui ponctuent le récit par moment et on est pas loin de se faire emporter par un coup de chaud caniculaire .

      Un Jules, trentenaire, un homme presque quelconque, ce bon pote qu'on aurait presque tous dans notre entourage, qui a réussit sa vie et  va bientôt se marier avec l'homme qu'il aime dans la propriété de ses parents. Un personnage qui semble cultiver sa nostalgie et son esprit de jeune homme avec bonheur. Jules  qui se pose beaucoup de questions et trouve des réponses (et un sentiment de sécurité) dans un ordre établi des choses toujours parfaitement cadré et ciblé à l'avance .
      Jules retrouve donc Eric, qu'il a connu 15 ans plus tôt au même endroit, le temps d'un été et le temps de la rénovation du vieux kiosque dans la jardin parental. Un Eric, plus héros dans le physique, qui redécouvre instinctivement cette amitié immédiate qui s’était créée entre eux dans leur jeunesse. Sortant  d'un douloureux divorce presque morne, un de ces divorces que la vie et ses embûches vous imposent malgré tous vos efforts, rejoindre Jules comme avant est une vraie plongée dans cette ligne fluctuante du champ des possibles.

      Une seconde rencontre poignante et bouleversante entre ces deux hommes qui se reconnaissent depuis toujours et qui approfondissent ce lien, déjà bien ancré, au cours de ces deux semaines de préparatifs des noces de Jules et Marc, son partenaire.
      Poignante car tout est tellement dans le vrai, dans le sincère et dans la logique de la vie que l'on doit assumer ; ici point de mecs qui se sautent dessus, victimes de l'attraction plus forte que tout, point d'envolées sensuelles qui dévastent les corps et les esprits.

      Bouleversante car sans jamais avoir besoin de dresser des plans de tables dramatiques en guise de scénario, l'auteur dessine juste la douloureuse obligation des engagements et des choix déjà pris qui font que personne ne peut tout lâcher comme ça, sur un coup de tête incertain. Personne n'ose vraiment laisser derrière soit, sur un coup de cœur, tous ces proches qui font partie de notre vie malgré toutes les envies de prises de risque.

      La légère, et non moins appréciable, trame de fond sur l'existentialisme de l'homme moderne est abordée avec un tact et une sensibilité pointus, par des mots qui glissent sur le conscient de chacun et nous font dire sobrement "punaise mais c'est trop ca!". Sauf que Claire Some, elle, elle te fait ça en arabesques de mots toutes plus harmonieuses les unes que les autres, avec une aura de perfection qui plane sur chaque page et chaque sujet évoqués. Telle l’obsessionnelle compulsive de la faute de goût, tu cherches ce putain de défaut qu'il doit bien y avoir quelque part dans ce livre sans vraiment le trouver et tu finis par te dire que bordel, c'est pas possible d’écrire comme ça, tout en dévorant les dernières pages .

    Une histoire sur trois époques, divisées sur les 15 jours avant les noces,  qui à l'approche du 45 , te fait frémir d'angoisse sur l'issue finale (merci Claire d'avoir comblé mon cœur jusqu'au bout), qui te renvoie sur un Quand Harry rencontre Sally plus émouvant quand en deux baisers l'auteur nous aura fait chavirer dans une atmosphère nostalgique où la sensibilité et l'amour se disputent le podium.
    J'ai terminé ce roman avec de grosses envies de déclarations lyriques pour l'auteur mais après réflexion, je plaide pour qu'on l'enferme dans une cave avec un carnet, un pc ou une machine à écrire ( je suis bonne joueuse ,je lui laisse le choix)  et qu'on la force à nous en pondre encore plein des comme ça! Yop.

    Citation:
    Ce n'est pas de ces bises-là que les collègues de Jules s’entêtent à lui faire chaque matin, juste en collant leurs joues ensemble en faisant un bruit ridicule. Les lèvres d'Eric sont sur la peau de Jules , douces et tièdes, un vrai contact, qui emporte avec lui beaucoup de mots qui forment des phrases , et ces phrases se finissent par des points d'interrogation qui s’agrippent avec leurs crochets quelque part dans son âme.
    - De rien ,murmure-t-il.


                                                                                      

    15/30/45 de Claire Some



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  • Résumé:

    Arthur MacArthur a besoin d’un emploi, et ce n’est pas qu’une question d’argent. Avant de laisser tomber les cours pour s’occuper de sa petite sœur, il adorait être assistant de recherches à l’université. Mais travailler pour un dragon, l’une des créatures magiques les plus rares et incomprises, mène à quelques complications. Si Arthur est le seul candidat à ne pas craindre Philbert Jones sous sa forme de dragon, l’attirance qu’il ressent bouleverse son monde.

    Philbert – Bertie – est un historien brillant, mais incapable de retrouver ses notes sans aide. Sa maison est un labyrinthe de livres et d’antiquités, d’où la nécessité d’avoir un assistant. Organiser tout cela est un rêve devenu réalité pour Arthur, qui souhaitait ardemment devenir archiviste. Mais il ne comprend pas l’intérêt que lui porte Bertie. Après tout, les dragons collectionnent les trésors, et Arthur n’a rien d’extraordinaire…

    Date de parution : 2018          Publié par : MxM Bookmark

    Guide pour apprivoiser un dragon   -Bestiaire amoureux tome 2-    de R.Cooper

     

    Si vous n'avez pas lu le volume un, il n'y  pas de quoi vous inquiéter. Ce second tome du "Bestiaire amoureux" peut se lire indépendamment du premier vu qu'aucune référence n'y est vraiment faite.

