• Le vs ne servant bien sur que d'accroche de titre, les périodes de fêtes n’étant pas propices aux luttes inutiles mais plutôt à l'orgie de romances de Noël !! Deux romans donc tirés des collections MxM Bookmark avec Joyeux Noël, Mr Miggles d'Eli Easton et Au pied du sapin de Keira Andrews sortis en Décembre 2018.


    Joyeux Noel, Mr Miggles d'Eli Easton  vs Au pied du sapin de Keira AndrewsJoyeux Noel, Mr Miggles 

    Toby Kincaid aime son poste de bibliothécaire junior. Il passe ses journées entouré de livres à discuter avec les clients. Il adore tout particulièrement le bibliothécaire en chef, Mr. Miggles, un homme gentil, plein d'esprit, qui sait tout sur tout et qui est désespérément accro à Noël.

    Mais Sean le tient à distance et il y a en lui une tristesse que Toby n'arrive pas à expliquer. Quand Sean se retrouve accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, Toby se rend compte qu'il est le seul à pouvoir sauver la bibliothèque – et leur bibliothécaire en chef.

    Le jeune homme va devoir découvrir le sombre passé de Sean et lui prouver qu'il mérite une deuxième chance, dans la vie comme en amour. Et puisque les miracles de Noël ne sont pas loin, peut-être Toby réalisera-t-il son vœu le plus cher : aimer et être aimé de Mr. Miggles.

                                                                      *****

    Joyeux Noël, Mr Miggles est un très joli moment de lecture que nous offre MxM Bookmark dans cette traduction du roman d'Eli Easton. Une belle histoire d'amour, de deux hommes, des livres et surtout de tout ce qui fait le charme d'une bibliothèque que ce soit celle du bâtiment ou celle de nos collections littéraires préférées. 

    Mr Miggles est un homme discret, posé, secret, un homme qui malgré son aspect vieux jeu exerce une sorte de fascination sur son jeune assistant... et tout autant sur nous lecteurs. L'histoire est rondement mené, alternant entre tranche de vie d'une petite ville, intrigue suffisamment pertinente pour nous maintenir en alerte et romance de Noel qui fait son petit effet avec bonheur. C'est bien écrit, bien traduit et bien construit: un vrai tiercé gagnant !
    On a de beaux personnages à la panoplie bien fournie, des persos secondaires très présents qui nous libèrent d'une histoire d'amour trop consensuelle et une romance amenée avec douceur dans un climat de suspicion un peu glauque. Sean (rien que ce prénom est sexy !) Miggles, ours élégant et lettré, refait sa vie dans la ville de son enfance après avoir vécu un échec plus que difficile à porter quelques années auparavant. C'est  un homme qui cache aussi bien ses secrets que ses attentions envers les autres  et qui bien sur éveille notre curiosité ainsi que celle de Toby, son employé depuis deux ans. C'est aussi un homme qui se révèle surprenant aussi bien dans son apparente froideur que dans la chaleur qu'il laisse échapper dès qu'il se lâche un peu. Et on aime beaucoup quand Sean se lâche (le "on" c'est moi bien sur ) !!

    Quand Toby, qui n'avait jusqu'ici qu'à se soucier de sa relation bancale avec l'autre gay de sa petite ville, doit alors tout faire pour sauver son responsable en chef. C'est aussi bien l'amour qu'il lui porte, que le réveil de ses vraies possibilités professionnelles qui se mettent à jour au milieu  d'un cercle de personnes toutes concernées par l'avenir de leur bibliothécaire. Un jeune homme qui prend sur lui et son amour naissant pour se dépasser et un jeune trentenaire qui se cachait qui se sent vivre de nouveau. Un roman qui voit au delà de la romance de Noel et nous porte sur une vraie intrigue parfumée de couleur locale.

    C'est non seulement une belle histoire d'amour mais aussi et surtout un très bel hommage à nos rayons de bibliothèque préférés, à tous ces livres qui ont construit nos vies et nos esprits, qui ont façonné notre imaginaire et perpétué cet amour du livre et de tout ce que cet objet magique peut nous offrir. Une subtile ballade au pays des mots d'auteurs que l'on exécute comme un parcours au milieu des sections littéraires quand notre main caresse toutes ces tranches, ces couvertures et que nos yeux parcourent au fil des pages ces tentations irrésistibles qui finissent par alourdir nos étagères et décorer, de la plus magnifique des façons, nos esprits de souvenirs écrits par d'autres et que nous faisons nôtres à chaque lecture.
    Une ode à ces bâtiments intemporels où l'accessibilité à la culture, l'échange sans conditions de classes ou de statuts et le plaisir du partage, ne laisse  personne insensible. Un roman qui réveille en chacun de nous cette vieille envie ou ce vieux fantasme de se faire enfermer dans une bibliothèque le temps d'une nuit ! Yop.



    Joyeux Noel, Mr Miggles d'Eli Easton  vs Au pied du sapin de Keira Andrews





    Joyeux Noel, Mr Miggles d'Eli Easton  vs Au pied du sapin de Keira AndrewsAu pied du sapin 

    Après des années de solitude, Daniel Diaz est enfin prêt à abandonner sa vie bien rangée de célibataire. Alors qu’il s’apprête à partir pour une petite escapade de Noël avec son nouvel amant Daniel reçoit un coup de fil des urgences. Son ex demi-frère a été admis à l’hôpital et Daniel est la personne à prévenir en cas d'urgence. Pourquoi ? Ils se connaissent à peine. Le mariage de leur parent avait duré moins d’un an et c’était il y a une décennie de cela !

    Mais Cole n’a personne d’autre pour veiller sur lui et le médecin lui a interdit de rester seul. Aussi, Daniel l’emmène avec lui en vacances histoire de s’assurer qu’il ne meurt pas de faim ou qu’il ne tombe pas dans le coma. Et alors que ce séjour est censé lui montrer ce qu’est l’amour, son petit ami potentiel préfère faire la fête et se comporter comme un horrible idiot.

    Cole Smith craquait terriblement pour le grincheux Daniel quand ils étaient ados. Seul avec lui dans un paysage hivernal idyllique, ses sentiments reprennent vie. Apercevant l’homme vulnérable et attentionné sous la coquille glaciale, il meurt d’envie de se rapprocher.

                                                                    µ*µ*µ*µ

    Une jolie petite histoire de Noel entre Daniel le "coincé " obsédé par son travail et Cole son ex demi-frère par alliance qu'il n'avait pas revu depuis 10 ans.
    Un joli moment de Noel ou ferveur recouvrée, souvenirs d'adolescent et bulles de jacuzzi se mêlent pour nous offrir les retrouvailles des jeunes hommes au cours d'une semaine  improvisée dans un chalet loin d'Ottawa  mais très près de grands moments de chaleur. 

