• Les jours bleus (Histoires de mangrove t. 1)-Mary Calmes

    En bonne fan de Mary Calmes , je me jette toujours plus ou moins rapidement sur ses sorties. Venant juste de finir avec frénésie son On ne sait jamais , j'ai donc enchaîné avec Les jours Bleus sorti en Avril 2018 chez Dreamspinner Press, une nouvelle de 99 pages traduite par Zoé Callaghan.

     

    Les jours bleus (Histoires de mangrove t. 1)Le pitch:
    Tomber amoureux d’un collègue est rarement une bonne idée, surtout pour un homme qui obtient une dernière chance de sauver sa carrière. Mais dès l’instant où Dwyer Knolls rencontre le beau Takeo Hiroyuki, socialement inadapté, il semble destiné à ne prendre que de mauvaises décisions.
    La vie de Takeo est une série d’échecs pour tenter de plaire à son père, un Japonais très conservateur. Malheureusement, prendre sa succession dans les affaires s’avère aussi difficile pour Takeo que de devenir hétéro. En fait, il n’excelle que dans un domaine : remarquer Dwyer Knolls.
    Quand Dwyer et Takeo se rendent à Mangrove, en Floride, pour un voyage d’affaires en vue d’acheter un domaine, leur amitié hésitante s’enflamme et prend une tout autre dimension. Leur soudaine connexion sera-t-elle suffisamment solide pour jouer leur futur, ou devraient-ils mettre cela sur le compte d’un étourdissement inspiré par la brise bleue de l’océan ?

     

    Les jours bleus (Histoires de mangrove t. 1)

    On est plutôt agréablement surpris au départ par le choix du personnage inhabituel chez Mary Calmes : un héros asiatique, Takeo, timide et maladroit, loin des yakuzas surmembrés que l'on croise souvent, aux antipodes de ses héros charismatiques (jusqu'à l’écœurement parfois), musculeux énergiques et carrément bandants dès la première ligne.
    Ici, on a certes le gentil américain bourré de ..tout en fait comme toujours et on a ce fameux Takeo directement sorti de l'imaginaire graphique d'un boys-love de base et on va pas forcement s'en plaindre .
    Passons donc à l'histoire : heu... mais elle est où au fait l'histoire ?
    On a deux beaux mecs, un voyage , un B&B pittoresque , une chambre louée (bah oui quoi faut que ça chauffe hein !! ) et voilaaaaaaaaaaaaa! Tadaaaamm ! Là, tu sais déjà tout ,lecteur et j'ai même pas le temps de spoiler quoique ce soit !!

       On ne sait clairement pas où on va avec ce roman (qui a dit droit dans le mur?? )! Deux personnages, visiblement déjà amoureux depuis un moment qui passent bruyamment leur temps dans leur chambre d’hôtel, un papa pdg pas content et toujours pas la trace d'un fil conducteur digne de ce nom. On tombe donc rapidement dans un "parkour baise " effréné qui , même si je ne crache jamais dessus, ne se justifie en rien si ce n'est pour noircir des pages .
       Des dialogues à répétition (on trouve ça souvent chez l'auteure et la plupart du temps, c'est plutôt bien fait ) qui me laisse supposer parfois un problème de surdité chez nos deux chéris.
      Un récit où l'idéal est le maître mot: on tombe son patron comme une mouche, on démissionne et on retrouve dans la foulée un taf de rêve, on achète une jolie maison en bord de plage parce que, quand même, la proprio est super cool et qu'a tous les coups elle va te faire un super prix! Alors oui, je lis pour rêver, parfois c'est vrai, mais la plupart du temps j’espère aller plus loin que le pays des bisounours.
    J'aurais beaucoup apprécié une présence plus importante de l'un des personnages de la saga Question de temps mais là encore ,il est à peine évoqué.

      Une nouvelle qui se lit rapidement, toujours bien écrite, on ne peut jamais reprocher à Mary Calmes un quelconque problème de ce coté là, avec une fin précipitée (à ce stade on en est même plus surpris) , un petit opus qui te laisse le même arrière gout qu'une chanson de Laurent Voulzy, ça sent bon la vanille, c'est lent et limite un peu chiant.Reste qu'il s'agit ici d'un premier tome et que j'ai grand espoir que la suite s’améliore, MC est toujours surprenante!! 
     
      Un petit truc que je retiendrai quand même sera sur le sens de la mode des américains (ou de leurs auteures en tout cas ) : depuis quand des boots à pointe dorées avec un costume Armani c'est sexy?? Et surtout, cette manie de nous citer, marque après marque, pour décrire un homme, comme un gage de bon gout alors qu'à force, moi je finis par y voir au mieux  une limite esthétique (quand on voit les mêmes marques citées de livre en livre)  et au pire comme un sponsoring maladroitement dissimulé.
    Je suis une grande fan de Mary Calmes donc totalement subjective à son sujet et je lui pardonne bien sur, surtout après m'avoir régalé avec son Hagen, mais faudrait pas que ça se répète de trop ce genre d'accident!! Yop.

     

    Les jours bleus (Histoires de mangrove t. 1)

     

     

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