    Je n'aime pas parler de la manière dont écrit un auteur. Ce qui importe à mes yeux est la façon dont celui-ci s'y prend pour m'entraîner dans son imaginaire. Pour une fois, je voudrais juste souligner la richesse et l'intensité de l'écriture de R.Cooper.

    Nous somme bien loin de l'univers quelque peu survolté de "Guide de séduction en terrain hostile". L'atmosphère est ici plus cérébrale et intimiste. Arthur et Bertie se trouvent presque toujours dans la maison de ce dernier. Cette dernière me faisant penser à une sorte de grotte douillette rien qu"à eux.

    On remarque la belle entente entre nos deux personnages. Arthur, qui n'a pas confiance en lui, presque archiviste qui aime le travail pour lequel il a été engagé. Le jeune homme a une vie compliquée mais ne la laisse pas interférer avec son travail. Même si une seule écaille de dragon pourrait changer la donne et résoudre ses problèmes. Arthur a une curiosité saine qui enchante le dragon. Bertie aime partager son savoir. Surtout avec son garçon. L'historien est bien loin de l'image populaire qu'on peut se faire d'un dragon. Il se montre aimable et particulièrement protecteur envers Arthur.

    Encore un savoureux moment de lecture qui amène à un regard nouveau sur les dragons et leurs trésors. C'est toujours difficile de lâcher un livre qui vous plaît et celui-ci n'a pas échappé à la règle vu que je l'ai simplement dévoré.

                                                                                                                                               Manon

     

     

     

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  • La parenthèse de Nathaniel Vigouroux, paru chez Evidence Editions dans la collection Freyja, est à prendre au sens propre du titre dans le sens où c'est réellement une parenthèse du genre plus qu'un vrai m/m .

    La parenthèse ou le jardin secret d'un garçon ordinaire de Nathaniel VigourouxLe pitch:
    Il est parfois difficile de s’accepter tel que l’on est et de donner un sens à ses émotions, car pour cela, il faudrait au préalable se connaître et pouvoir se comprendre.
    Théo, un trentenaire à l’enfance compliquée, est doté d’une sensibilité à fleur de peau. Il partage à mi-temps une vie de couple avec Christelle, une amie de lycée. Mais un jour, il croise par hasard le regard d’un inconnu sur une ligne du métro parisien et voilà ses émotions qui explosent. Théo saura-t-il mettre des mots sur l’attirance qu’il éprouve pour cet homme et accepter d’aimer autrement ?
    Le jeune homme, troublé par le désir, et empêtré dans les doutes qui l’assaillent, voyagera de Paris à Milan à la recherche de cet inconnu dont il ne sait rien. Il parviendra pourtant à connaître son prénom : Giacomo...
    Les deux hommes finiront-ils par se rencontrer ?

    La parenthèse ou le jardin secret d'un garçon ordinaire de Nathaniel Vigouroux

    En avant propos, il me semble important de prévenir que La parenthèse n'est pas vraiment une lecture m/m au sens propre, ce n'est pas vraiment une romance mais plutôt une quête de soi. Si tu es curieux/se, tu vas pouvoir vraiment apprécier un style très fort avec une histoire qui s'approche de la recherche d'identité d'un héros trentenaire, si tu es plus classique et à fond dans la romance et bien je dirais, tente le coup quand même car c'est une belle découverte.

    La plume est acerbe et très littéraire, associant des images tristes, nostalgiques, parfois douloureuses à des moments plus funs et plus contemporains. C'est une écriture qui défile, comme un slam pour un Théo trentenaire qui se questionne, qui trimballe pas mal de souvenirs communs avec un milieu populaire catholique.
    Théo Dujardin est un garçon de visu bien dans son époque et son milieu mais, au fond de lui, c'est un vide affectif, un manque d'amour parental qui grignote encore le petit garçon qu'il est resté. Un Théo qui passe donc de l'enfant au jeune ado enamouré mais qui est toujours aux prises des besoins et des obligations de son corps et sa vie d'adulte.
    Après sa première rencontre dans le métro avec son beau latino, commence pour lui une lente introspection à propos de son attirance sur laquelle, il a du mal à poser des mots (ce qui en revanche est loin d’être le cas de l'auteur qui sait magnifier ces instants avec talent).
    Sans nier ses pulsions ou se mentir à lui même, il se contente, par lâcheté peut-être, par peur certainement, de les orienter sur un chemin acceptable par tout son être pétri d’éducation bien pensante ; Théo compartimente les choses pour s'autoriser méthodiquement à les vivre et les ressentir.