    Cole retrouve enfin son amour de jeune gamin quand Daniel, lui, retrouve des sensations et l'envie d'aimer, perdus depuis déjà quelques années suite à l’échec de son premier amour.  L'histoire, comme toujours avec Keira Andrews se lit bien, elle est assez bien traduite et même si les ficelles sont assez faciles, les objectifs plutôt convenus on prend plaisir à suivre ces deux là et à se réchauffer auprès du feu en leur compagnie.
    Keira Andrews sait toujours aussi bien marier romantisme et sexualité torride sans frôler le vulgaire et nous laisse ici avec un duo classique comme un bon vieux chant de Noël qu'on a du mal à ne pas fredonner.
    On roucoule, on ronronne et on ont boit ça comme du petit lait de poule. On aime ou pas, c'est parfois écœurant, ou pas, mais on ne coupe pas à la magie et au charme des histoires d'amour en rouge, blanc et vert. On finit aussi avec l'envie furieuse de réclamer un jacuzzi avec le même contenu que celui du récit !!! 


    Deux romances qui vont dans le même sens, en prenant des chemins différents. La seconde nous offre une romance de plus à caser dans une PAL comme toute bonne  mmiste addict qui ne voudra pas la louper ( que celle qui n'a pas de PAL lève le doigt, vous êtes une espèce en voie d'extinction). La première, elle, ne se sert de Noel que comme support pour tisser sa romance sur une intrigue plus présente et plus intimiste, sur deux personnages peut-être moins standard et surtout sur un univers fermé qui ouvre pourtant chaque jour bien des portes aux dévoreurs de papier (non je ne nous compare même pas à des Langoliers). Yop.



    Vous les trouverez ici : Au pied du sapin  Joyeux noël Mr. Miggles
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  • Ma plus grosse crainte en attaquant ce deuxième opus était justement la personnalité de son principal protagoniste et à ma grande joie l'auteure a su prendre un tournant inattendu quand à cet éventuel écueil pour moi.


    With Love t-2- Joachim de Marie HJLe pitch :
    Identité : Joachim Lebrun

    Profession : Fleuriste

    Passions : Mon homme, mes amis, ma chatte, mon chien à temps partiel, mon métier, la vie.

    Commentaire : Le destin distribue les joies, les peines, l’amour et la haine. Sans prévenir, sans raison, parfois, il décide de tout faire basculer. Comment l’affronter, lorsque l’on se sent seul et désarmé ?Au malheur qui frappe au hasard, je n’ai trouvé qu’une seule parade. L’Amour. L’Amour est l’unique réponse. La tendresse, la douceur et l’amitié, ses plus fidèles alliées. Et moi dans tout ça ? J’essaye de respirer. D’emprisonner entre deux battements de cœur ce que nous appelons le bonheur. 

     

                                                                         * * * *

     Ce Joachim est donc à limage de son prédécesseur une égale réussite avec la même tonicité dans la plume et le même sens de l'humour dans les échanges. Un roman plus douloureux aussi qui aborde le thème du deuil avec deux approches : celle de Jo directement confronté à la perte de son compagnon et celle de Milo qui doit rompre la spirale du passé qui l'enferme dans un rôle et une personnalité qui ne sont pas lui. 
    Dire adieu n'est jamais chose aisée et pour les deux hommes c'est avec beaucoup de larmes et de souffrance que se franchissent les caps. Marie HJ ne tombe pas pour autant dans la souffritude  facile car  le récit conserve sa verve optimiste tout au long des chapitres. 

    Nous avons donc un Joachim, connu comme un peu fofolle dans le tome précédent, qui en fait s'avère être un homme très intelligent, mature et très sensible. Sa relation avec son amour Cédric a déjà fait de lui un autre homme qui n'a plus besoin de s'appuyer sur la provocation  pour avoir la sensation d'être quelqu'un. C'est un homme doux et taquin, qui sait nouer, dès les premiers  instants,  des liens avec tout type de personne, un monsieur câlins, puissance dix qui sait montrer aux autres son affection. C'est un personnage auquel on s'attache très vite, qui nous réserve beaucoup de surprises contrairement au chemin pris dans Vadim qui l'orientait dans une ligne droite toute tracée. Travailler avec Milo, cet homme si impersonnel et froid au départ, se révèle très déstabilisant, réveillant chez lui ce fameux besoin de provoquer et ce sont  beaucoup de moments cocasses que nous propose l'auteure en guise d'intro entre les deux hommes. 

    Quand survient le drame qui frappe cruellement Jo, les choses vont peu à peu permettre aux deux héros de faire face à leur façon à la souffrance. Si celle, explicite et terriblement émouvante, de Joachim est franche et avérée, celle plus enfouie et plus pernicieuse de Milo se profile doucement en filigrane au milieu de leur rapprochement. C'est aussi le moment où Milo se révèle au lecteur, où sa personnalité se dessine avec plus de précision et où son caractère moins soumis à la fatalité commence à s'affermir. La douleur de Jo l'aide non seulement à faire le deuil de son propre amour déçu mais aussi de ce Milo qu'il croyait devoir être.
    Milo aide malgré lui Jo à faire son deuil, ou du moins à le supporter pendant que lui-même fait le tri dans ses émotions et son déni  passé. 
    La thématique du deuil est ici abordée avec justesse et émotion, elle est même drôlement bien travaillée pour nous exposer un homme qui peine à s'octroyer le droit d'aimer à nouveau. Elle retranscrit parfaitement les doutes, les croyances dans lesquels on peut si facilement s'enfermer  par respect aux êtres perdus ou que l'on laisse derrière soi comme c'est le cas pour Milo et sa fille. C'est  toujours très fin et ça nous prend à la gorge sans pour autant faire pleurer et je crois que c'est vraiment ce que j'ai aimé dans ce roman, cette ardeur à prouver que les épreuves peuvent et doivent se surmonter avec l'aide des siens et le respect, la patience pour  la douleur de l'autre.  

    Comme dans Vadim, je n'ai aucun reproche quand aux clichés éventuels car l'auteur maîtrise ses personnages en leur donnant un vécu actuel, concret et surtout plongé dans une normalité  que l'on apprécie. Elle sait toujours dessiner sa trame dans un sens logique quand les prémisses d'un haussement de sourcil tente de se glisser au fil de la lecture. Je dois bien avouer que j'ai  presque trouvé quelques défauts, comme un certain coup de mou en fin de roman quant au rebondissement final mais Marie HJ s'arrange toujours pour qu'au chapitre suivant les choses se remettent en place et pour qu'on  se dise " ah mais oui en fait c'était évident que ça se passe comme ça ". Ce qui m'avait semblé de trop, explique au final une part de la personnalité de Joachim et même si je continue de penser que ce coup de théâtre aurait du se faire de manière plus construite et peut-être plus tôt dans le récit, le petit suspens qu'elle a su entretenir pour en arriver là rattrape allègrement cette sensation personnelle . 

    Vadim et Joachim sont deux romans qui mettent en exergue des histoires simples qui nous parlent et des hommes qui nous charment à chaque fois mais surtout une auteure qui a un sens certain du scénario et de la trame. Elle sait surprendre là ou les habitudes se profilent et surtout elle sait maintenir ce fil rouge ultra positif envers la vie même à travers des parcours difficiles. Une auteure que j'ai  découverte à travers ses premiers  mm,  qui je l'espère auront beaucoup de petits frères  (il me paraîtrait inadmissible qu'un certain Zach n'ait pas son histoire hein ?) et  que je vais suivre avec beaucoup d’intérêt . Yop.

