• Un homme sans égal - Ariel Tachna

     

    Un homme sans égal - Ariel Tachna

    Un Homme Sans Égal, Ariel Tachna

    Dreamspinner Press

    Sortie le 10 juillet 2018

    Traduction  Emmanuelle Guilluy

     

       Les Amants de Lexington.

       Avoir grandi plus pauvre que pauvre n’a pas laissé beaucoup d’options à Navashen Bhattathiri pour une vie en dehors de l’école. Toute sa concentration était sur le fait de garder sa bourse scolaire. Seize ans plus tard, il a réussi son rêve et il est devenu médecin. Maintenant, il revient chez lui à Lexington et il est prêt à prouver sa valeur au monde. Ce faisant, il reprend contact avec Brent Carpenter – camarade de lycée, agent immobilier, un type génial à tous les niveaux.... et entremetteur caché.

       Brent se fait une mission d’aider Navashen à développer une vie sociale et rencontrer des hommes intéressants et disponibles. Malheureusement, l’emploi du temps de Navashen est imprévisible, et, contrairement à Brent, peu parmi ces prétendants accordent de la valeur à son dévouement. L’amitié sans faille et le soutien de celui-ci convainquent Navashen qu’il est le bon, mais peut-il capturer le cœur de Brent quand l’entremetteur est concentré sur le fait de lui trouver un autre homme ?

     

    De quoi ça parle ?

    De poulet au curry et de mini golf. Y’a aussi des bébés, un chien qui s’appelle Thor et des personnages mignons à souhait.

     

    Mon avis

    Je dis toujours que je n’aime pas la romance, mais ça n’est pas si simple. Evidemment que j’aime la romance. Qui n’aime pas une belle histoire d’amour ? La plupart de mes coups de cœurs sont des romances contemporaines et si vous me demandez de vous recommander un livre, vous avez une chance sur deux pour que je finisse par vous proposer une romance. Alors pourquoi ce désamour manifesté ?

    Parce que je n’aime pas la plupart des clichés qu’on trouve dans les romances. Je n’aime pas les histoires à base de qui pro quo, de mensonges ou de tromperies. Et encore moins celles où une simple conversation suffirait à régler l’ensemble des soucis du livre. Les histoires de faux antagonistes, qui se haïssent sur la base de quedal, juste pour mieux les rapprocher, ça me donne envie de morde.  Et au-delà de touuuuut ça, je ne supporte pas les histoires qui ne sont faite que pour mettre deux persos dans un lit. Ces histoires dans lesquelles les personnages n’évoluent pas, dans lesquels ils sont tellement peu écrit qu’on n’en sait quasi rien, si ce n’est qu’a un moment, ils vont faire crac-crac.

    J’aime les histoires qui prennent le temps de nous présenter les personnages, qui parlent de gens qui me touchent, qui sont cohérents et intéressants. Elles n’ont pas besoin de me tordre le cœur ces histoires, j’ai adoré Jurassic Heart qui est hyper légère et sans drame, mais dont les personnages évoluent grâce à l’autre, font un chemin et sont plus à la fin qu’ils n’étaient au début.

    Mais du coup, pour ces raisons, je ne suis pas une grande fan du concept même de la collection Dreamspun de DSP. Oui, ce sont des histoires courtes, mignonnes et faciles à lire. Et c’est exactement ce que je leur reproche. Elles me font penser à ces Harlequins collection Azur que ma mamie achetait à carrefour. C’était la lecture de la loose pour moi, celle que je n’attaquais qu’en ultime désespoir de cause. Et pas parce que c’était du Harlequin, j’ai lu des dizaines d’historiques et, probablement, plus d’une centaine de collection blanche, à cette époque. Mais les Azur, c’était trop pour moi. Dreamspun, c’est un peu des Azur de DSP. Autant dire que, même si je n’ai pas détesté les Contes de Pennimaker, que je trouve étonnamment mignons, je les lis avec quelques pincettes. Sauf que j’aime Ariel Tachna et que quand Ariel Tachna me fait un Azur Dreamspun, je fais un effort et je le lis. Et j’ai donc lu Un homme sans pareil.

    Et vous savez quoi ? J’ai craqué complètement pour cette histoire. C’est court, mais l’auteur parvient à nous présenter de vrais personnages, en particulier celui de Navashen, qui est le principal. Evidemment, Brent est un peu moins fouillé, on en sait un poil moins que je l’aurais voulu à son sujet, mais j’en sais assez pour le trouver adorablement gentil. En faisant des retrouvailles plutôt qu’une rencontre, Ariel Tachna s’épargne une longue phase de présentation qu’elle n’aurait pas pû coller, sauf à sacrifier du développement de personnage, qui aurait alors cruellement manqué. Mais pas là. On en sait assez sur Brent, on fait vraiment la connaissance de Navashen et elle prend le temps de créer de vrais personnages secondaires écrit, intéressants et crédibles, même antagonistes. Amma est agaçante à souhait, mais réaliste. Akshat est ADORABLE et chacun d’eux fait un bout de chemin durant le livre, montrant qu’ils sont plus que des gens qui devaient finir au lit. J’ai lu le premier livre de la série, avec Luke et Hunter et c’était mignon, mais ce tome là est un petit bonbon qui trouve tout à fait sa place dans les livres doudous et autres du même genre. Pas simplement parce que c’est une histoire d’amour toute mignonne, mais parce que dans cette histoire d’amour toute mignonne, l’auteur arriver à nous parler, avec pudeur et subtilité, de pauvreté, d’intégration, de confiance – en soit et en l’autre – de sentiments d’appartenance, d’obligations familiales et d’émancipation. Elle parle de ces profs qui nous marquent et du travail qui nous assomme et nous élève. Elle parle de la difficulté de créer des relations, à notre époque hyper connectée, et de la nécessité de garder contact avec ce qui nous est essentiel. Et elle parle de tout ça en nous racontant le retour au bercail d’un jeune homme qui craque pour son ex camarade d’école. Si ÇA, c’est pas du talent, je ne sais pas où il faut aller le chercher, sincèrement.

    Pour terminer, si vous ne devez lire qu’un Dreamspun, lisez celui-là. Normalement, je vous dirais qu’il méritait 200 pages de plus ou je ne sais quoi, mais non. Il est parfait comme il est et mérite vraiment qu’on s’arrête sur lui.

     

    4 chats

     

       Brent s’arrêta pour respirer, puis sembla être à court de mots.

       – Je suis juste là, dit Navashen. Que veux-tu maintenant ?

       – La même chose que je voulais depuis que nous nous sommes retrouvés, murmura Brent, mais j’ai peur aussi.

       – Alors nous pouvons avoir peur ensemble.

    Chapitre 22

     


     

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