    Le laïus intérieur, tel un délicieux délire personnel, nous rappelle nos propres égarements, nos propres rêves, et le coté loufoque du jeune homme n’apparaît vraiment que dans la face cachée de la médaille, celle que lui, comme nous, redoute et pourtant espère de laisser briller à la lumière. Quand Théo, peu à peu, se révèle à nous, c'est le jeune franco-italien qui à son tour se révèle à lui. Quand Giacomo se livre enfin à Théo, c'est une offrande, une réponse à ses semaines d'interrogations, l'un et l'autre se sont bel et bien trouvés mais auront-ils la possibilité ou le désir de se vivre ? Théo va-t'il se contenter de la réalité rassurante d'une vie satisfaisante ou va-t'il risquer ses nouveaux sens en laissant de côté le garçon docile si fermement formaté?

    La présence de Christelle, la compagne de Théo, est une sorte de condensé de toutes ces femmes que l'on peut parfois croiser dans le mm ( quand on a la chance de se voir épargner une vision néfaste de l'influence féminine). Elle est celle qui aide, qui comprend mais aussi celle qui manipule en poussant Théo dans son envie de plus. Elle est la face éclairée de la médaille, une femme, pourvue de ses propres questions et inquiétudes quant à son amour pour le jeune homme, qui sait prendre des décisions quand Théo en est incapable. Une de ces femmes simplement femme qu'on ne saurait ni haïr ni particulièrement aimer dans cette histoire mais que l'on peut comprendre : l'alter ego normalisé d'un Giacomo qui sent peut-être trop le changement radical pour Théo.

    Si la plume ardue, riche et complexe de Nathaniel Vigouroux m'a personnellement complètement emballée, avec son paradoxe constant qui surfe et relie le passé à l'avenir aussi bien dans son choix lexical que dans la personnalité de son héros, les dialogues, eux, m'ont paru un peu plus lourds et maladroits parfois. Peu nombreux, ils ont eu sur moi un effet "surjoué", par moment et heureusement pas tout le temps, trop littéraire alors que cet aspect est une vraie qualité dans la narration.

    Ce roman est un récit sur lequel les aficionados ultra du genre diront peut-être "mais il ne se passe rien ?"  alors qu'il s'y passe tant de choses au contraire. Des choses, des pensées qui tournent en chacun de nous, jour après jour, qui nous poussent ou nous retiennent dans nos aspirations, qui nous maintiennent dans la satisfaction illusoire de nos rêves et qui nous évitent la peur du passage à l'action ou la confrontation au réel. On pourrait facilement comprendre la déception du final pour certains (la couv et le résumé pouvant prêter à confusion), même s'il est difficile de contester un choix d'auteur quand à la direction de son histoire, mais dans ce cas, sortir de ses habitudes peut réellement en valoir le coup.
    La fin du roman, à l'image du titre, finit de nous convaincre que La parenthèse est à mille lieues d'un mm conventionnel, d'une romance comme celle qu'on est habitué à dévorer, mais qu'elle est très proche, avec sa vision périphérique des travers de notre société, d’être un excellent exemple sur la découverte de soi, de sa sexualité et de ses choix . Yop.

    Citation:
    Théo s'assit quelques instants sur un banc vacant à la sortie du parc.Son regard lumineux avait laissé place à une certaine perplexité.
    S'apitoyer sur son sort rend stérile, soupira-t-il, et moi finalement, j'aimerais bien me reproduire

    Merci à Nathaniel Vigouroux pour ce sp !


                                                                          

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  • C'est parti pour Stupéfiant de Kim Fielding sorti en 2018 chez Sidh Press.
    Ce bouquin avec sa couv sublime (une de mes préférées avec son petit coté movie) m'avait séduite au point de l'acheter directement en papier, ce fut un bon moment, pas le meilleur Fielding certes, mais suffisamment bon pour réveiller ma nostalgie.

     

    Stupéfiant! de Kim Fielding (second avis)Le pitch:
    Carter Evans est le créateur et l’éditeur en chef de Stupéfiant !, un magazine publiant des fictions de l’imaginaire autrefois célèbre et qui vit désormais ses dernières heures. Non seulement il ne peut rien faire pour le sauver, mais il est coincé dans le trou à rat qui lui sert d’appartement et n’a que peu de proches. Il ne voit donc pas ce qu’il pourrait faire de sa vie après son magazine. Et il est clair que l’alcool n’aide pas. Il craque complètement quand il reçoit une autre horrible soumission d’un certain J. Harper et, sous l’influence de l’alcool, il lui envoie une lettre de refus qu’il regrettera bien vite.
    J. Harper est en réalité John Harper, un homme adorable qui ressemble à une star des années 50 et prétend être un extra-terrestre. Malgré les délires de John, les excuses de Carter deviennent rapidement quelque chose de plus, tandis que les deux hommes solitaires se retrouvent irrémédiablement attirés l’un par l’autre. Sans comprendre ce qui l’attache autant à John, Carter l’invite dans un road trip avec ses meilleurs amis. Mais tandis qu’ils voyagent, Carter n’est pas au bout de ses surprises, et il ne pourra pas échapper à un cœur brisé... et peut-être la promesse d’un avenir à deux.

     

    Stupéfiant! de Kim Fielding (second avis)

     

    Un des premiers atouts de ce roman est certainement son humour assez vivifiant sur le monde l’écriture qu'elle soit d'auteur ou de fan ; c'est un vrai plaisir de voir aborder nos petits travers à tous avec des mots toujours bien choisis pour chaque situation.