    Merci à Marie HJ pour ce sp.

                                                                         

    With Love t-2- Joachim de Marie HJ

     



    Vous le trouverez ici : With Love: #2 Joachim
      

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  • L'antiquaire et son appétit débordant de Morry Kuroi

    Mangaka : Morry Kuroi

    Éditions : Hana Collection / Boy's Love

    Sortie : 05 Novembre 2018

    Naoto Sagara est un yakuza  vendant des imitations dans le quartier des antiquaires. Un jour, il essaye d'arnaquer Kazuyuki Minato, le jeune propriétaire d'un magasin d'antiquités établit depuis très longtemps et qui s'avère être aussi son ancien camarade de classe. Face à ce grand professionnel, Naoto se sent obligé de se faire pardonner et Minato lui déclare alors " Je voudrais que tu payes tes erreurs...avec ton corps". Ce dernier le conduit dans son magasin et commence soudainement à le toucher....?! L'histoire d'un yakuza en proie à un antiquaire malicieux, ainsi que la romance d'un peintre et son modèle, dans ce manga plein d'humour et d'amour !

     

    &&&

     

    Petit one-shot comprenant deux histoires. La première entre un antiquaire jeune et beau, ayant pignon sur rue dans son domaine et un yakuza, jeune et beau aussi mais recéleur à la petite semaine d'objets trouvés dans les poubelles.

    L'antiquaire et son appétit débordant de Morry Kuroi

    Naoto Sagara se fait alpaguer en pleine rue par Kazuyuki Minato, en train de vendre des contrefaçons. Ce dernier, plutôt que de le dénoncer à la police, lui propose un marché, il veut profiter de son corps.

    L'antiquaire et son appétit débordant de Morry Kuroi

    On finit par découvrir que Minato n'a pas fait ce marché à l'aveuglette, il avait une idée derrière la tête et cherchait un bon prétexte pour aborder Sagara. Une petite romance toute douce va finalement naître entre les deux jeunes hommes.

     

    La seconde histoire : La Vénus des Bains Fuji conte la rencontre entre un étudiant en arts bourré de talent, très extraverti et un jeune homme tenant des bains publics au pied du mont Fuji.

    L'antiquaire et son appétit débordant de Morry Kuroi

    Yamato Natsume vit et travaille dans les bains familiaux, avec sa grand-mère depuis le décès de ses parents. Il est mignon, calme, peu à l'aise avec la foule et il va voir son quotidien bouleversé lorsque Rio Oyamada déboule dans sa vie en criant haut et fort que Natsume est sa muse.Le jeune peintre va tout faire pour attirer Natsume dans ses filets.

    L'antiquaire et son appétit débordant de Morry Kuroi

    L'exubérance d'Oyamada va finir par percer la carapace de Natsume et apporter un peu de joie dans leur quotidien à tous les deux.

     

    Petit manga sans prétention, mignon mais pas non plus super original, le fait qu'il y ait deux histoires dans le même volume rend chacune d'elle trop rapide à se dénouer et pas assez aboutie malgré les graphismes clairs et vraiment sympas comme j'aime. Les personnages auraient au moins mérité d'être plus étoffés, plus développés, leur vie plus construite pour rendre leur rencontre plus attractive et ne pas être oubliés sitôt le livre refermé. Rose Taylor

     

    Vous le trouverez ici :  L'antiquaire et son appétit débordant !

     

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  • Gift 1 d'Ichinose Yuma

    Mangaka :  Ichinose Yuma

    Editions : Hana Collection / Boy's Love

    Sortie : 05 Novembre 2018

    Yutaka, entraîneur de boxe, fait un jour la rencontre de Kei, un jeune homme étrange aux cheveux blancs et aux yeux clairs, lors d'une bagarre de rue. Sur un coup de tête, il lui donne la carte de visite de son club de boxe, espérant que Kei vienne y participer; mais lorsque  celui-ci débarque quelques jours plus tard, il menace de révéler l'homosexualité de Yutaka au père de celui-ci, un ancien boxeur renommé. En échange de son silence, Kei demande à être logé à l'internat du club jusqu'à sa majorité dans quelques mois; Yutaka, obligé d'accepter, lui fait tout de même promettre de suivre ses entraînements de boxe. Toutefois, malgré son désintérêt pour le sport, Kei se révèle très vite doté d'un talent naturel impressionnant....

     

    @@@@

     

    Dans ce premier tome, on fait la rencontre de Yutaka qui est boxeur professionnel mais dont le talent est loin d'égaler celui de son père. Il préfère entraîner les membres du club qu'il tient avec son père, ce boxeur champion olympique à la carrière exceptionnelle. Yutaka pense être une grande déception pour son père car il ne boxe pas aussi bien qu'il l'aimerait, c'est aussi pour ça qu'il lui cache son homosexualité. Sa rencontre avec Kei, un jeune homme dont l'allure interpelle tout le monde, va bouleverser son quotidien.

    Gift 1 d'Ichinose Yuma

    Suite à une rencontre fortuite lors d'unebigarre, Yutaka décèle en Kei un potentiel champion, il lui propose de venir s'entraîner à son club. Kei, pas particulièrement attiré par la boxe accepte à la condition d'être hébergé.

    Gift 1 d'Ichinose Yuma

    Un odieux chantage commence pour Yutaka qui n'a d'autre choix que d'accéder aux demandes de Kei plus particulièrement de jouir de son corps contre son silence sur sa sexualité. Yutaka cède car il voit en Kei un futur grand champion qui pourrait faire la fierté de son père mais aussi la renommée de leur club.

    Gift 1 d'Ichinose Yuma

    S'en suit de drôles de situations entre les deux jeunes hommes. Pour Yutaka, il sera soumis régulièrement aux désirs sexuels de Kei, et bien qu'il le fasse par "devoir" ou plutôt obligation au départ, il finira par  ressentir de la tendresse, de l'affection et même de l'amour pour Kei. De même qu'il fait tout pour se cacher de lui-même et de son père.

    Pour Kei, par contre on va plonger dans son passé plus que sordide. Son physique dû à son métissage ne lui a apporté qu'ennui au cours de sa jeune vie et son absence d'éducation, d'amour filial, l'abandon de ses propres parents l'a entraîné dans la délinquance, la luxure, l'isolement complet. 

    Gift 1 d'Ichinose Yuma

    L'histoire est plutôt sympa et on suit les méandres du monde impitoyable la boxe, les dessous des clubs pour tirer leur épingle du jeu et se faire reconnaître, les batailles pour dénicher / voler / conserver les boxeurs de talent. Les combattants les moins bons essayent de mettre des bâtons dans les roues des plus prometteurs, ce qui montre des dessous pas très reluisant du monde sportif et de la compétition qui y règne.Cette facette-là est bien structurée, claire et compréhensible.

