• Par delà l'océan de Keira Andrews

    Si, comme moi, tu t'es fait un jour cramer les rétines et le palpitant par Sawyer de Lost  (#mrfossette), alors tu vas adorer cette histoire de crash et d’île déserte publiée chez MXM Bookmark en 2016. Bienvenu donc dans le roman de Keira Andrews Par delà l’océan.

     


    Le pitch:
    Même si ça implique d’abandonner son boys band en pleine tournée, Troy Tanner ne laissera pas son petit frère gâcher son futur de la même manière que leur père a détruit sa vie. Décollant d’Australie à bord d’un jet privé qui le ramène chez lui, Troy et le pilote Brian Sinclair survolent l’immensité de l’océan Pacifique sud quand un cyclone venu de nulle part change leurs plans.
    À des milliers de kilomètres de toute civilisation, l’eau turquoise et la plage de sable blanc ont un côté de paradis. Et quand les jours se muent en semaines, sans personne pour venir à leur rescousse, Troy et Brian se rapprochent, et leur amitié se mue en désir.
    Alors qu’ils se découvrent, le monde qu’ils ont construit ensemble bascule dans le chaos. Si Troy et Brian réussissent à quitter cette île, leur amour y résistera-t-il ?

     

     

    Mon cœur de midinette vient de se réveiller avec cette vraie romance comme je les affectionne, une vraie histoire douce, construite sur un vrai contexte qui donne du corps aux sentiments et aux personnages.

    Brian et Troy, deux hommes dont la différence d'age n'est même pas évoquée tant ce serait gratuit au vu de la situation hors normes qui les a réunit. Deux êtres venus de deux mondes bien distincts qui, face à ce terrible crash, se retrouvent mis à nu (même pas en rêve l'allusion!!) et se découvrent peu à peu, complètement dépourvus du prisme moral ou sociétal auquel ils étaient habitués.
    On démarre par une scène de crash speed, précise et incisive, suffisamment froide pour qu'on y sente la peur, le choc et les réflexes de survie que notre cerveau mettrait en place au cours d'un tel événement. Apres la terrifiante découverte de cette île qui sera le seul refuge de leurs espoirs de sauvetage, Troy et Brian, tant bien que mal, essaient de s'adapter aussi bien l'un à l'autre qu'à cette nouvelle perspective d'avenir qui n'en est plus un à leurs yeux.
    C'est tout doucement, au fil des heures et des jours qui défilent sans objectifs, que les deux hommes s'apprennent en même temps qu'ils devinent ce nouvel univers clos. Chacun prend sur lui pour rassurer l'autre et rendre la vie supportable, chacun devient peu à peu la force de l'autre et sa raison de tenir.
    Quand parler et se raconter restent les seules choses à faire après le minimum vital, c'est tout naturellement qu'ils s'apprivoisent et s’apprécient. La tendre complicité, qui se noue quotidiennement un peu plus, est bouleversante de justesse comme un doux sentiment qui se tisse sans autre satisfaction que le plaisir de la présence de l'autre.

    Et puis un jour, passe le cap de la gêne, passe l'idée que la fin c'est peut être ici sur cette île, passe la certitude que bientôt ce ne sera qu'eux et eux seuls pour très longtemps. Les pulsions s'expriment, alors délivrées de leurs habitudes et de ce qu'ils croyaient , de ce qu'ils pensaient être sûr, et Brian et Troy découvrent le corps de l'autre comme ils apprennent à explorer cette île et ses dangers.
    La chaleur des corps, la moiteur du désir et la satisfaction du plaisir qui les ancrent dans leur réalité, qui les soudent chaque jour un peu plus ,s’étoffent au fil des pages et des mots. On est littéralement avec eux, sur ce sable collant partout, avec la peau séchée par le sel et la peur de manquer d'eau potable sur ce fond sonore de vagues et de perroquets hurleurs. La peur de mourir, la peur de vivre ici seuls à jamais, la peur de ressentir cette nouvelle attirance, improbable il y a encore seulement quelques semaines, rend nos deux hommes terriblement crédibles et attachants. Si le poids du passé pèse sur eux, comme pour tout bon héros qui se respecte, ça n'est jamais lourdingue et ça nourrit avec doigté une histoire qui nous garde captifs d'un bout à l'autre du récit.

    Avec un texte soigné d'une grande maîtrise, l'auteur nous offre un roman précis, simple et terriblement efficace, sans décorations superflues dans les mots ni de tournures maladives et encore moins de poésie de bas étage. Et quand elle laisse enfin ses deux personnages retrouver leur liberté, on se retrouve tout aussi déboussolé qu'eux et on s’émeut de cette séparation douloureuse pour l'un comme pour l'autre.
    Un roman sur cette vie qui vous colle une claque et vous stoppe net, sur les tournants impossibles qui pourtant vous saisissent et sur cette petite idée que le destin est parfois terrible et passionnant à la fois.

    Pour celles, comme moi, qui se plaignent souvent d'un final en demi mesure, où on aimerait tout savoir de l’après, ici ce sera le cas avec du muy callente à souhait qui justifie entièrement la présence d'un ventilo en cours de lecture.
    Un feelgood de qualité qui m'a emporté comme une vague chaude en compagnie de deux hommes adorables, sur un dépaysement total et chavirant au point de m’être précipitée sur les autres romans de cette auteure dans la foulée. Par delà l'océan c'est une lecture d’été, et pas que, idéale et à ne pas rater. Yop.

    Merci à MxM Bookmark pour ce sp.
    Merci à Josh Holloway pour mes rétines définitivement marquées!!

     

     

     

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