    Nous découvrons un Carter apathique qui semble se noyer dans l'ennui et l’échec mais surtout dans l'alcool qui rend les deux premiers supportables.
    Son magazine, son bébé est en train de mourir à petits feux et c'est bien évidemment très douloureux pour lui d'admettre la fin d'une entreprise qui devait lui permettre de changer les choses et d’être reconnu. L'auteur nous entraîne sur l'idée de la perte de nos espoirs et de nos idéaux avec beaucoup de nostalgie en abordant le monde de l’écriture s.f, fantasy et autres styles du genre. Une écriture aux images originales, qui n'a rien d'explosive en soit,mais qui touche toujours au but en trouvant à chaque fois l'expression parfaite.

    Assailli d'envoi de nouvelles, toutes plus horribles les unes que les autres, écrites par un fan de son magazine mourant, Carter décide sur un coup de tête et peut être sur un coup de désespoir, de prendre le volant pour aller à la rencontre de ce mystérieux fan. Ce voyage va permettre ,sans qu'il le sache encore, à notre homme de sortir de sa petite vie grise et d’accepter enfin la mort de ce qu'il croyait être sa part de participation au changement dans le monde . Il va tant bien que mal essayer de mettre de coté une vie consacrée au monde du fantastique et aux jeunes auteurs en devenir jusqu’à sa rencontre avec l’étrange John qui va définitivement lui prouver que les choses ne sont pas toujours telles que l'on croit.

    John et Carter courent beaucoup, font beaucoup l'amour et apprennent chacun à découvrir de nouveaux horizons. Si Carter semblait croire qu'il avait beaucoup perdu, il réalise peu à peu tout ce qu'il a gagné au contact de John, en particulier ce nouveau lui qui refoule ses peurs qui donnaient à sa vie ce sentiment si fort d’échec.
    Une belle histoire entre deux types un peu (beaucoup pour l'un) hors normes.
    Le couple d'amis avec son comparse et ex de jeunesse et les clins d’œil à Got sont très drôles pour qui, comme moi, est fan de la série.

    Un doux roman hommage à la littérature bd, sf, fanzine qui me rappelle mes jeunes années où j’étais persuadée que Huxley,Herbert et Barjavel n’étaient pas des êtres humains pour distiller un tel génie, qu'une vie sans avoir lu un Stephen King n'en était pas une.
    Un récit qui surfe sur mes souvenirs de Rencontre du troisième type et de ma collection de comics qui a finit sur les étagères de mon fils pour une nouvelle vie et qui nous dit qu'on est finalement tous restés envieux de ce petit garçon qui aidait E.T. à rentrer maison.

    Pour finir, je dirais que Stupéfiant touche du doigt ce que chaque auteur ou autre artiste, peut ressentir un jour face à l'analyse de son parcours qu'il soit baigné de réussite ou, bien plus souvent, resté dans les arcanes de la discrétion et de la remise en question personnelle de ses espoirs. Yop.

                                                                          

    Stupéfiant! de Kim Fielding (second avis)

     

     

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  • Si tu aimes les bears et que t'es pas encore prêt psychologiquement pour Kelex alors tu peux te lancer dans Mon ouvrier de Rob Colton sorti en 2015 chez Sidh Press.

     

    Mon ouvrier de Rob Colton

     
     Le pitch:


    Quand la rencontre torride de Cliff et son ouvrier Kent se transforme en relation, il n’y a pas de fin heureuse immédiate pour les deux hommes qui viennent de mondes différents.

    Kent est profondément dans le placard et le fier Cliff n’est pas prêt à être le secret de qui que ce soit.
    Note : Cliff et Kent vivent dans un monde imaginaire où les MST n’existent pas.

     

    Mon ouvrier de Rob Colton

    Kent et Cliff, une histoire qui ,contre toute attente, a su me garder à son chevet jusqu'au bout avec un récit très classique sur un gay made in "j'm'assume" et un autre "viens dans mon placard on va jouer". Un Cliff sensible,bien dans sa peau, un gars discret et romantique qui mène allègrement sa vie entre soirées avec les amis, boulot et études.

    Lorsque sa maison à rénover lui demande de prendre enfin les choses en main, Cliff fait appel à Kent entrepreneur en bâtiment, bear à souhait, homo dans le placard, bourru, confiant et avec une ascendance sensuelle totale sur ce pauvre Cliffy. Kent est séducteur, sûr de lui mais n'affronte toutefois pas son entourage quand à sa sexualité.
    Une histoire sans rien de neuf sans magie particulière mais qui, allez savoir pourquoi, fonctionne plutôt bien.
    De la virilité, des poils, un gentil garçon complètement subjugué et très vite amoureux qui va rapidement déchanter face à la peur viscérale de Kent d'un éventuel coming out.

    Une romance douce entre deux hommes dont l'alchimie est tout de suite évidente avec son lot de déception puis de very happy end. Une nouvelle qui se lit facilement,qui n'est pas parfaite et encore moins innovante mais qui te donne juste l'impression de replonger dans tes vieux cartons de livres et de retrouver un vieux classique, un poil désuet mais qui a su conserver sa petite touche de piquant pour être encore apprécié des années après. Yop.

                                                                                  

    Mon ouvrier de Rob Colton

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  • J'aime bien (bon d'accord beaucoup en fait ) les romances sportives et le dernier Men Over The Rainbow ,Changer les limites ,Harrisburg Railers t. 1 de RJ Scott et VL Locey a comblé bien de mes attentes avec le genre .