    Ce qui m'a beaucoup moins plu, c'est la façon dont est construit le yaoi, ça m'a semblé très cafouillis quand on commence à s'intéresser au passé de Kei. On découvre des brides de son enfance, de son adolescence qui s’intègrent dans le récit très aléatoirement, ça saute du coq à l'âne pour revenir au coq sans que ce soit clair. On finit par ne plus comprendre de quelle époque on parle, c'est très perturbant et ça a rendu ma compréhension de la construction mentale de Kei  très difficile -une relecture ne sera pas de trop je pense- et une certaine envie de très vite finir ce manga pour passer à un autre. Le fonctionnement du cerveau de Kei m'a un peu fait penser à la schizophrénie de Gollum dans le Seigneur des Anneaux, ça m'a rendu un peu mal à l'aise à la lecture. J'espère que le second et dernier tome sera un peu plus léger. Rose Taylor.

     

     Vous le trouverez ici : Gift - Tome 01
      

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  • Le dernier livre d'Alix Dedune, Bonpassant, sorti fin 2018, m'a fait comme un électrochoc dès que j'ai vu sa couverture que je classerai probablement dans le top trois des plus belles couv 2018. J'ai donc pris mon culot à deux doigts (ceux que j'utilise sur mon clavier) et ai demandé son livre à l'auteure pour une chronique.



    Bonpassant d' Alix DeduneLe pitch : 


    Justin, banlieusard au chômage, débarque au cœur de la Drôme pour commencer un job. Il a été embauché comme jardinier pour six mois dans un superbe site médiéval privé, le Domaine de Bonpassant. Les jardins du château ont besoin de son savoir-faire pour retrouver leur lustre. Arrivé à destination, le jeune homme va faire la connaissance de trois chiens, huit chats, cinq chevaux, d'oiseaux, de poissons, de lucioles et d'une dizaine d'êtres humains étonnants, dont le maître des lieux, Élias Villederain.

     

     

                                                                 *****


    Après avoir beaucoup apprécié Abdel et Nicolas ou la vie normale, j'ai replongé  avec plaisir dans la plume discrète et sensuelle d'Alix Dedune pour y rencontrer Elias et Justin. Une histoire simple et touchante sur un jeune parisien hétéro qui tombe fou amoureux de son patron.

    Un gfy classique vous me direz ? Peut-être, pour ceux qui ne sont pas enclin à la douceur et aux événements alanguis, à la tendresse des mots qui instaure une passion mordante que le jeune Justin ne maîtrise absolument pas. 
    Bonpassant n'est pas un duo amoureux mais un trio : nous avons le bel Elias, auteur de sf à succès et Justin le jeune paumé parisien qui vient pour un travail sensé le sortir de sa vie trop chaotique dans la capitale. Et tout doucement, en filigrane au départ puis avec une évidence pleine de couleur, c'est le domaine de Bonpassant lui-même qui vient se mêler à leur amour indissociable du lieu où il est né. Le récit est un long hommage au site, à la bâtisse et surtout à sa faune et sa flore, délivrant de longs passages visuels aux couleurs chatoyantes et aux senteurs qui passent vite des mots à nos sens olfactifs.

    Elias a souffert, beaucoup souffert, jusqu'à se perdre, il a fait aussi souffrir malgré lui tout son entourage. Sa vie d'ermite créatif dans le château familial lui a permis après une longue errance de retrouver les quelques marques qui rendent sa vie paisible si ce n'est encore réellement  heureuse. C'est un personnage affable, plaisant et à la fois très difficile à vivre en amour par le détachement à l'autre qu'il affiche, détachement qui n'est que la barrière de sécurité, les grilles d'un château fortifié qu'il a dû ériger pour s'en sortir indemne. Quand Justin débarque au château, il ignore encore que c'est pour l'un de ses auteurs préférés qu'il va travailler et cette admiration de simple fan n'aura alors de cesse de s'accentuer jusqu'à devenir une sorte d'amour vénérateur pour un homme qu'il ne se sentait pas même capable d'aimer.
    Le gfy est ici amené d'une façon très concrète et très subtile à la fois, il est logique et correspond parfaitement  au tempérament  de Justin car celui-ci, même si l'idée d'aimer un garçon  ne l'avait pas tenté jusque là, est un jeune homme ouvert et très sensible à l'attachement, au désir. Il est plutôt bien dans sa peau et dans son rapport aux autres, élevé par une mère un peu hippie et très ouverte d'esprit pour avoir su donner à son fils joie de vivre, entrain et empathie. Tout naturellement, Justin se surprend à être attiré, se pose quelques questions mais accepte aussi avec facilité la franchise de ses sentiments et le naturel de sa pulsion envers Elias, simplement parce que c'est sa nature. L'auteur nous fait donc la grâce de ne pas épiloguer sur un long atermoiement de déni, de refus ou de résistance. 

    L'apparente simplicité des personnages est trompeuse car elle soulève très vite une mécanique de duo qui va rapidement se renverser. Un homme fragile et blessé qui se trouve séduit par un jeune jardinier temporaire plein de vie, de sourires et de tâches de rousseur. Justin, donnant libre court à sa nouvelle passion, révèle peu à peu au contact de celui qu'il juge être un homme parfait, une personnalité en fait fragmentée et pleine de doutes. Sa relation, qu'il construit sur l'admiration sans bornes de l'homme qu'il aime et sur la fascination que celui exerce sur lui, le tire en même temps vers une remise en question de sa propre valeur et le place dans un système de comparaison dont il a du mal à sortir. Elias, face à cette facette, peut se montrer presque froid et distant tant il est plongé dans son propre automatisme de protection. On est même tenté de lui en vouloir un peu car l'auteure a fait le choix de laisser Justin être le seul narrateur de l'histoire et nous prive ainsi d'une partie de la psyché d'Elias.

    L'histoire est tendre, belle et sauvage, elle nous emporte dans un vent parfumé d'essences aussi diverses que celles des plantes, des souvenirs, des espoirs et des sentiments  passionnels. On reste difficilement insensible à l'engouement  amoureux de Justin, et on suit en quelques sortes l'histoire d'Elias et sa famille à travers la sienne. Et si je pense que la force du récit aurait gagnée en intensité à être un peu moins appuyée sur les pensées du jeune jardinier en herbe, on ne s'ennuie pas car une galerie de personnages secondaires assez étoffée nous évite l'écueil du couple fusionnel. L'auteur tend à dessiner une vision plus moderne, moins archétype des différences entre milieux sociaux, des relations amicales et de la vie tout court dans une romance contemporaine et vivante.

    Bonpassant c'est une couverture qui tue, qui vous ferait acheter le livre rien que pour elle, et une histoire sensible qui laisse une trace légère mais tenace, comme un souvenir d'enfance évanescent, dans notre esprit et notre cœur. Un pétale de nostalgie vous tombe dessus à la dernière page et on sait déjà qu'on oubliera pas Elias et Justin de si tôt.  Yop

     

    Bonpassant d' Alix Dedune

     

    Vous le trouverez ici : Bonpassant

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  • C'est un petit recueil de 4 nouvelles axé autour du thème de la rencontre que nous propose Sully Holt dont les bénéfices iront à l'association le refuge.


    Rencontres de Sully Holt Le pitch : 
    Deux hommes au bord du gouffre, réunis au cœur d'une région inhospitalière, réexaminent leur relation après avoir fait la plus surprenante des rencontres. Un agent d'entretien découvre l'amitié au travers d'une correspondance inattendue. Un jeune garçon, perdu dans les affres du plaisir, se retrouve lié à une étrange créature... À travers ce recueil de quatre nouvelles, faites des rencontres insolites, douces ou dérangeantes - parfois drôles, toujours marquantes - et laissez-vous porter par le destin de ces hommes.

                                       * * * *                          

     

     4 nouvelles 4 ambiances toutes tournées sur la nature que ce soit celle de la faune et la flore, celle du climat ou celle plus paradoxale des hommes. Un recueil qui profile une progression d'histoire en histoire sur la prise de pouvoir totale de la nature. A peine existante  au départ, si ce n'est par la nature des hommes elle-même, puis esquissée dans un appartement, rigoureuse et dangereuse dans la troisième nouvelle mais qui vous laisse un échappatoire, la dernière létale, totale et poétique ne laisse que peu de chance à son partenaire. 

    La première nous présente  Elliot et Sam le mécano, qui au sein d'une usine se rencontrent sans se voir. Quand une porte de  casier s'ouvre sur de nouvelles perspectives à coup de petit mots  coincés entre les rayons, une histoire pleine d'humour et de tendresse dans un lieu peu propice au glamour. Deux hommes très conventionnels qui par touches intimes et discrètes tissent un lien imprévu par un biais plus que charmant. C'est  sans conteste  celle que je préfère car elle est un vrai prémisse  à une histoire que l'on adorerait découvrir un peu  plus. C'est  bien dans les habitudes de l'auteure de me frustrer de la sorte moi qui la supplie toujours pour des suites .

    Anti-colocataires aborde bien sur encore un thème citadin où la nature commence à faire son apparition par une invasion végétale contrôlée et imposée à Hyacinthe, venu emménagé dans l'appart de ses rêves  ( même si le coloc imposé aux chaussettes bariolées ne faisait pas parti de ce rêve). Une rencontre où deux tempéraments s'affrontent et s'apprivoisent. Un très joli moment feelgood où le sens de la famille, les étagères qui débordent et un jeune ours poilu viennent changer le sens des priorités du jeune homme.

    Neige explore la relation de deux hommes extrêmes dans un milieu non moins extrême. Le froid, la neige, les expéditions pour découvrir et explorer les animaux sauvages ont toujours réunis David et Yann. Ce sera cette rencontre avec un louveteau blessé qui donnera lieu à un nouveau tournant dans leur vie, une nouvelle rencontre dans leur aspirations profondes enfin révélées . Une nouvelle où l'auteure retrouve son amour des mots consacrés à la nature et qui nous emmène  directement sur la dernière .


    Verte l'eau  est une nouvelle que l'on pourrait presque qualifier de féerique et de poétique, un petit univers créé en peu de pages qui navigue dans une ambiance presque mystique, entre une Ophelie de Millais et Le dormeur du val ; un univers surréaliste fait d'eau, de crapaud, de créatures des étangs et de jeune "prince" un peu dédaigneux. La rencontre fatale et empirique d' un jeune homme qui se noie dans les yeux d'une créature qui ne semble n'exister que pour lui. Une nouvelle tout aussi étrange que fantastique qui ravira les amateurs du genre, de roseaux, de vert et d'ambiance un peu glauque mais toujours émouvante et sensuelle.

    Un recueil très court, qui se lit très vite et qui vous délivre sa dose de tendresse à chaque histoire. Des nouvelles qui ne font que confirmer le talent bien présent de l'auteure qui nous avait séduit avec sa saga Cape Cove et qui si je me souviens bien doit s'atteler à un Tientoutseul que j'attends avec impatience !

                                                                           

    Rencontres de Sully Holt

     

     

    Vous le trouverez ici : Rencontres

     

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  • Désirs interdits : Provocation tome 1 de Jonna Chambers

    Sortie : 14 Novembre 2018

    David Lauriston a du mal à se bâtir une réputation au sein du monde privilégié qu’est le système juridique d’Édimbourg. Ses origines modestes sont un obstacle en soi, sans parler de sa décision récente de défendre un groupe de tisserands accusés de trahison, ce qui entraîne la rumeur qu’il pourrait appartenir au parti radical. La dernière chose dont il ait besoin, c’est d’aider le frère de l’un des tisserands à retrouver l’agent du gouvernement qui a causé la ruine de sa famille.

    Ce n’est pas bien mieux, niveau personnel. Tourmenté par ses désirs interdits envers les hommes, et les souvenirs douloureux de l’ami d’enfance qu’il aimait à l’époque, David fait de son mieux pour vivre en célibataire endurci, et se blâme à chaque fois que sa résolution faillit.

    Jusqu’au jour où lord Murdo Balfour entre dans son monde bien rangé de pulsions réprimées.

    Cynique, hédoniste et parfaitement dépourvu de tout remords, Murdo ne pourrait pas être plus différent de David. Ce dernier refuse catégoriquement l’idée de se marier sans amour dans le seul but de respecter la bienséance, mais Murdo est lui bien décidé à s’unir à une femme un jour et n’a aucunement l’intention d’abandonner la compagnie d’autres hommes lorsque ce sera fait. Pourtant, aussi choqué que David puisse être de l’égoïsme du lord, il n’arrive pas à résister à son charisme.

    Murdo le tente autant qu’il le provoque, l’empêchant de se concentrer sur sa promesse de retrouver l’agent provocateur responsable du sort des tisserands, et l’obligeant à faire face à ses désirs charnels. Mais Murdo est-il plus qu’une simple distraction ? Est-il possible qu’il soit exactement l’homme que David attendait ?

     

      &&&&

     

    David Lauriston est un jeune avocat débutant sans fortune, il est travailleur et ne compte pas ses heures. Il vient d'un milieu modeste, d'une famille simple qui a tout fait pour l'aider autant que possible à réaliser ses ambitions. On le suit évoluer grâce à un avocat qui l'a pris sous son aile et qui va l'aider à entrer dans la société d’Édimbourg. Une affaire de trahison sur laquelle il a travaillé ne cesse de le tarauder, d'autant que le jeune frère d'une des victimes accusées vient le solliciter pour retrouver la trace du traître qui ferait partie de la noblesse. David, d'un caractère honnête, bon, gentil, et compatissant décide de l'aider et tombe sur Lord Murdo Balfour. Murdo est l'exact opposé de David, il est cynique, froid et déterminé, néanmoins il trouve David très à son goût et décide d'emmener David dans son lit sans équivoque. Ils vont tous deux se retrouver à mener l'enquête et ce qu'ils vont finir par découvrir va les étonner et leurs confirmer que la justice a bien deux vitesses dans ce monde. Les pauvres gens subissent souvent les méfaits des riches sans pouvoir se défendre comme il faudrait. Tous ces événements les amènent à se côtoyer de plus en plus ce qui exacerbe la tension sexuelle entre eux.