    Changer Les Limites:Harrisburg Railers t. 1 de RJ Scott et VL LoceyLe pitch:
    Tennant peut-il prouver à Jared que l’âge ne représente qu’un chiffre et que l’amour est tout ce qui compte ?
    Les frères Rowe sont de célèbres têtes brûlées du hockey, mais en tant que le plus jeune du trio, Tennant a toujours dû jouer contre les réputations de ses frères. Afin de sortir de leurs ombres et refusant de tenir compte de leurs conseils, il accepte un transfert dans l’équipe des Harrisburg Railers, où il se retrouve face à Jared Madsen. Mads, un vieil ami de la famille et ancien coéquipier de son frère. Il se trouve être aussi le nouvel entraîneur de Tennant, et l’homme le plus sexy sur lequel il ait posé les yeux.
    La carrière de Jared Madsen a tourné court à cause d’une défaillance de son cœur, et être coach lui permet de rester proche du jeu. Lorsque Ten intègre l’équipe, son monde soigneusement organisé se retrouve en plein chaos. De neuf ans son cadet et frère de son meilleur ami, il sait que Ten est totalement hors limites, pourtant dès qu’il voit ses mouvements, sur et hors de la glace, il sent que son cœur pourrait lui causer de nouveaux problèmes.

     

    Changer Les Limites:Harrisburg Railers t. 1 de RJ Scott et VL Locey

     

    Contre toute attente, j'ai plongé avec une facilité déconcertante dans une narration à deux voix qui aurait plutôt tendance à me lasser ces derniers temps .Le ton est en effet péchu, croustillant et cocasse à la fois même si l'on rentre un peu vite dans une attraction mutuelle à mon gout (je suis du genre à aimer faire durer la torture ).

    Le personnage de Mads déborde tout de suite d'un tas de chose très prometteuses ;des regrets, de la rancœur, de l’attirance, bref un coté sombre subtilement contenu et un mental un peu tordu comme j'aime beaucoup!
    Ten, quand à lui ,semble complètement dans la fougue de son attrait pour "yeux bleus d'enfer" et l'aplomb de son jeune age le pousse directement dans des échanges vaguement cachés sous un harcèlement taquin envers son entraîneur. J'aime les nuances chez les héros et j'aime quand c'est drôle , nos deux hommes (enfin plutôt les auteurs c'est vrai) sont en plein  dedans et le tout se lit avec beaucoup de plaisir.

    On sent que les auteurs ont savamment bossé leur pitch sur le hockey ( et que la trad a suivi aussi du coup) , c'est très complet et surtout très visuel. L'action sur les patins (nan calme toi, je parle pas de pelle ) est bourrée de rythme ,elle n'alourdit jamais le récit et est à chaque fois judicieusement utilisée sans trop nous noyer dans un truc qui n'est point dans notre culture (chez nous le patin c'est plutôt des collant moulants et des brushings surprenants sur une musique pas toujours de bon gout).

    Une histoire qui débute donc avec la lutte de Mads contre son attirance pour le jeune sportif qu'il a connu gamin. Ses raisons, plus ou moins éthiques, le retiennent comme tout adulte responsable le ferait et paradoxalement en ce qui concerne la différence d'age Ten nous parait plus mature pour appréhender la possibilité d'une histoire entre eux malgré qu'il soit toujours dans le placard.Rien de bien nouveau me direz vous ! Et je serais d'accord avec vous .
    Mais la façon dont le récit avance , basé sur la découverte progressive de l'autre et de leurs sentiments plus que sur l'attraction sexuelle pure, reste prudente et toujours emprunte de ces incertitudes sur les choix que l'on doit faire .C'est toujours doucement amené avec des scènes d'amour (car oui c'est plus d'amour que de sexe dont ce roman nous parle) un peu rose bonbon mais toujours touchantes par leur sincérité .Le coming out de Ten ,traité sans fard et sans mélo,  justifie pour une fois, pour moi, la présence de larmes de soulagement (après des années de silence) que je trouve souvent intempestives dans la plupart des mm,. Mads, en parallèle, fait son chemin avec son fils et fait face à son beau-père intrusif,gagnant lui aussi la maturité nécessaire pour affronter ses propres secrets. Mûrir n'est pas tout le temps une question d'age et nos deux héros l'apprennent ensemble, chacun poussant l'autre à évoluer pour son bien, chacun tenant la main de l'autre pour partager l’épreuve.

    Une romance assez feelgood où l'aspect sportif est bien exploité tant dans la pratique que dans les à cotés confiant ainsi une qualité certaine à la thématique choisie .Une approche où la relation ne dérive pas dans les schémas classiques , démontrant que la réalité pour les lgtb, même dans le sport, a tout de même évolué quand on est que trop habitué à cantonner ce milieu dans une approche entièrement homophobe (et on ne pas va nier non plus ce fait bien entendu). Si la réalité du quotidien , comme dernièrement dans le foot, nous montre un aspect encore sectaire ,ce même quotidien, comme aux derniers J.O, nous laisse, cependant, entrevoir beaucoup d'espoir avec des champions qui brandissent leur couleur haut et fort. Qu'un mm récent sur le thème du sport nous évite cette vision déjà plus que traitée ,cela amène une bonne bouffée d'air frais et une bonne dose d'optimisme sur notre propre regard sur le monde sportif que l'on va vite à juger de notre coté également.