    Au cours du XIX ème siècle, la liberté d'aimer était fortement réprimée par la société mais aussi par la justice, les hommes amoureux d'autres hommes devaient absolument taire et cacher leurs rapprochements. David, conscient de sa situation qu'il juge lui-même malvenue, refoule constamment son tempérament, refuse de se laisser aller à ses inclinations. Il lutte en permanence contre lui-même et son désir grandissant vis-à-vis de Murdo. Il se lance donc à corps perdu dans son travail d'avocat et dans la recherche de l’identité du mystérieux traître. Comme si son monde n'était pas assez compliqué, son mentor et protecteur semble vouloir le marier à l'une de ses filles afin d'assurer sa position, ce que refuse David, ne voulant pas enfermer une quelconque jeune fille dans un mariage sans amour. Le pauvre jeune homme vit difficilement avec tous ses tourments intérieurs.

    Au travers des pensées de David, on sent le poids des traditions, le prix de l'honneur familial quant à la bienséance de mise à cette époque. Le société doit être lisse, ne pas faire de vagues pour les femmes, comme pour les hommes. Les sentiments ne sont pas pris en compte, on fait une alliance d'intérêts communs plutôt qu'un mariage d'amour. Même si j'aime beaucoup lire sur cette époque et ce roman ne fait qu’asseoir cette certitude, j'aurais jamais pu vivre de cette manière, il faut toujours rentrer dans des cases sinon c'est la ruine, ruine de la réputation, ruine de l'honneur familial, ruine de fortune ... juste parce que l'amour n'a pas lieu de prévaloir sur le reste à cette époque.

    L'auteure rend ces injustices flagrantes auxquelles certains s'adaptent quitte à bafouer leurs vœux de mariage pour satisfaire leurs envies, et pour d'autres comme David  s'orienter vers le célibat est une nécessité pour rester en accord avec eux-même. Ce premier tome est très réussi de ce point de vue mais j'attends le second avec impatience car mon cœur qui s'est attaché à David, aimerait qu'il trouve le bonheur et l'amour pour qu'il soit complet. Notre époque -malgré les maints progrès qu'il reste encore à faire- est plus propice aux différences en amour, aux possibilités d'avenir plus larges pour quiconque s'en donne les moyens.

    Le roman pointe aussi du doigt la justice qui ne touche pas la classe aisée de la même façon que la classe moyenne et la plus pauvre. Les magouilles faites à la tête de la noblesse retombent inévitablement sur les pauvres gens, se retrouvant à payer un lourd tribu - prison voir la mort - pour permettre la sauvegarde des privilèges et de l'accumulation de toujours plus de richesses. Rose Taylor

    Merci à MxM Bookmark pour ce SP.

     

     Vous le trouverez ici : Provocation: Désir interdit, T1
      

     

     

     

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  • Il fallait bien que ça arrive un jour et c'est arrivé, ma première déception avec un roman de Keira Andrews. Transfert à Ottawa publié chez MxM Bookmark en novembre 2018 est un roman tout mignon sur le Baseball, peut-être trop mignon pour moi tant j'ai eu l'impression de voir sauter les licornes au ralenti dans un vent de pétales arc en ciel sur le terrain.

     

    Transfert à Ottawa de Keira AndrewsLe pitch:
    Le lanceur Nico Agresta veut absolument être à la hauteur de l’héritage familial et se faire un nom dans le base-ball. Depuis qu’il est adolescent il sait qu’il ne peut céder à ses désirs. Son père lui a clairement fait comprendre que les gays n’étaient pas bienvenu sur le terrain.

    À 34 ans, l’attrapeur chevronné Jake Fitzgerald veut seulement prendre sa retraite. Son équipe n’a aucune chance de gagner les matchs éliminatoires, mais ça n'a plus d'importance. Jake a perdu sa passion pour le jeu – et pour la vie – après avoir repoussé l’homme qu’il aimait.

    Sauf que Jake se retrouve transféré dans une nouvelle équipe pour dompter le nouveau lanceur vedette, Nico. Et si ce dernier a du mal à contrôler son tempérament, Jake va devoir lui enseigner la patience et la retenue. Sur le terrain comme dans la chambre à coucher.

     

                                   *  *  *


    C'est une jolie histoire, on ne va pas le nier, mais ça reste vraiment une histoire classique, quasiment déjà vu il y a peu dans "Changer les limites" de RJ Scott et VL Locey et qui utilise tous les ressorts grinçants de la guimauve, agités par quelques secousses de bdsm ultra light. Ce qui sera peut être un livre doudou pour certains, tant tout se passe bien dans ce récit, est pour moi plutôt un roman tiède qui ne touche aucunes de mes cordes sensibles.

    L’écriture tout d'abords où je reconnais à peine l'emprise habituelle de l'auteure sur ses lecteurs et qui me laisse penser que je lis un énième mm bien écrit certes mais assez consensuel voir creux : pas d'humour, pas de grand chamboulement de sentiments, pas de grand frisson juste une histoire d'amour qui se déroule bien de A à Z.
    Le gros point fort du livre c'est son approche des techniques de jeux que l'auteure transpose avec beaucoup de cohérence et d'aisance au lecteur ; il y a aussi une super scène entre le papa de Nico et celui-ci sur la prise de conscience de nos propres préjugés que j'ai beaucoup aimé  et trouvé assez juste dans son traitement.

    Les personnages sont très sympas, un Nico amoureux transi de sa star de Baseball depuis l'adolescence et un Jake charismatique soit disant désespéré et blasé d'un ancien amour de jeunesse non partagé qui l'a plus ou moins dégoûté de tout. Nico, encore jeune, est sous le joug, qu'il s'est créé lui même, d'un empire familial  voué au culte de la réussite au Baseball et de la croyance d'avoir fait mourir sa mère. Rien de bien cool pour démarrer dans la vie mais c'est pas grave puisqu'une conversation avec sa sœur suffira presque à effacer tout ça : 1ère licorne en vue. 
    Récemment  muté  à Ottawa, c'est la fin d'un monde pour Jake qui doit tout laisser derrière lui, son ancienne équipe, son amant copain de jeu au mari très compréhensif, sa super maison  mais c'est pas grave puisqu'il emmène avec lui le souvenir perdu de son amour à jamais secret pour son ex meilleur ami Brandon. Un amour qu'on nous décrit comme très fort, tenace, qui le fait encore souffrir, en tout cas suffisamment pour le rendre indifférent même à sa propre passion du Baseball. Et ce même si le gars parait être plutôt joyeux de vivre en général ( oups une licorne qui saute vous l'avez vu là ?).
    Un transfert qui se passe bien au sein d'une équipe qui l'accueille avec joie et respect et un jeune lanceur à mater qui ne demande que ça. Il ne faut que quelques semaines pour que Jake réalise son  attrait pour le jeune Nico et ne lui donne sa première fessée dans une salle après un match car bébé Nico a été vilain   (vvvvvvvvvvv ....ça c'est une licorne qui vient de passer à fond les balais là).

    A partir de là s'instaure une relation plan-plan basée sur une attraction qui tourne sur l'obsession adulescente de Nico pour Jake et sur l'introduction de rapports bdsm édulcorés à l’aspartame ou alors réservé aux moins de 12 ans qui aiment les troupeaux de licornes. Non pas que les scènes n'obtiennent pas leur petit effet mais bon, lisez vous verrez bien ce que je veux dire. Et bien sûr la licorne en chef arrive quand tu apprends que Jake n'a jamais été aussi amoureux que depuis qu'il côtoie Nico (oui je sais Brandon, ça fait mal une licorne qui vous marche sur les pieds).
    Pêle-mêle et en vrac (parce que les licornes qui attendent commencent à s'impatienter) nous aurons le coming-out finger in the nose, l'événement tragique qui glisse toute seul, l’épisode familial qui réunit tout le monde avec la projection de bague au doigt pour nos deux amoureux et surement un ou deux trucs que j'oublie. 

    Si tu déprimes et que tu trouves que tes histoires d'amour sont des échecs, évites ce livre sinon tu auras envie d’égorger toutes ces pauvres licornes que tu vas croiser (et c'est shame on you de tuer de la licorne surtout que c'est rare). Si t'es un lecteur ou une lectrice pragmatique et un tantinet pointilleux/se fait une préparation musculaire des sourcils car tu vas souvent lever les yeux au ciel. Si tu es romantique, que t'aimes les crinières dans le vent tendance L'Oréal et les glycémies élevées prépare toi un bon plaid tu vas te régaler. Bref, c'est une lecture sans aucune prise de tête comme on dit, qui se laisse découvrir mais sans en attendre quoi que ce soit. Mais qu'a-t-on fait à Keira, mon dieu ?  Yop


    NB : j'ai consulté depuis, mon psy confirme que je n'ai  aucun problème de co-dépendance avec les licornes mais surement un plus prononcé avec Keira Andrews

    Merci à MxM pour ce sp .

     

    Transfert à Ottawa de Keira Andrews

     

    Vous le trouverez ici : Transfert à Ottawa

      

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  • Résumé :

    Parfois, il faut être acculé pour admettre ce que l’on est vraiment et laisser parler son cœur. C’est la dure leçon qu’apprendra William en faisant connaissance avec ses nouveaux voisins. Il devra mettre fin à ses manières d’ours mal léché afin d’aider ce charmant duo.Dans ce nouvel appartement, Timothée va devoir retrouver ses marques et surtout, s’ouvrir aux autres et aller au-delà de son handicap s’il veut être heureux. Et l’ami de Timothée, son complice de toujours, les regardera se débattre alors qu’il suffirait simplement de profiter du bonheur qu’offre la vie. 

    Date de parution : 2018           Edité par : Autoédition

    Coeurs aux abois  de SM Gerhard

      

    On est, dès le début, pris dans un tourbillon qui ne laisse aucun répit que ce soit aux personnages ou bien au lecteur. Le tout jusqu’à mener à la cassure qui fait qu'on revienne en arrière et refasse connaissance d'une façon plus délectable. On entre dans les affres d'un amour sincère mais dont les deux parties nous semblent gauches. Timothée est trop incertain de l'avenir commun qui s'offre à lui et de celui qu'il aime. Il a énormément de mal à faire face au fait que l’entourage de William qui ne le considère que de passage dans la vie de ce dernier. Quant à William, il est tellement certain que sa manière de prendre soin de Timothée est correcte que le revers de la situation le prend par surprise. Après que les tourtereaux aient remis les choses à plats et soient repartis sur de meilleures bases, le jeune cadre perd de sa superbe et montre une fragilité touchante. Au final on ne sait plus qui de lui ou de Timothée est le plus fragile. Il s'agit d'un couple qui fonctionne sur le même pied d'égalité avec des blessures propres à chacun. Des meurtrissures qui deviennent alors une sorte de palier que ces hommes apprennent à franchir. 

    On apprécie les petits intermèdes dans lesquels le lecteur voit la scène racontée par le point de vue de Gimli le chien. Bien que cela n'apporte pas grand chose à l'histoire, cela reste rafraîchissant et lui confère une touche enchanteresse.  

    L'histoire possède un rythme quelque peu perturbant car celui-ci s'éloigne des tempos populaires de ce genre de lecture. On se sent étrangement bousculer tandis que le récit nous captive. Une légère déception se fait néanmoins sentir quant à la présence de coquilles qui interfèrent trop souvent dans la lecture. Le tout sonne comme un glas de frustration pour le lecteur alors qu'un travail de fond mieux mené aurait donné plus d'éclat à un texte prenant. 

    C'est au final une relation de "je t'aime... moi non plus" qui s'installe entre le récit et son lecteur. Et pourtant, il s'agit d'une lecture qui, une fois amorcée, nous prend dans ses filets malgré des défauts qui, peu à peu, s'effacent de notre vision pour nous laisser profiter d'une jolie histoire d'amour avant tout. 

    Merci à S.M. Gerhard pour ce SP.

    Manon

     

    Vous le trouverez ici :Cœurs aux abois
      

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  • Alessia Dan nous offre une histoire dense qui n'est pas noire mais plutôt dans plusieurs nuances  de nuit avec son Midnight Détective sorti en décembre 2018 chez Mix Editions.


    Midnight détective: Les arcanes de l'Éternité Tome 1  d' Alessia Dan Le pitch : 

    Luc Bourdin est un homme complexe. Journaliste brillant mais surtout connu pour son caractère exécrable, il mène sa vie sans concessions. Traînant dans ses valises une enfance sordide et une solitude qui le ronge, le meurtre brutal de son meilleur ami, colocataire et ancien amant, le plonge au cœur d’un monde dont il ne soupçonnait rien.

    Épaulé dans son deuil par son ami Lisandru, lieutenant de police de son état, Luc va apprendre que la nuit cache bien plus d’ombres qu’il n’aurait pu en soupçonner. Qui sont ces étranges détectives privés en qui Lisandru semble avoir toute confiance ? Et qu’est-ce que c’est que ces conneries d’aura et de spiritisme ? Comme si ça pouvait faire avancer leur enquête et permettre de coincer l’assassin de Thibault !

    Sauf que, dépassé par les événements, poursuivi par le tueur qui semble à la recherche d’un mystérieux objet dont il ignore tout, Luc se retrouve au cœur de la tourmente. Et surtout bien forcé de regarder la réalité en face : Nefer, cet enfoiré d’Égyptien arrogant avec ses yeux soulignés de khôl et sa mèche blanche, hé bien ce gars-là n’est peut-être pas un charlatan.

    Pour ne rien arranger, entre eux crépite une attirance immédiate et électrique à laquelle se mêlent les secrets du passé et ceux du monde surnaturel. Nefer semble habité d’un chagrin d’un autre temps, tandis que Luc est lui-même trop abîmé pour sacrifier son indépendance sans se rebeller, même quand il devient évident que seul le hasard n’a pas réuni les deux hommes.
    Cernés par la mort, ils ne pourront compter que sur eux-mêmes et leurs amis pour survivre à la longue nuit qui s’annonce. Et peut-être enfin comprendre ce qui les lie.