    Un moment, donc , très agréable, avec un épilogue dans la droite lignée des romans courts et concis, qui pose une conclusion que l'on aime et l'indice du deuxième tome à venir que je vais surement ne pas louper. Yop.

    Merci à Men  Over the Rainbow pour ce sp.


                                                                          

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  • Dans la lignée des séries à tomes, voila Kage avec Le retour: Santori, T1 de Maris Black publié chez MxM bookmark en juillet 2018, avec un titre à double sens comme vous le comprendrez en lisant le premier tome de cette nouvelle série.

     

    Le retour: Santori, T1 de Maris BlackLe pitch:
    Michael Kage Santori vient d’hériter d’un hôtel prospère et de millions de dollars. Il est en passe de devenir un champion de MMA. Les choses ne pourraient pas mieux se dérouler entre lui et son amour d’université, Jamie Atwood, surtout dans la chambre à coucher où celui-ci est plus qu’enthousiaste à l’idée de laisser Kage évacuer son agressivité sur lui. Kage semble tout avoir, mais il faut payer un sacré prix pour connaître le succès et le bonheur. Après tous les traumatismes d’enfance qu’il a enduré sous le contrôle de son oncle, Peter Santori, il est étonnant que Kage ait toujours un soupçon de santé mentale. Et maintenant, à cause de lui, Jamie est un meurtrier. Plus que tout au monde, Kage veut être un homme bien. Il veut mériter l’amour de Jamie, mais le destin a d’autres idées en tête. L’héritage de son oncle exerce une emprise sur lui et continue de le traîner de plus en plus profondément dans un terrier apparemment sans issue. Le pire, c’est que Kage sait qu’il va attirer Jamie avec lui et il préférait mourir plutôt que de laisser cela se produire.

     

    Le retour: Santori, T1 de Maris Black

     

    Alors, d'un point de vue généraliste et pour tous ceux qui auront adoré la première saga, vous ne serez pas déçu avec ce nouvel opus essentiellement axé sur Kage et son point de vue! Vous allez retrouver avec plaisir la tension toujours présente entre nos deux hommes, leur amour encore plus fort ayant vaincu bien des embûches et cette ambiance entre violence et fusion sexuelle qui a fait le succès du couple. Kage est toujours Kage avec sa sombritude toujours présente, toujours aux petits soins pour son Jamie qui, lui, semble s’épanouir au contact toujours particulier de son combattant de MMA.  Bref plein de toujours et encore et on aime ça!!
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    Kage doit donc faire face à son passé par le biais de cet héritage plus lourd qu'il n'y parait. Il doit en effet assumer la gestion de la fortune laissée par son oncle mais aussi l'ombre toujours planante de celui ci: Kage se pose pas mal de questions sur sa parenté et son influence .C'est un autre combat qui s'ouvre à lui, celui du respect à gagner des anciens employés de son oncle, celui de ceux qu'il ne fait encore que deviner dans des activités que l'on sait déjà douteuses, celui qu'il désire toujours inspirer à son amour Jamie et surtout celui qu'il devra ressentir pour lui même.
    Kage et Jamie prennent la décision intelligente de chacun mener leurs projets à bien avant de se retrouver pour vivre enfin ensemble dans l’hôtel de luxe qu'ils géreront plus ou moins tous les deux  désormais.

    Le roman délivre dans sa première partie les petits non dits du troisième tome (qui nous avait laissé sur un épilogue heureux six mois après la mort de l'oncle mafieux) en jouant habilement avec le temps. Ce nouveau récit démarre donc juste après "l'accident" de Santori et se déroule ensuite après le coming out médiatique de Kage. J'ai donc trouvé ce petit jonglage dans l'espace temps assez plaisant et surtout parfait pour satisfaire la curiosité légendaire de toute bonne mmiste et j'ai été encore plus ravie par la construction même du roman en trois parties pas forcement de taille égale.

    La grosse surprise de ce roman est sans contexte sa deuxième partie (qui offre un vrai coup de fouet à l'histoire avec l'apparition d'un "autre " Santori) passionnante même si je l'aurais clairement préféré écrite dans un autre style pour bien différencier son origine du reste du récit. On redécouvre d' un œil nouveau des personnages que l'on avait classé dans des cases bien spéciales et des liens nouveaux entre tous les héros de la saga que l'on a encore pas touchés du doigt. C'est du coup assez émouvant ,et même perturbant, d'avoir à changer son fusil d’épaule, de voir enfin un vrai méchant nous toucher au point de nous pousser à nous attacher à lui aussi rapidement qu'on l'avait détesté. Cette partie nous livre à la fois peu et beaucoup, elle contient beaucoup d'innocence perdue et d'avenir gâché, elle est à lire en filigrane et c'est le grand point fort émotionnel de ce tome.

    Préparez vous de suite à une fin en troisième partie qui va vous faire hurler (mais non Kage ne va pas mourir rhooooo, on est pas dans GOT ). Je vous conseille donc sérieusement de n'avoir personne ayant un tant soit peu d’ intérêt à vos yeux, auprès de vous à ce moment là sous peine de commettre un meurtre car pour avoir le fin mot de l'histoire faudra juste ...attendre le tome suivant (si si je vous jure !)

    D'un point de vue plus personnel, cette saga n'est pas une de mes préférées et ce pour plusieurs points :
    - La relation Kage /Jamie m'a lassée assez vite car l'alchimie gros dur trop sombre vs jeune minet tout sensible n'a pas été assez forte pour moi, j'ai jamais compris ce que Kage avait de si sombre dans son comportement ni n'ai trouve que Jamie était trop larmoyant ou faible. En fait, après voir lu beaucoup d'avis sur les trois tomes, je n'y ai pas du tout retrouvé les sensations que moi j'avais eu et j'ai eu du mal à trouver une adéquation entre les résumés et les contenus .
    - Je suis une grande fan de MMA (aka sexy-McGregor et nounours-Amoussou ) et franchement voir ce milieu si peu exploité et encore moins dans ce dernier roman (bon dans celui ci cela peut parfaitement se comprendre)c'est juste vraiment dommage.
    - Ce nouveau tome apporte bien sur les mêmes travers que j'avais déploré sur les précédents: les atermoiements incessants de Kage sur le pauvre Jamie qu'il ne mérite pas, qui ne doit pas souffrir, qu'il faut protéger au point d'en devenir du colmatage de vide. Un Kage qui, après avoir régulé tous ses problèmes d'enfance et être devenu millionnaire, semble vouloir replonger sans cesse et sans raison: ça tire un peu sur l’incohérence et la redondance et surtout ça n'apporte rien au récit.
    - La partie dite subversive sur leur sexualité m'a laissé assez perplexe car, après lecture, je ne vois pas Jamie n'avoir jamais été non consentant à quoi que ce soit, ni même comme la victime de la brutalité sexuelle de Kage (le même Kage qui a peur de blesser sans arrêt ce pooooooovre Jamie rappelez vous !)

    Au final, une structuration mal gérée où l'amorce est beaucoup trop longue (et presque dénué d' intérêt quand on a lu les autres tomes), une partie révélation passionnante et très  intense qui fait tout basculer beaucoup trop courte, une troisième partie qui ne conclue rien et laisse un gros manque et une grosse sensation de frustration.
    La frustration c'est bien quand on veut juste en avoir plus tant on a aimé ce qu'on a lu. Mais à une époque où beaucoup de lecteurs sont déjà dans la routine de n'acheter qu'une fois la totalité de la série sortie, le choix pas forcement judicieux de ne créer que de l'attente sans un brin de satisfaction peut se révéler un défi risqué pour le succès du livre.                                  Pour ma part, je lirai à coup sur le deuxième de cette nouvelle série tant cette fameuse deuxième partie a su m'accrocher avec ses personnages plus que dangereux et pourtant très attirants. Yop.

    Merci à MxM Bookmark et Netgalley pour ce sp et leur confiance .



    Le retour: Santori, T1 de Maris Black





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  • Résumé :

    Mark Gattison a évité l’amour et l’engagement durant toute sa vie d’adulte. Pas intéressé par quelque chose de plus qu’un coup d’un soir ou une brève rencontre dans une arrière-salle, il est l’incarnation du bon vivant. Will Parkinson est l’homme qui le défend, l’homme qui le comprend, l’homme que Mark appelle son meilleur ami. Quand Will devient perturbé et un peu distant, Mark décide de lui trouver un petit ami. Peu familier avec le concept lui-même, Mark pense que Will a besoin de quelqu’un qui le rende heureux. Ce que Mark ne sait pas, c’est qu’il est sur le point d’être surpris. Il est sur le point de se faire renverser par la seule chose qui se tenait juste sous son nez depuis le début.

    Date de parution : Juin 2013      Publié par : Men Over the Rainbow 

     

    Aveuglé     -confiance aveugle tome 3-   de N.R. Walker

     

    Ce troisième volume porte sur le personnage de Mark. Le meilleur ami de Carter qui a été présent pour celui-ci dans les bons et mauvais moments que ce dernier a pu rencontrer dans les deux tomes précédents. 

    C'est un personnage charmeur, enjoué, qui ne se prend pas la tête et ne croit pas en l'amour. Sous ses airs de petit rigolo, c'est un homme sur lequel ses amis peuvent compter. D'ailleurs, Mark se donne pour mission de faire en sorte que Will, son nouveau meilleur ami, soit heureux. Même s' il doit lui trouver des rencards et s'effacer. Difficile de s'éloigner quand le manque de l'autre se fait ressentir. Et il faut voir ces deux là ensemble, toujours à plaisanter et s'amuser. Parce que Will est comme une évidence dans la vie de Mark. Les deux hommes se côtoient avant, pendant et après le travail. Sa présence lui est comme acquise, à tel point qu'on les pense souvent en couple alors même que ce n'est pas encore le cas. Will a un tempérament plus discret. On s'attache très vite à lui. La mère de Mark le voit comme son deuxième fils...  