     

                                                                ^  ^  ^  ^


    Polar fantasy complexe et fouillé où le monde réel se mêle peu à peu à un monde plus obscur et plus secret.
    Je ne pourrais dire que c'est la plume qui m'a charmée, bien qu'elle soit bonne et nous concocte quelques passages presque poétiques, mais bel et bien cette ambiance sombre des nuits d'un Paris qui jonglerait entre les ballades de la Crim et ses enquêtes sordides et celle, surnaturelle, qui se faufile telle un fantôme à chaque page. Le style classique nous enfonce dans une obscurité progressive, faite de sorciers, de vampires, (et de tout un tas de créatures plus joyeuses les unes que les autres) qui pourtant ne dégage rien de glauque. Si l’atmosphère est plutôt lugubre, il reste pourtant ces moments de lumières qui traversent les chapitres ramenant un brin d'optimisme entre deux monde qui se découvrent. On est pas dans Underworld et on est pas non plus chez Vlad. On est chez nous, à Paris, en France, aujourd'hui, avec nos smartphones, nos habitudes, nos joies et nos vicissitudes mais la greffe de fantasy que l'auteur apporte est particulièrement attractive car elle est subtilement dosée dans sa progression. Elle laisse le temps au lecteur de s'accoutumer à un univers qui aurait pu être brouillon ou complexe si elle n'avait su poser les règles avec précision.
     
    La vraie accroche de ce roman c'est clairement, tout simplement, son histoire, sa trame, ce fil rouge qu'on ne voit pas mais qui nous tire irrésistiblement de page en page. S'il y a des livres qu'on aime et qu'on est ravi de retrouver entre deux interruptions, celui ci n'en fait pas parti. Celui-ci, on ne peut pas le lâcher, on est très vite envoûté par ce réalisme baigné de surnaturel, par cette simplicité quotidienne de vie et cette enquête passionnante qui mélange en fait plusieurs fils comme une toile habilement construite. Une enquête de police où flics et journalistes jonglent entre actualité et monde apparemment onirique, ou les pertes et les échecs ne sont pas que du coté des victimes ou des cadavres.

    Le vrai bonus ? Les personnages. Voila un roman où les caractères sont travaillés, fouillés, trempés dans l'acier comme dans la lumière, des hommes simples et compliqués, des gens comme vous et moi, empêtrés dans leur passé plus ou moins tortueux mais qui ne sert pas de justification à tout, des gens pétris de sentiments et de faiblesses qui peuvent se sentir stupides comme courageux. On est à 15000 km des héros humains parfaits dont une simple plastique de rêve suffit à édifier une personnalité, on a des hommes qui souffrent, qui rient, qui aiment, qui se retrouvent noyés (et pas broyés car la souffrance n'est pas le seul scénario possible à la richesse d'un personnage) dans une vie qui leur convient plutôt bien mais qui se modifie à travers cet ensemble d’énigmes très prenant ! On en est même pas à s'identifier ou pas car on en ressent pas le besoin. On est juste prisonnier de leur vie à eux et c'est parfois intéressant de ne pas passer son temps à se dire " j'aurais fait ci ou ça" mais de pouvoir se laisser porter complètement par leur parcours et un scénar qui tient drôlement bien la route.
    Et ça fonctionne très bien car tout est là, avec beaucoup de simplicité et d'efficacité, le suspens, l'empathie, l’amitié, la compassion, la surprise... Un travail de trame bétonné avec des perso humains très attachants et des perso surnaturels un peu plus classique dans leur traitement charismatique ce qui m'a un peu moins emballé.

       Au delà du monde surnaturel développé, c'est ce monde résolument humain qui m'a le plus conquise. Ce facteur obstinément actuel et nôtre qui met en valeur chaque personnage pour conserver cet attrait de la réalité où le crime noyé dans le cœur des hommes est bien plus funeste et présent que l'obscurité de ces créatures immortelles.
      Le couple que l'on pensait principal ne l'est pas forcement et très vite, ce sont Stéfano et Lisandru qui se détachent du lot. A eux deux, on a le duo charmant du roman, ce moment où la douceur et l'amour se distillent petit à petit de la façon la plus naturelle qui soit. Lisandru est un homme simple, vertueux, un humain presque sans intérêt et pourtant sa personnalité avenante, toujours attentive aux autres, son esprit ouvert en font un des ces personnages qui se construisent sous nos yeux pour devenir très vite un vrai héros dont l'apparente simplicité est plus complexe qu'il n'y parait. Il devient malgré lui le point central, le fil conducteur qui relie tous les autres personnages d'une façon ou d'une autre. Il est aussi ce personnage par lequel on reconnait le plus nos émotions de lecteur lambda car comme lui on apprend à découvrir et à accepter ce monde nouveau, ces attirances nouvelles, comme lui on essaie d'y faire face avec le plus de logique possible. Son alter ego vampirique Stéfano, identique à lui à sa façon et pourtant ô combien différent, est le pendant parfait, celui qui le complète et lui donne toutes les cartes en main pour faire de ses faiblesses une véritable force.
     Le couple qui semblait être la vedette, celui de Nefer et Luc, parait plus en retrait et surtout construit dans un schéma plus classique, basé sur l'attraction incontrôlable qui domine les sens avant tout même s'il s'agit d'un amour plus profond. Si le personnage du journaliste, comme son comparse lieutenant, est aussi assez cohérent et réaliste, il s'agit bel et bien de ce romantisme à souhait que beaucoup affectionnent dans un monde ou mortels et immortels se croisent et se dominent tour à tour dans un amour dévastateur.

    Si les personnages, l'intrigue et l'ambiance m'ont séduits, il n'en reste pas moins à mon goût quelques défauts diffus.
    Tout d'abord j'ai trouvé par moment le récit trop long et cependant j'aurais bien du mal à décider quels passages amoindrir ou supprimer. Peut-être simplement quelques phrases un peu trop longues qui, même si elles sont intéressantes dans leur teneur et forte en images, pèsent un peu sur le rythme. Ce sont ces mêmes longueurs qui m'ont donné l'impression d’être parfois trop guidée dans ma lecture, trop dirigée ce qui est parfait pour éviter les incohérences, que vous ne trouverez pas ici, mais qui du coup brisent un peu la magie du mystère ou du plaisir qu'on peut avoir à se poser des questions ou se laisser aller à interpréter ses propres déductions.
    J'ai également tiqué sur ces petites situations en cours d'histoire qui se résolvent trop facilement et trouve systématiquement une solution presque immédiate et que je rapprocherais du point précédent.

    Midnight détective n'est peut être pas un roman parfait, on lui trouvera certainement un truc ou deux qui clochent, ces mêmes trucs qui bien souvent deviennent aussi les trucs qui t'accrochent et qui finissent par définir un style ou une particularité. Il est prenant, il est sombre, humain et romantique dans le sens noir du terme. Son très gros point fort c'est ses hommes et le fait que pour un premier tome on ait une vraie histoire complète qui, si on ne devait pas avoir la suite, peut entièrement se suffire à elle-même. Autant je peux aimer rester sur ma faim pour une fin de chapitre autant terminer un roman sur une impression de " à suivre " peut me transformer en vraie harpie et là, pour le coup, on en a pour notre compte du début à la fin.
    Un polar romantique avec ses éclats de lumières qui donnent une petite claque à cette image bit-lit que le livre pourrait dégager et qui ne lui rendrait pas justice. Et rendre justice c'est un peu le thème central de ce roman si on y regarde bien. Yop.
    Merci à Mix Editions et Alessia Dan pour ce sp .

    Vous le trouverez ici: Midnight detective

      

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