    Il faut bien avouer que Mark se comporte comme un gamin mais c'est ce qu'on apprécie chez lui. Ce mélange entre gamineries et grand cœur. Son caractère est différent des autres personnages de la série. Alors que les autres savent décrypter leurs sentiments, lui n'en est pas capable. Il ne comprend pas qu'il est amoureux. La conclusion qu'il fait de ses propres symptômes est épique. On souffre avec lui et on voudrait le voir heureux.

    Ce tome là est peut-être plus léger que les autres mais tout aussi addictif. Voila une série que j'ai pris plaisir à lire et dans laquelle je projette déjà de me replonger.

                                                                                                                                               Manon


     

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  • Résumé :

    Six mois après notre dernière rencontre avec Carter Reece et Isaac Brannigan, ils sont toujours aussi amoureux. Vivant ensemble, allant de l'avant, la vie pour ces deux hommes est agréable jusqu'à ce que certains évènements se produisent et changent leurs vies. Isaac redevient l'homme qu'il était et le monde de Carter commence à se désagréger. Les choses deviennent de plus en plus compliquées et commencent à changer pour les deux hommes quand le nouveau collègue d'Isaac fait son apparition.

    Tandis qu'Isaac lutte pour ce qu'il veut vraiment, cela pourrait bien lui coûter ce dont il a le plus besoin.

    Date de parution : 2015           Publié par : Men Over The Rainbow

    A travers ces yeux    -Confiance aveugle tome 2-   de N.R. Walker

     

    Ce second tome est tout simplement bouleversant. Je suis passée par des montagnes russes en le lisant. Alors que "Confiance aveugle" apporte son lot de positivité et de papillons (oui, c'est pour toi ^^ ), ce titre, qui lui fait suite, malmène nos pauvres petits cœurs.

    D'abord avec les espoirs fous et les projets d'Isaac pour retrouver la vue. On frémit d'excitation face à son enthousiasme, de le voir si plein d'envie et de désir presque enfantine devant la réalisation possible de ses attentes. On ne peut que le comprendre, ses raisons sont bonnes. Ses choix le sont moins.

    Puis, Carter. Carter qui se montre si vulnérable qu'on voudrait entrer dans les pages de ce livre et simplement le serrer dans nos bras. Carter qui s'inquiète pour Isaac. Cette nécessité de protéger celui qu'il aime, justement, devient une source de conflit qui confronte le couple a une très grosse crise. 

    Et c'est là où nos pauvres petits cœurs se fendent avant de se briser. D'assister à cette tumultueuse tempête, de découvrir un Carter dévasté et un Isaac blessant. S'aimer et apprendre à s'aimer sont deux choses bien différentes. Ces personnages avaient besoin de sombrer pour mieux se retrouver. 

    "A travers ces yeux" est une histoire qui suscite de forts sentiments. Il a indéniablement plus de relief que son grand frère et vous fait monter les larmes aux yeux pour tout un tas de raison. Il se lit presque d'une traite tellement on en devient accro. Ce sont les premiers livres de N.R. Walker que je lis et je dois dire que j'aime beaucoup ce que nous raconte l'auteure.

                                                                                                                                               Manon


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  • Résumé :

    Commençant un nouvel emploi dans une nouvelle ville, le vétérinaire Carter Reece se rend à une consultation à domicile pour un client spécial.

    Arrogant, de mauvaise humeur et totalement magnifique, Isaac Brannigan est aveugle depuis l’âge de huit ans. Après la mort de sa chienne-guide et meilleure amie Rosie, son partenariat avec son nouveau chien, Brady ne se passe pas bien.

    Carter tente d’aider à la fois le maître et le chien à traverser cette phase d’initiation, mais au juste… Qui dirige qui ?

    Date de parution : Février 2013       Publié par : Men Over The Rainbow

    Confiance aveugle   -tome 1-  de N.R. Walker   (second avis!)

     

    Un joli petit roman qui nous narre la rencontre de  deux hommes. L'un est vétérinaire et l'autre est le maître d'un chien guide d'aveugle. Toute cette histoire tourne autour du fait de croire en l'autre. De se permettre de ressentir malgré les douleurs éventuelles. 

    Les deux personnages principaux sont dissemblables dans leurs comportements.                    Carter est un jeune vétérinaire qui arrive en ville pour travailler à la place de l'ancien vétérinaire qui prend sa retraite. C'est un homme gentil et compréhensif. Des qualités qui semblent convenir à sa profession et qui se reflètent dans ses interactions avec autrui. Il a une patience incroyable pour Isaac. Ce dernier est devenu aveugle suite à un accident et rencontre Carter lorsque le Docteur Fields lui présente son successeur. Le jeune professeur ne s'autorise pas les sentiments tendres par peur d'être blessé. Autant il se laisse aller avec Carter, même s' il souffle le chaud et le froid, autant il a du mal à montrer son affection à son compagnon canin. 

    Tout le roman est une sorte d'apprentissage envers l'autre. On tatillonne sur les débuts d'une relation amoureuse. On avance pas à pas pour enfin croire en l'autre. Chacun y apprivoise petit à petit l'autre pour enfin atteindre un bonheur mérité. 

    Ce roman ne paie peut-être pas de mine mais il n'en demeure pas moins une histoire douce et tendre. Un livre que je n'ai pas lâché avant de le terminé tout simplement parce qu'il fait du bien. 

                                                                                                                                               Manon

     

     

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